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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Odyssey
(Article écrit par Antekrist et extrait de Emunova - septembre 2008)
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Alors voilà. Il fallait bien que ça arrive. D'habitude, je fais deux-trois recherches sur les jeux que je teste, genre pour
savoir s'ils font partie d'une série ou si le studio de développement est connu. Là, rien. Bon, je n'ai pas cherché longtemps
non plus, mais il semblerait que Odyssey soit plus un jeu bricolé à l'arrière d'une Twingo qu'un gros blockbuster.
A l'arrache
Du coup ça va être difficile de savoir de quoi il retourne niveau scénar'. Je me contenterai juste de vous donner le principe
global du jeu : vous êtes un bonhomme qui part, seul contre tous, tuer son roi et sauver son sorcier domestique. Pour cela,
il doit se rendre dans les îles voisines de celle du château royal et y récupérer divers pouvoirs qui l'aideront dans son assassinat.
Sautons du coq à l'âne
Notre héros doit donc parcourir sept niveaux dans un jeu qui s'apparente à de la plate-forme, mais qui tient plus du jeu de
réflexion. En gros, votre but dans chaque île/niveau est de récupérer un pouvoir (ou deux) de transformiste, et pour cela il
va falloir déverrouiller les différents obstacles qui vous barrent la route.
De base, le héros se contente de courir, sauter et donner des coups d'épée. Mais à chaque pouvoir récupéré, vous obtiendrez de
nouvelles capacités : la sauterelle saute plus haut, l'oiseau vole, le scarabée rampe le long des murs, le rocher roule et
écrase tout sur son passage...
Chaque transformation est associée à une touche Fx (F1, F2, F3...). Une fois que vous avez récupéré une capacité, vous devez
obtenir le cristal correspondant - en obtenant d'abord une clef -, puis repartir de l'île pour en choisir une autre (les trois
premières peuvent se visiter dans l'ordre que l'on souhaite, puis les trois suivantes idem, mais en fait il y a un cheminement
logique).
Dans chaque île vous trouverez un grand nombre de points de passage, parce que restaurer sa vie est difficile (il faut attendre
dans un endroit tranquille qu'elle remonte toute seule, mais les endroits tranquilles ne sont pas légion) et que les ennemis
abondent : rochers vivants, mygales, aigles, vous devrez vous en débarrasser tout en franchissant les puzzles.
Une chouette odyssée
Odyssey fait preuve d'originalité, jusque dans son scénario. Si si. La preuve, c'est qu'ici on délivre un sorcier, et pas une
princesse. Ce qui en dit peut-être long sur les orientations du héros, ou pas.
Hum. Du point de vue graphique, on ne sait pas trop sur quel pied danser. Globalement, les décors sont jolis, avec un style
qui m'a fait penser à Oddworld (l'Odyssée d'Abe), en moins "sale". Néanmoins, ils ne varient pas beaucoup, et les sprites des
ennemis sont tout petit, parfois trop pour les voir avant de se faire toucher (je pense notamment à ces saloperies d'araignées).
Les animations sont convaincantes, les différents animaux se déplacent de manière très réaliste et les petits bonshommes jaunes
(qui ne sont pas des ennemis, ils servent principalement à se faire massacrer, et occasionnellement à déverrouiller un puzzle)
sont mignons comme tout.
La partie musicale est par contre réduite à sa plus simple expression, puisqu'il n'y en a pas. Seuls les bruitages, corrects sans
plus, sont présents.
La jouabilité est facile à comprendre, et dans la pratique le héros se manie bien. Deux points fâcheux pourtant : tout d'abord
il a tendance à glisser après une course ou un saut, ce qui s'avère gênant lors des passages de plates-formes. Et deuxièmement,
l'accumulation des pouvoirs fait que l'on a tendance, à la fin, à se planter de touche.
Le jeu est assez austère, et la seule chose qui fait baisser un peu la difficulté est l'omniprésence des points de passage
salvateurs. L'aventure est longue et demande pas mal de réflexion pour se sortir de certains puzzles, donc on passe du temps sur
Odyssey. Malgré tout, ça devient assez vite redondant.
Nom : Odyssey.
Développeurs : Unconscious Minds.
Éditeur : Audiogenic.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1995.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
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