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Voici une entrevue avec Cyril Denis, le rédacteur en chef de deux magazines rétro. Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Je m'appelle Cyril Denis, j'ai 29 ans, je suis professeur de génie mécanique à Saint-Étienne. Sur moi ? Pas grand-chose en fait, cursus purement scolaire pour finalement y rester ad vitam eternam. ;-) Votre pseudonyme RayXamber, ça vient d'où ? Ah, ah, ah ! Encore un qui ne connaît pas les fabuleuses consoles Nec ! Rayxanber 2 (avec un N et pas un M...) est un jeu de tir sur CD, sans conteste le plus difficile de la planète (avec notamment un quatrième niveau de folie). J'y ai joué plus de dix heures d'affilée avec mon pote JP (une nuit blanche quoi !) pour le terminer. Bref, voilà l'origine de mon pseudo débile. Le M à la place du N c'est pour accorder avec les règles de la langue française. Pourriez-vous nous raconter votre parcours dans l'informatique, vos machines, vos configurations actuelles, vos principales occupations avec ces bestioles ? Mon père a eu assez rapidement un Apple IIe. J'ai eu ensuite un CPC 6128 où je n'ai fait que jouer (normal !) mais j'ai toujours préféré jouer sur consoles en réalité. Ensuite, j'ai eu un Mega ST1 puis l'ai revendu après le bac pour acheter un PC sur les "bons" conseils de certains qui me préconisaient cet achat car Turbo Pascal, Word, etc. Bref, je l'ai conservé plus de deux ans et vu que je ne supportais plus Word, les plantages et surtout la quasi-impossibilité d'installer facilement un jeu (mémoire paginée, haute, xms, etc. un charabia auquel je suis définitivement hermétique) je l'ai revendu. Comme en parallèle je lisais toujours STMag, j'ai cherché un Falcon d'occasion que j'ai trouvé à côté de Grenoble à l'époque. Depuis j'ai toujours mon fidèle Falcon sur lequel j'ai commencé à réaliser mes fanzines, à faire mes cours, mes TP, etc. Ensuite, par besoin évident de puissance, j'ai acheté un Hades 60 d'occasion avec lequel je n'ai eu que des problèmes de configuration et surtout de fabrication (trois envois chez le SAV APAK sur Paris ça fait mal au portefeuille !). Donc je l'ai revendu après l'avoir fait remettre à neuf une dernière fois puis ai acheté un Power Mac G4/466 sur lequel j'ai installé Magicmac. Je conserve donc mon Falcon pour Cubase audio et les démos principalement au côté d'un Mac pour Internet, le montage vidéo et l'utilisation de logiciels Atari type Calamus et Papyrus par exemple. Ah j'oubliais, j'ai aussi un MSX1 qui traîne dans un placard ! Je recherche d'ailleurs un MSX2 car j'ai plusieurs jeux sur ce support. Pourquoi êtes-vous resté fidèle aux machines Atari ? Je pense que c'est une question d'état d'esprit. J'apprécie beaucoup que des programmes exploitent au maximum les capacités d'une machine et ne se contentent pas de fonctionner avec les dernières évolutions du marché. Voir que l'on peut aller sur Internet sans disque dur avec 1 Mo de mémoire me plait beaucoup. Je trouve ça un peu "débile" en soi mais cela prouve que dire qu'il faut absolument le Pentium IV pour surfer est une aberration. Le contact privilégié que l'on peut avoir avec tel ou tel développeur du fait du micro marché est aussi très sympathique. On apprend beaucoup de choses sans s'en rendre compte. Aussi malgré le peu de monde utilisant encore ces machines, en cas de problème, il est rare de rester coincé, on trouve toujours une aide salvatrice, là où la moindre téléassistance PC vous coûte les yeux de la tête. Par contre, c'est vrai que ce n'est pas parfait, que l'on ne peut pas tout faire avec, dans de bonnes conditions. Mais bon, pourquoi aller chercher ailleurs si ça convient ? Et pourquoi cette passion pour les sasfépus ? Cela tient à plusieurs choses. Tout d'abord, parce que je ne me reconnais pas entièrement dans les nouvelles consoles, la mode du tout 3D n'est pas toujours une bonne chose. Certains types de jeu s'y prêtent bien mais pas tous. Un jeu de tir reste, pour moi, bien meilleur en 2D qu'en 3D. Idem pour les jeux de plates-formes. Je préfère largement un bon vieux PCKid sur Nec à Mario 64 par exemple. Ensuite, parce que j'ai découvert que ces sasfépus bénéficiaient d'une certaine actualité. De nouveaux jeux sortent sur certaines consoles (Vectrex, VCS2600, NeoGeo, MegaCD, etc.). C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à lancer Revival. C'est surtout parce qu'aucune revue ne daignait s'en faire l'écho. Et que pensez-vous de l'Amiga, et de sa communauté, en France et dans le monde ? Je la connais un peu. Je pense que ce sont de très bonnes machines, sans doute plus puissantes que nos Atari. L'Amiga a aussi ses domaines de prédilection. Par exemple sur Atari, il n'y a plus vraiment de nouveaux jeux alors que sur Amiga il en sort toujours (m'en fout je joue sur console ;-)). Par contre, malgré une activité peut-être supérieure, le fait qu'il y ait beaucoup d'effet d'annonce sans lendemain est plus préjudiciable que si on dit : il n'y a rien de prévu dans les prochains mois. Mais sur Atari on connait aussi le vaporware ! En fait ce qui est désormais sympa c'est le lien entre les deux communautés (symbolisé par l'Alchimie notamment). On ressent l'envie commune de perdurer et comme on dit toujours, l'union fait la force. Pourriez-vous nous parler de l'histoire récente des machines Atari (disons depuis 1993 ?) Ça coïncide avec la sortie du Falcon, la machine la plus aboutie de la Corp. La machine quasi parfaite, sans doute la première machine réellement multimédia. Par contre, c'est dommage qu'il n'y ait pas eu le Falcon 040 comme annoncé car la puissance fait défaut (malgré le DSP). Un TT est plus puissant bien que sorti avant. Mais le marché visé n'était pas le même. Le fait que des studios professionnels utilisent encore des Falcon et même des ST prouvent la qualité de ces machines. Ensuite, il y a eu quelques cartes accélératrices (Afterburner, Centurbo 1 et 2, Nemesis, etc.) pas toujours faciles à se procurer et ou à installer, de nouvelles machines comme le Milan 40 et les Hades, des cartes graphiques comme l'Eclipse. Pas grand-chose tout de même. Ce qui a fait le plus de mal est d'une part la mort de STMag et aussi l'abandon du Milan 2 qui s'annonçait très bon. On devrait voir arriver la CT060, la carte accélératrice ultime pour Falcon (fabriquée à seulement 150 exemplaires par contre) et une nouvelle machine XTos sur laquelle peu d'informations filtrent. Pourriez-vous nous parler de la communauté atariste actuelle, des fanzines, des dernières actualités ? La communauté est assez restreinte. Sur le fcsa on retrouve souvent les mêmes noms. D'un côté on peut se dire que l'on a conservé les meilleurs (ou les purs et durs, au choix ;-)). Côté news, certains logiciels sont régulièrement mis à jour (un grand merci aux auteurs qui font ça sur leur temps libre) et des petits nouveaux apparaissent. Le gros point noir est l'absence d'un véritable navigateur Web de qualité. Il en existe plusieurs, tous plus ou moins abandonnés avec chacun des bons points mais rien de folichon au final. C'est en partie pour cela que je suis passé sur Mac (hors de question de revenir au PC, j'ai déjà donné !). Et le futur de l'Atari ? Pas vraiment de futur à mon sens. Il faudra sans doute se contenter de rester au mode 68k car passer au PowerPC nécessiterait de tout refaire (ou presque). Seuls les logiciels commerciaux fonctionnant sous Magicmac ou Magicpc (je pense à Calamus) peuvent se permettre d'être reprogrammés. Ça limite donc les évolutions. Cela dit quand on voit la vitesse, en émulation 68k, de Calamus sur Mac, on se dit que l'on n'en a finalement pas forcément besoin. Il y a des projets (Aranym, etc.) pour porter le TOS sur n'importe quelle machine. Le gros problème est que quelques passionnés se lancent dans une aventure, d'autres font pareil d'un autre côté. Si la pluralité de projet est une bonne chose, cela risque de ne faire se mener à terme aucun projet. Ce qui serait dommage. Disons qu'il faut avoir la stratégie suivante : vivre au présent, ne pas se poser de questions, utiliser ses machines comme on l'a toujours fait. Rien n'empêche aussi de posséder plusieurs machines (PC, Mac, Amiga, Atari). C'est bien ce que je fais et on ne s'en porte pas plus mal. Il y a juste quelques fanatiques intégristes qui n'acceptent pas que l'on ne puisse pas utiliser une machine estampillée du logo au mont Fuji mais ça on s'en fout ! Et maintenant parlez-nous des sasfépus. Pourriez-vous décrire un peu la communauté des amateurs de machines alternatives dans le monde, évaluer les tailles des différentes communautés (ce que vous en savez) ? Je ne connais pas la taille mais elle est en tout cas insuffisante pour faire vivre un mag comme les Puces Infos ;-). Il y a vraiment de tout : le collectionneur de TOUT qui veut TOUT et de préférence sous blister (donc même pas pour y jouer mais juste pour l'avoir !), le collectionneur d'une machine en particulier qui veut absolument l'intégrale, le collectionneur occasionnel mais de préférence joueur qui prend ce qui lui passe sous la main, le moins cher possible, qui n'achète jamais une console neuve mais qui la veut en boîte et en bon état mais qui au final se retrouve avec un beau capharnaüm chez lui (c'est un peu moi ça !), le pur joueur mais qui ne s'exerce pas uniquement sur Xbox, PS2 ou GC ! Certains ont tendance à abuser en termes de prix, d'autres sont prêts à vous donner ce qu'ils ont. Il y a vraiment de tout mais gare à certains margoulins, un peu fieffés à mon goût... En fin de compte, peu s'intéressent aux nouveaux jeux sortant sur leurs machines, ils préfèrent récupérer les anciens qui ont souvent un meilleur empaquetage, donc qui présentent mieux sur les étagères. ;-) Comment des jeux pour des consoles parfois disparues depuis des années, arrivent-ils encore à sortir (et pour quel volume de vente) ? Certaines consoles comme la VCS2600 voient sortir plus de dix jeux par an, avec un empaquetage luxueux qui plus est. Les ventes sont en général limitées au nombre d'exemplaires édités. Souvent une centaine pour la Terre entière ! Sur d'autres consoles, les jeux sont fabriqués à la demande donc aucun souci pour se le procurer. La tendance à l'édition de deux versions : Deluxe (avec joli empaquetage en quantité limitée, et standard avec juste la cartouche du jeu sans empaquetage (moins cher donc) en quantité illimitée. Comment pensez-vous que cette communauté va évoluer ? (expansion ? disparition ? nouvelles machines annoncées au club Sasfépu ?) La disparition me semble improbable ne serait-ce que parce qu'aux États-Unis il existe plusieurs manifestations dans différents États, sur plusieurs jours ! Et comme on finit toujours par faire comme les Américains (ici en tout cas ce serait une bonne chose), il faut s'attendre à voir arriver des réunions, des salons basés sur le jeu vidéo alternatif. Mais pas sûr que ça grossisse énormément non plus. Pourriez-vous nous présenter votre fanzine Revival ? Il est super, achetez-le ! ;-). Non, sans blague, il existe depuis décembre 1997, dix-huit numéros sont déjà disponibles. Nous le sortons tous les trois mois en moyenne. On y trouve plein de bonnes choses : des nouvelles fraîches, des tests (anciens et nouveaux titres), dossiers, historiques, insolite, collection, adresses, astuces, etc. Au début 32 pages (ou 36) A4 en noir et blanc, depuis le No 12, format A4 plié, 48 pages, couverture et quatrième de couverture en couleur (type Pocket Magazine). Le prix au numéro est de quatre euros et l'abonnement pour quatre numéros est à quinze euros. Finalement, combien avez-vous d'abonnés pour chacune de vos revues ? Une bonne quarantaine en moyenne, plus quelques lecteurs "occasionnels". Vous écriviez régulièrement dans les (défuntes) Puces Informatiques. Comment avez-vous démarré, et comment c'est "de l'intérieur" ? J'ai démarré tout d'abord en leur envoyant chaque exemplaire de Revival paru. Ensuite, il est apparu naturel je pense, de par l'orientation des Puces Infos, que je prenne en charge la partie "news" pour sasfépus. D'autant plus que je faisais l'effort de commander à l'étranger (États-Unis, Allemagne, etc.) les nouveautés sur toutes ces merveilleuses consoles ! Franchement, ça a été une expérience excellente à tous points de vue, très enrichissante et puis ça permettait, de par la rémunération, de moins réfléchir sur les achats à faire. Il faut dire qu'acheter un jeu VCS2600 à plus de vingt dollars peut faire hésiter. Il me semble qu'il y a un RayXamber Junior. Comment faites-vous pour vous occuper de tout ? Et garder la motivation ? Honnêtement ? Pas facile ! Vraiment dur même parfois. En fait à un certain stade ça devient une course permanente, ça oblige à faire de gros progrès en termes d'organisation (j'en ai toujours à faire d'ailleurs ;-) et à optimiser son temps comme jamais. Ensuite, tout n'est plus question de volonté. Et pour le moment, il n'y a aucun problème de ce côté-là. J'ai parfois du mal à m'y mettre mais je m'y mets toujours. Et puis, notamment sur AtTOS, le fait d'avoir certains collaborateurs permet d'alléger quelque peu mon travail et aussi (et surtout dirais-je) de diversifier encore plus le contenu en offrant des points de vue parfois différents du mien mais que je respecte. Que pensez-vous des dernières consoles sorties et de l'évolution du marché ludique ? En fait le tout 3D ne m'intéresse que moyennement. OK, Star Wars sur GameCube est fabuleux. OK, j'ai adoré Doom ou Alien vs Predator à l'époque. Mais certains types de jeu ne m'intéressent pas en 3D. Aussi, il y a trop de jeu qui se ressemblent, trop de suites de la suite de la suite d'un même jeu. Je ne pense pas cependant que l'on peut présenter le manque d'originalité comme une tare propre aux nouvelles consoles car cela existait avant (combien de clones de Pacman ? de Space Invaders ?). D'ailleurs, notamment sur Dreamcast, les maracas, le tapis de danse, etc. sont de réelles bonnes idées. En fait, le seul point noir est que désormais il est impossible pour une petite structure d'éditer un jeu. Cela n'est possible que dans le domaine des sasfépus et la rentabilité, forcément, ne suit pas. De plus, pour atteindre un jeu de la qualité de Star Wars par exemple, il faut des moyens colossaux. Je regrette cette mainmise des grosses structures. Mais c'est quasi obligé de par l'expansion de notre passion ces dernières années. Cela dit, le cinéma par exemple laisse toujours la place à des oeuvres à petit budget, aux courts-métrages. Il faudrait y penser dans le jeu vidéo. On voit apparaître des kits de développement amateurs, Linux sur certaines consoles. Peut-être une bonne évolution pour l'avenir ? De quoi meurent les consoles/ordinateurs (au niveau du marché) et qu'est-ce qui fait que quelques rares élus survivent ? Au début, les journalistes venaient chez vous pour découvrir en exclusivité votre création. Si le produit était bon, il avait de grandes chances de marcher. Désormais, les journalistes (peut-on encore dans certains cas utiliser ce nom ?) ne bougent plus leur c.. de leur chaise devant leur machine et attendent de recevoir le jeu, les consoles gratuites et même parfois se voient offrir un "petit" voyage luxueux. On voit donc que tout est un peu faussé. Comment une revue peut-elle dire un mal fou d'un jeu d'un éditeur passant une publicité dans la même revue ? Une revue comme Tilt, malgré un grand nombre de publicités, se permettait de détruire un jeu s'il n'était pas bon. Mais maintenant ? A part les revues ACBM garanties sans publicités, je ne vois pas trop d'où une solution pourrait venir. La survie n'est plus liée aux capacités de la machine. Il faut que les éditeurs suivent. Mais il semble y avoir des accords pas très sains. Pourquoi finalement une console américaine comme la Jaguar d'Atari n'a pas bénéficié du même soutient que la XBox, elle aussi américaine. Que certains éditeurs japonais ne daignent pas sortir des jeux sur des consoles américaines, c'est de "bonne" guerre mais il semble apparaître clairement que Microsoft fait plus le poids financièrement, a beaucoup plus d'influence qu'Atari... Tout cela est dommage mais il faut faire avec. Il faut je pense éviter que le marché console fasse comme celui des ordinateurs. J'ai aussi un peu peur que les consoles deviennent des micros : modem, internet, clavier, etc. On risque de ne plus trop faire la différence et les consoles disparaîtront à nouveau, comme en 1984. Maintenant, sans limitation de machines et de nombres, quels sont vos jeux préférés ? Ouille, la colle ! J'en ai plein. :-) Comme ça, sur l'instant : Gunhed (PC Engine Nec), Space Invaders (VCS2600), Motoroader Mc (Nec), Spriggan (Nec), Rayxanber 2 (Nec), Dracula X (Nec), Y's 4 (Nec), Radiant Silvergun (Saturn), Samba de amigo (Dreamcast), Final Match Tennis (Nec), Bomberman (Nec et Saturn seulement), View Point (NeoGeo), Metal Slug 3 (NeoGeo), Shark Shark (Intellivision), Burgertime (Intellivision), Cabbage Patch kids (Coleco), AD&D (Intellivision), Sin on Punishment (N64), Tempest 2000 (Jaguar), Zelda (Super Nintendo), Final Soldier mode 2 et 5 minutes (Nec), Kick Off (ST et Amiga), Choplifter (Master system), Crazy Taxi 2 (Dreamcast), Panic Bomber (Nec), Tengay Makkio Kakkuto (Pc-FX), Mine Storm (Vectrex), Ghost'n Goblins (toutes machines) et d'autres mais je ne les ai pas en tête. Et vos machines préférées ? La Nec PC Engine évidemment : la meilleure de toutes ! Après, j'ai un faible pour la Vectrex, l'Intellivision (ma première console !), la Saturn. J'avoue adorer la Dreamcast aussi en ce moment mais ce sera peut-être passager qui sait ? Et sur CD32/Amiga/CDTV, quels jeux vous ont marqué ? Je n'ai joué que sur Amiga CD32 : Project-X est plutôt bien (mais ça ne vaut pas un jeu de tir Nec !). Sinon, à vrai dire, les autres que j'ai ne me fascinent malheureusement pas... Ça fait trop jeu "micro" et je n'aime pas trop ce style quelque part. Pourriez-vous nous parler de la mystérieuse Cubo CD32, que nous avons par exemple pu voir à l'Alchimie de l'an passé ? Eh bien, il faut lire Revival ;-). En fait ce n'est ni plus ni moins une CD32 sur laquelle on adapte un système pour la connecter à la norme Jamma de l'arcade. Une société a réalisé quelques jeux pour l'arcade (trois je crois). Comme ce système n'apporte pas de caractéristiques nouvelles à la console on peut tout à fait utiliser ces jeux sur une CD32 classique ! Et vice-versa d'ailleurs ! Une réelle curiosité en tout cas. On annonce des nouveaux Amiga (ou compatibles), avec des PowerPC puissants, des systèmes d'exploitation refaits à neuf, et qui pourront accepter du matériel standard... Vous seriez partant ? Pas dans l'immédiat : il faudrait beaucoup de choses en fait. Être sûr que je pourrai tout faire aussi bien qu'avec mon Mac (montage vidéo, Internet, etc.). Sinon je resterai sur Mac + Atari, le couple infernal pour moi ! Mais je ne dis pas non, je suis toujours prêt au changement ! Votre jeu idéal, ce serait quoi pour vous ? Un jeu de tir interminable, avec des passages de folie, hyper technique, musique béton, intérêt grandiose et de préférence à défilement vertical. Un Spriggan puissance 50, quoi ! Aussi un jeu qui contiendrait des centaines de mini-jeux jouables jusqu'à dix ou douze (comme le Bomberman sur Saturn !) : jeu de voitures dans un circuit à la Super Sprint, jeu de foot en voiture, casse-briques à quatre joueurs ou plus, bref plein de petits jeux excellents lors de soirées entre copains par exemple. Il y a peu on à jouer à sept à Bomberman puis à quatre au jeu de foot incorporé dans Motoroader Mc (jeu de voiture à la base rappelons le). Eh bien, on s'est surpris à y jouer plus de 2 heures d'affilée. Pour un "jeu dans le jeu" qui doit tenir même pas 100 ko... Plutôt que de sortir des jeux de plusieurs gigas, les éditeurs feraient mieux de faire plus "simple" parfois. Pour vous joindre, ou pour s'abonner, on fait comment ? J'ai un site Web désormais ou il n'y a qu'à remplir un formulaire d'abonnement (merci au passage à Paul Caillet qui réalise le site). Sinon, par courriel rayxamber@acbm.com ou sinon par voie postale chez Cyril Denis, 8 Bd Louis Lumière, 42000 Saint-Étienne. Une question qui m'a échappé, et à laquelle vous voudriez répondre ? Non, je n'en vois pas ! Un dernier mot pour nos lecteurs ? Le plus important est de garder sa motivation, son esprit "jeune" même si l'on est dans la vie active, débordé, avec quinze enfants (j'exagère un peu ;-), etc. On peut aussi se retirer à tout instant mais la moindre des choses est d'avertir et de dire "au revoir", ce que n'ont pas toujours fait des personnes à qui un certain nombre de gens avaient fait confiance... Ne pas forcément faire beaucoup de choses mais les faire à fond. J'aime mieux par exemple ne plus sortir Revival que tous les six mois mais un numéro béton, que plusieurs numéros sans saveur, inintéressant, etc. Du fait de nos structures, de notre micromarché, il faut se concentrer sur la qualité. Pas la peine d'avoir trois ou quatre navigateurs Internet et aucun de vraiment à la hauteur (comme sur Atari par exemple malheureusement). Sinon, jouez à fond et profitez de la vie ! A tout bientôt pour la prochaine Alchimie !
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