Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Nemac 4
(Article écrit par Benjamin Yoris et extrait d'Amiga News - novembre 1997)
|
|
L'histoire
Dans un futur pas si proche, la Terre a décidé de confier son armement mondial à plusieurs centres totalement informatisés,
dans lesquels la décision humaine n'a plus raison d'être. Ainsi, tout le monde se sent plus rassuré en rentrant dîner
le soir, vu qu'en cas d'agression contre la planète, les ordinateurs appelés Nemac peuvent réagir en quelques fractions de
seconde pour anéantir l'ennemi.
Néanmoins, les scientifiques à l'origine de l'opération décident un jour de tester les performances des Nemac en lançant une
simulation de guerre. Et là, on ne sait pourquoi (peut-être était-ce le seul à être piloté par Windows 95), Nemac IV réagit
mal, ou plutôt trop bien. Il semble en effet, qu'il n'ait pas compris ou reçu l'information qu'il ne s'agissait que
d'une simulation.
En quelques secondes, le personnel humain du centre Nemac IV est classé ennemi, et se fait détruire par les robots de l'ordinateur
central. Le problème est que Nemac IV a accès à de bons gros missiles bien dodus, capables d'anéantir la planète dans la minute.
Plutôt que d'envoyer un humain, qui se ferait tuer après quelques pas dans le centre, il est décidé d'envoyer un robot commandé
à distance par un soldat. L'ordinateur central mettra ainsi un peu de temps à s'apercevoir de la supercherie, temps espéré
suffisant pour l'atteindre et le détruire...
Ça bouge bien
Nemac IV est avant tout non pas un clone de Doom, ou mieux de Quake, mais un simple Wolfenstein 3D, Comprenez qu'aucun étage,
escalier, ni aucune vue sur l'extérieur ne se présentera à vous. C'est bien dommage vu ce qui se fait ailleurs...
Après cette petite déception, on se rend compte que le tout bouge parfaitement, à condition d'avoir un 68040 minimum
avec l'AGA pour une fenêtre de bonne taille. Pas de panique pour les 68030, Nemac est largement configurable. Que ce soit au
niveau du choix de la conversion chunky to planar (avec ou sans Blitter), de la résolution (1x1 ou 2x2), ou bien encore de
la taille de la fenêtre de jeu, il est possible de tout changer. A noter que même en 2x2, les graphismes restent très bien,
le mode 1x1 révélant alors des décors très fins et détaillés. On peut même s'ouvrir sur un écran OCS ou ECS en 64 couleurs EHB,
mais je n'ai pas testé cette option. Je n'ai pas pu (encore) tester la gestion CyberGraphX ou Picasso96, mais sans nul doute,
au vu des performances AGA, le jeu doit être bien fluide en plein écran.
Le but des 40 niveaux est bien évidemment de retrouver la sortie jusqu'à l'ordinateur central. Pour cela, les codes d'ouverture
des portes qui vous barrent le passage sont à trouver, donnant l'aspect recherche du jeu. Pour vous en empêcher, de nombreux
robots formant le système de défense de Nemac IV se dresseront contre vous. Cela va des petits robots de service peu armés,
aux bipodes à canons laser, en passant par des tourelles autoguidées. Bref, côté tuerie aussi y'a de quoi faire.
Chose peu fréquente, le joueur dispose d'entrée de jeu de toutes ses armes : un canon laser, une mitrailleuse, des grenades
et des bombes. Il faut savoir laquelle utiliser face à un ennemi déterminé, sous peine de se retrouver à court de munitions
très vite, d'autant qu'il est possible de tirer de toutes les armes en même temps !
Les traditionnelles pharmacies aideront le joueur à se retaper un peu le long du chemin. Une carte en surimpression du plus
bel effet indique en permanence où l'on se trouve et où l'on va. Elle indique aussi la présence des ennemis pour se mijoter
quelques petites embuscades.
Un petit bémol pour les sons, qui bien que réussis sont trop peu nombreux, et le seul bruit lourd et raisonnant des pas de
votre robot viendra assaisonner l'ambiance. Une petite musique n'aurait pas fait de mal.
Enfin, de belles animations jouées depuis le CD ponctuent l'introduction et la fin de certains niveaux, histoire de se taper un peu
de "précalc" avant le temps réel.
Conclusion
En résumé, on oublie vite que ce n'est qu'un Wolfenstein 3D et on se retrouve rapidement avec l'envie de finir chaque niveau
pour voir le suivant (sauvegarde possible en fin de chacun). Un bon titre, mais qui ne fera pas oublier le bon vieux Breathless
plus abouti, ni Alien Breed 3D II, certes plus lent mais tellement beau...
Nom : Nemac 4.
Développeur : Zentek.
Genre : jeu de tir subjectif.
Date : 1996.
Configuration minimale : Amiga OCS/AGA/RTG (même Graffiti), 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF.
NOTE : 7/10.
|
Soutenez le travail d'Obligement
|
|
|