Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Payback
(Article écrit par David Brunet - avril 2001, mis à jour en décembre 2002)


Payback Après plusieurs productions dans le domaine public, James Daniels nous sort son premier jeu commercial : Payback.

Présentation

En effet, James Daniels est connu pour avoir conçu quelques bons jeux du domaine public comme Frontal Assault et 6-Tris (disponibles sur Aminet). Il a monté récemment sa propre société de développement de jeux du nom de Apex Designs et il a l'intention de nous gratifier de sympathiques productions dans le futur.

Aujourd'hui, il déboule avec son premier titre. Payback est un jeu de gangsters du style Grand Thief Auto. Vous êtes un apprenti-bandit et votre patron vous demandera de réaliser plusieurs missions afin d'entrer dans le monde impitoyable de la mafia.

L'installation ne pose pas de problème, on peut également installer, optionnellement, l'intro du jeu. Celle-ci, forte de 24 Mo, peut se jouer à partir du CD ; elle est banale et présente quelques bogue au niveau sonore. Je décide donc de ne pas l'installer, ça fera toujours ça d'économiser sur le disque dur ;-). Après avoir réglé le mode d'affichage (AGA et carte graphique gérés), il est temps de passer à l'action.

Ça joue...

Les menus de Payback proposent plusieurs options : le jeu solitaire, le jeu multijoueurs, le choix des langues (grand choix dont le français), un système de visionnage de partie ainsi que les préférences pour les pistes audio.

Le mode "scénario" n'est possible qu'avec les parties en solitaire. Nous incarnons un débutant criminel qui fait ses premiers pas dans l'univers des gangsters. Il y a deux objectifs à réaliser dans chaque ville (Freedom, Los Francos et Coronay). Souvent, un certain nombre de points est à réaliser ; pour ce faire, vous devrez effectuer de mauvaises actions (voler ou brûler des voitures, tuer des personnes...) ou accomplir toutes sortes de missions qui sont proposées par votre patron via le téléphone.

Payback

Les missions sont nombreuses et très variées, on en dénombre une quarantaine. Les premières missions seront là pour vous familiariser avec ce milieu : conduite d'une voiture, entraînement au tir, etc. Ensuite, vous attaquerez les choses sérieuses avec des actions plus difficiles et plus meurtrières. Il y a par exemple des braquages de banques, l'élimination de bandes rivales, le trafic de voitures volées ou encore de très spectaculaires courses de bolides. Les conduites et les courses de véhicules sont d'ailleurs de grande qualité avec un réalisme très poussé (vitesse, dérapages, endommagement du moteur...) qui surpasse bon nombre de jeux de bagnoles du type Max Rally ou Overdrive. Les villes sont remplies de véhicules de différents gabarits comme des taxis, des voitures de police, des voitures de sport, des bus, des camions, et même des hélicoptères et des chars ! De quoi se faciliter la tâche...

Durant votre périple, la police veille à la sécurité de la ville. Elle n'hésitera pas à vous mettre des batons dans les roues à chaque mauvaise intention de votre part. Cela se matérialise sur le haut de votre écran par des étoiles. L'échelle va de 0 a 6 : avec 0, 1 ou 2 étoiles, vous êtes tranquille mais dépasser 3 étoiles, la police se lancera à votre poursuite et elle pourra même vous tirer dessus et monter des barrages afin de vous arrêter au plus vite. Payback est un jeu violent (interdit au moins de 12 ans) et vous avez carte blanche concernant vos actions. Les villes sont truffées d'armes (8 différentes au total : fusil, lance roquette, mitraillette, grenades...) et rien ne vous empêche d'assassiner un simple piéton ou de devenir tueur de flics dans le seul but de gagner des points...

Payback

Mais pourquoi ne pas partager cette violence avec vos amis ? En effet, le jeu en multijoueurs permet ce genre de fantaisie. On peut jouer jusqu'à quatre simultanément dans un tableau (ville) au choix. Ici, pas question de participer au scénario mais seulement à des combats entre humains. Les villes en multijoueurs sont d'ailleurs modifiables grâce à un éditeur simple d'emploi (carrés et cubes à empiler). Seul regret, l'éditeur ne permet pas de créer de nouvelles missions mais James Daniels pense vivement à un paquetage de nouvelles missions pour les prochains mois.

En 3D

Le moteur graphique de Payback est en 3D. Les villes sont toutes bâties sur une surface carrée de 128 cases de côtés et dotées de trois niveaux de hauteur. La vue est exclusivement de haut. Le déplacement donne donc droit à des déformations de perspective (un peu comme le jeu Death Rally). Les objets (voitures, personnages, lampadaires...) sont aussi en 3D et on peut activer sur eux quelques options graphiques comme le flou de mouvement (motion blur) et les halos lumineux, ce qui améliore quelque peu leur l'aspect général du jeu. Les graphismes en 256 couleurs sont bourrés de petits détails, on a par exemple de la fumée sur les cheminées d'usines, les traces de pas dans la neige, les phares de véhicules dans la nuit, etc. c'est dans l'ensemble du bon travail, même si on regrettera le côté trop "cubiques" de certains objets.

Payback

Le jeu peut se lancer dans toutes les résolutions 8 bits. Payback a été développé pour AGA initialement et c'est donc en PAL ou NTSC basse résolution que le jeu sera le plus jouable. On peut malgré tout le lancer via les cartes graphiques mais la pixellisation se fera sentir ; dans ce cas il faut augmenter la résolution (les graphismes sont très fins à partir de 640x480) mais l'animation ne suit plus du tout et c'est pour cela qu'une version PowerPC est prévue (voir note en fin d'article).

L'ambiance sonore est de bonne qualité. Les bruits de pas, de moteurs et de dérapages sont réalistes. Les voitures klaxonnent, la police met sa sirène, etc. on se croirait vraiment au milieu d'une ville ! Le jeu n'offre aucune voix numérisée, la voix de votre patron via le téléphone n'est en fait qu'un bruitage répétitif. Les paroles de ce patron, comme tous les textes du jeu, collent d'ailleurs bien à l'ambiance gangsters : le vocabulaire bourré de mots d'argot et le ton souvent humoristique est un point appréciable de Payback. Bravo à l'équipe d'ATO France pour avoir admirablement traduit tous ces propos bien spéciaux.

Payback

Du côté de la jouabilité, l'auteur a pensé à tout : clavier, manette CD32 et même manette PlayStation ! Le personnage peut réaliser quelques actions (taper, entrer dans un véhicule...) et il est préférable d'avoir une manette avec quatre boutons au moins pour gagner un peu de temps. Les manettes classiques sont aussi gérées mais il faudra les coupler avec le clavier pour avoir droit à toutes les possibilités d'action.

Petit reproche, le personnage étant vu de haut, on distingue mal sa position et on confond souvent l'avant et l'arrière du bonhomme. Autre point embêtant, quand on rentre dans un véhicule, on doit le faire à partir d'un côté seulement (celui de droite, c'est un jeu anglais) et le personnage se bloque parfois quand on essaye d'y aller par la gauche.

En bref

Payback est indéniablement un bon jeu. On se plaît à parcourir les villes et à effectuer les missions. La liberté de mouvement et le scénario non linéaire est très apprécié. Le jeu se finit assez rapidement (six objectifs à atteindre) mais l'option multijoueurs et la présence de l'éditeur permettent de prolonger significativement la durée de vie du programme. Le problème de lenteur en haute résolution devrait s'estomper quand la version PowerPC arrivera.

Note de décembre 2002 : la version PowerPC et Warp3D est arrivée. Les rendus graphiques en 16 et 24 bits sont maintenant possibles et grâce à la puissance du PowerPC, l'animation demeure fluide même avec des résolutions de 800x600 ou plus. En outre, la mise à jour n°7 offre de nombreuses corrections de bogues et quelques effets graphiques supplémentaires (voitures accidentées, étincelles lors des frottements entre véhicules, etc.), qui en fait un jeu plus abouti.

Nom : Payback.
Développeurs : Apex Design.
Genre : jeu d'action.
Date : 2001.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 16 Mo de mémoire.
Configuration souhaitée : Amiga AGA ou RTG, 68060 ou PowerPC, 16 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 460 FF (70 euros).

NOTE : 8/10 (9/10 avec la version PowerPC/Warp3D)

Les points forts :

- Originalité du jeu.
- Scénario non linéaire et liberté d'action.
- Conduites de multiples véhicules.
- Jeu en multijoueurs.
- Éditeur de carte.

Les points faibles :

- Lent en haute résolution.


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