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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Mouse Trap
(Article écrit par Philippe Dubois et extrait de MO5.com - juillet 2001)
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Eh bien voilà Mouse Trap, mon premier jeu sur Amiga. Nous étions alors le 24 décembre 1988, il était environ minuit, et
je déballais mon cadeau de Noël : un Amiga 500 ! La première disquette que j'introduisis dans le lecteur était une
compilation de Tyne Soft sur laquelle se trouvait Mouse Trap. Un "petit" jeu à la Manic Miner, mais je ne sais pour quelle
raison, ma soeur et moi, sommes restés scotchés des heures et des heures derrière notre petit écran. Pourtant, avec
le recul, il n'y avait pas de quoi !
Piège à souris
Dans Mouse Trap, le joueur doit aider une souris à traverser une succession de niveaux de plus en plus complexes. La mission
est toujours la même : la souris doit récolter tous les bonus présents à l'écran afin d'ouvrir la porte qui conduit au
niveau suivant. Évidemment, les embûches sont nombreuses : des pièges et des ennemis sont disséminés dans tous les tableaux.
Ici, notre souris doit éviter de se faire ratatiner par les quatre piloris en rejoignant la porte, de l'autre côté.
Les décors changent à chaque nouvel écran, tant dans leur ambiance (cuisine, jardin, grenier.) que dans le choix des couleurs,
assez criardes, il faut bien le dire. La palette ne tire évidemment pas parti des possibilités de l'Amiga, c'est normal,
puisque Mouse Trap nous vient de l'Atari ST. Mais l'ensemble est assez propre, peut-être un peu vide, mais notre souris est si
mignonne.
Passer les tableaux
La seule aptitude que possède notre souris est le saut, et encore pas de trop haut, sinon elle meurt en touchant le sol
(nous dévoilant, au passage, son squelette). C'est donc un mouvement plus que limité pour venir à bout des niveaux et c'est
bien là que réside toute la difficulté du jeu : les obstacles et les ennemis doivent être négociés au pixel près.
Il est donc nécessaire de mourir de nombreuses fois dans un seul niveau pour en trouver le chemin idéal. En cela, Mouse Trap
est très proche de Rick Dangerous : quand on connaît un niveau par coeur, on le passe sans aucun problème, sans perdre
une vie. La progression est assez pénible, mais elle existe, procurant une certaine satisfaction. Ne dit-on pas que plus
c'est difficile, plus la victoire est belle ?
Les ennemis participent pour une bonne partie à l'intérêt du jeu. Par leur aspect : chaque niveau nous apporte son lot de
nouveaux vilains, mais également par leur aspect, leur attitude. Certains se déplacent de façon linéaire, d'autres ont
des mouvements plus compliqués, certains sont si gros qu'ils bloquent un accès, etc. Et il n'est pas possible de les tuer,
au moindre contact, c'est la perte d'une vie. Ces dernières sont représentées par la tête de la souris, dans le cadre droit
de l'écran. Bref, dans Mouse Trap, il faut faire avec les ennemis !
Les plates-formes sont en revanche beaucoup moins nombreuses, ce qui limite le nombre de difficultés. On trouve des plates-formes
minuscules, d'autres qui se dérobent sous les pas de notre souris, et des nuages qui font office d'ascenseur. C'est peu, mais
avec les pièges, les ennemis et la topographie, les niveaux peuvent être extrêmement corsés. Sans compter le temps,
comptabilisé justement, représenté par une mèche qui se consume, jusqu'à faire exploser un boulet.
Conclusion
Évidemment, on ne pouvait pas attendre de Mouse Trap qu'il nous révèle le potentiel de puissance ultime enfoui dans les
entrailles de l'Amiga 500 ! Avec ses écrans fixes, à la Lode Runner, et son style de jeu calqué sur celui de Manic Miner
ou Jet Set Willy, nous étions plus proche du jeu 8 bits amélioré, plus coloré. Mais ce qui plaisait sur 8 bits plaisait
aussi sur 16 bits, il n'y a pas de raison ! Techniquement en retard d'une génération donc, Mouse Trap n'en demeurait pas
moins un plate-forme / casse-tête des plus sympathiques.
Nom : Mouse Trap.
Éditeur : Micro Value.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1987.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 4/10.
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