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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Paperboy
(Article écrit par Alain Huyghues-Lacour et extrait de Tilt - octobre 1989)
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Qui pourrait penser que le métier de livreur de journaux soit aussi difficile ? Paperboy est un jeu d'arcade
fluide, agréable à l'oeil. Une adaptation réussie.
Conversion de l'arcade
Tous ceux qui fréquentaient les salles d'arcade, il y a quelques années, se souviennent encore de ce grand
jeu d'Atari Games que l'on dirigeait à l'aide d'un guidon de vélo placé sur la machine. A l'époque, cet
amusant programme remporta un grand succès, sans doute en raison de son originalité.
En effet, Paperboy est un jeu d'arcade/course qui ne ressemble à aucun autre : pas de tir, pas de coups de poing
et ce n'est pas non plus une simulation sportive. C'est sans doute, pour cette raison qu'il figure parmi les quelques
titres (avec Ghost 'N Goblins que l'on attend avec impatience) qu'Elite a décidé de convenir sur ordinateurs
16 bits.
Livreur de journaux
Livreur de journaux est l'un des boulots de prédilection des jeunes Américains désireux de se faire un peu d'argent de
poche. Mais, à en juger par ce programme, ils n'ont pas peur de vivre dangereusement, car la
traversée d'une paisible rue américaine semble aussi aisée qu'une randonnée en patins à roulettes à travers la
jungle amazonienne.
Poussé par l'appât du gain (que ne ferait-on pas pour s'acheter quelques logiciels de plus ?), vous vous faites
engager comme livreur par le Sun. Le lundi matin, vous enfourchez votre vélo et c'est parti pour une semaine de
dur labeur. Sans vous arrêter, vous lancez vos journaux dans les boîtes aux lettres de tous les abonnés de
la rue. Quant à ceux qui ne sont pas abonnés, vous obtenez une gratification en cassant les vitres de leur maison,
histoire de leur apprendre à mieux choisir leurs lectures.
Votre tâche se résume très brièvement : à chaque fois que vous passerez près d'une boite à lettre,
il faut lancez un journal à l'intérieur. Bien sûr, pour réussir il faut non seulement bien visé mais
aussi être parfaitement équilibré sur votre vélo, sinon le journal manque sa cible.
A chaque fois que vous manquez une boite à lettre, son propriétaire n'est plus abonné le lendemain
matin. En revanche, si vous réussissez à toutes les garnir, vous gagnez un abonné et ce jusqu'à
la fin du niveau.
Dans la rue, des gens traversent sans crier gare, des chiens se lancent à votre poursuite, des enfants s'amusent à
envoyer leurs voitures téléguidées dans les roues de votre bicyclette et des tondeuses à gazon déréglées se mettent
en marche toutes seules à votre approche. Sans même parler des chauffards qui risquent de vous écraser et bien
d'autres dangers encore dont les travaux qui obstruent les trottoirs. Ce doit être cela que l'on appelle la
jungle urbaine.
Si vous êtes assez habile pour parvenir au bout de la rue, vous pouvez vous amuser sur un parcours de récréation
sur lequel vous devez atteindre des cibles pour obtenir des bonus, avant de repartir pour une nouvelle journée.
Cette vue de trois quarts ne garantit pas d'éviter les obstacles à chaque fois.
On croit être passé et c'est la chute. Pour parer à ce genre de surprises, Il suffit de
légèrement anticiper les mouvements et tout rentre dans l'ordre.
Bilan
Cette nouvelle version est très proche de la précédente sur ordinateurs 8 bits, mais le graphisme a été nettement amélioré,
on retrouve celui du jeu d'arcade. L'animation est réussie, mais la bande sonore n'est pas extraordinaire.
Les nouveaux joueurs découvriront ce grand classique avec plaisir et ceux qui ont abandonné leur machines 8 bits auront
peut-être envie de le retrouver. Un programme original et amusant.
Un autre avis
Ce programme est techniquement bien réalisé, mais il est évident qu'au niveau de sa mise en scène, il
n'est plus de toute fraîcheur. Le jeu d'arcade, dont il s'inspire est, en effet, vieux de cinq ans.
Malgré tout, les joueurs nostalgiques pourront se satisfaire de la trame quelque peu naïve de Paperboy
[Éric Caberia].
Nom : Paperboy.
Éditeur : Elite.
Genre : jeu de course.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- L'originalité.
- Plaisant à jouer, du moins au début.
Les points faibles :
- Domaine sonore pas terrible.
- La vue de trois quart n'est pas la meilleure pour éviter les obstacles.
- Action répétitive.
- Défilement un peu haché.
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