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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Mighty BombJack
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - mars 1991)
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Il fait des bonds, il fait des bombes ! Elite et Bombjack sont de retour.
Comme l'annonce le mode d'emploi : Il était une fois un roi légendaire, Pamera, qui faisait régner la paix
et l'ordre dans le monde entier. Personne ne pouvait le voir (NDLR : le Pamera invisible, sans doute).
Un jour, le roi des démons, Beelzebut, organisa un complot cruel pour miner le monde en enlevant le gentil
roi Pamera, sa reine bien-aimée et sa fille chérie. Les frères Mighty combattirent courageusement contre
Beelzebut pour sauver le roi Pamera. Ils furent vaincus les uns après les autres par le roi des démons,
sauf Jack, le plus jeune et seul survivant.
Jack rassembla son courage et mit au défi le roi des démons au cours d'un combat final, pour pouvoir rétablir
la paix dans le monde.
Ceux qui ont cru reconnaître King Quest ont perdu, voici le retour de Bombjack. En réalité, il était une
fois un personnage crétin, croisement de mouche à boeuf et de Mickey, qui avait décidé de lutter contre le
tyran local au moyen de ses seules armes, c'est-à-dire pas grand-chose. En gros, il était capable de sauter
en l'air comme un naze et de battre des ailes pour ne pas retomber sur les monstres qui hantaient des couloirs.
Heureusement, il trouvait parfois des bombes et pouvait ainsi se sortir d'une situation particulièrement
périlleuse.
Du coup, ça permettait au joueur de passer en vitesse au tableau suivant, histoire de voir si les programmeurs
s'étaient un peu cassé la nénette afin de rendre cette chose bizarre suffisamment intéressante pour qu'on
puisse s'y intéresser. Hélas, Bombjack avait du mal à évoluer dans le décor pseudo-égyptien d'autant que le
joueur était obligé d'appuyer comme un fou sur le bouton feu. En appuyant une fois, Jack sautait ; une fois en
l'air, un appui répété le faisait battre des ailes (en fait une cape).
Ailleurs, différentes combinaisons utilisant le même bouton feu lui permettaient d'obtenir la "puissance". Et
encore, fallait pour ça que le joueur ait trouvé une pièce de puissance. On aurait pu en rester là et se dire
qu'il était finalement possible de s'en sortir mais pire que tout, lorsque Jack tirait trop de pièces, des gardes
venaient lui tirer les oreilles et le collaient direct à la salle des tortures. Il était une fois un jeu qui
comportait 17 niveaux et plus de 250 salles, mais à chaque fois que vous mourriez, vous recommenciez au tout départ.
On pourra me le chanter sur tous les tons, je n'en démords pas. Mighty Bombjack est un jeu au graphisme
moche dont la palette ne dépasse pas huit couleurs (ou alors il s'agit d'un dégradé que la vidéo ne gère pas) et
dont les monstres sont en une couleur. Même la musique Amiga, sympathique au demeurant, comporte un défaut :
il faut mettre le son à fond pour entendre ce qui se passe. De plus, les contrôles ne sont pas très précis, ils sont
même encore plus mauvais que la première version de Bombjack sur Amiga.
Bon, reste la complexité des tableaux et un intérêt certain mais franchement, ça ne change rien à la mocheté du produit.
Sa jaquette est tellement colorée qu'il n'a plus resté de couleurs pour les écrans.
Nom : Mighty BombJack.
Développeurs : Elite.
Éditeur : Elite.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 5/10.
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