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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de HyperBook (version bêta)
(Article écrit par The Duke et extrait d'Amiga News - mai 1991)
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HyperBook, l'hypermédia à la portée de tous
Cando et UltraCard nous avaient déjà sensibilisés à la notion d'objets au travers de leurs langages
et de leurs fonctionnalités respectives. Bientôt un autre logiciel, basé sur la même approche fera
son apparition : HyperBook de Gold Disk.
Les pages et les objets
Ce logiciel repose sur la notion de "pages" (ou de carte dans Cando et UltraCard) sur lesquelles des
objets d'apparences diverses viennent prendre place.
Les pages et les objets sont indépendants les uns des autres et peuvent déclencher des actions respectives
telles que :
- Visualiser un texte.
- Visualiser une image.
- Se rendre à une page précise contenant ses propres objets.
- Rendre un objet précis inactif et invisible ou le réactiver.
- Exécuter une commande DOS.
- Exécuter une commande ou un script ARexx.
Pour ce faire, HyperBook nous propose différents types d'objets (fig. 1) :
Les boutons carrés ou rectangulaires, pouvant contenir une image ou du texte, et dont les teintes de
fond, de contour et d'ombre portée sont paramétrables.
Des boîtes de textes, de propriétés identiques permettent d'afficher du texte avec une multitude
de réglages possibles, que je n'avais pas encore rencontrés dans de telles applications.
Des formes (fig. 2), créées à partir d'une palette flottante d'outils contenue dans le logiciel.
Chaque forme est indépendante et redimensionnable à souhait.
Les outils proposés sont les suivants :
- Carré/rectangle.
- Cercle/ellipse.
- Dessin à main levée.
- Polygone.
- Droite.
- Carré clignotant (si si vous avez bien lu !).
- Quatre tailles de brosse.
- Et une bascule contour/forme pleine.
Une page d'HyperBook doit obligatoirement être créée en moyenne résolution (640x256) ou en haute résolution
(640x512), de fait la palette ne peut excéder 16 couleurs, mais cette contrainte ne concerne que la
structure dc la page, car HyperBook peut afficher toutes les résolutions courantes de l'Amiga.
Les listes, contenues dans une boîte agrémentée d'un ascenseur, permettent la visualisation d'items
indépendants les uns des autres et de couleurs différentes si nécessaires.
Les boîtes à images peuvent, elles, contenir sur une surface pouvant couvrir la page entière, une
image préalablement découpée sur le dessin de votre choix et de définition quelconque, HyperBook
se chargeant du calcul de la nouvelle palette dans une de ses deux définitions possibles,
ce qui n'est pas toujours heureux... Ces boîtes peuvent ensuite, avec leur contenu, être redimensionnées
à tout instant ce qui est très pratique.
Enfin, pour finir, le dernier objet est la page elle-même, pouvant se vêtir d'images, de textes, ou
de dessins. Le passage d'une planche à une autre pouvant se réaliser à l'aide de multiples effets de
transition dont certains sont supérieurs à Amiga Vision.
Ergonomie et rapidité
HyperBook, très inspiré d'HyperCard sur Macintosh, est d'une ergonomie très conviviale et simple,
ce qui permettra au débutant de le maîtriser en quelques heures. Il
propose d'ingénieux outils tels :
- Un album, permettant le stockage des objets.
- Des outils de navigations de pages en pages comme Cando.
- La possibilité de grouper des objets entre eux la création d'objets par défaut (très
utile pour gagner du temps).
- La possibilité d'utiliser l'éditeur de texte ou de dessin de son choix depuis le logiciel.
- La visualisation des liens entre objets.
HyperBook est rapide, plus rapide que Cando et Amiga Vision. De plus, comme Cando, les scripts, les objets
et les pages peuvent être compilés.
Il y a un mais : il n'y a apparemment pas de langage dédié derrière, comme UltraTalk de UltraCard où les
200 commandes puissantes de Cando. Pas question de déclaration de variable ou de champs. Les objets
sont réduits à leur plus simple et superbe existence !
En effet, le logiciel mise tout sur ARexx par le biais de commandes et de macros exécutables
par chaque objet.
Bilan
Malgré cela, je conseille HyperBook à tous ceux qui souhaitent aisément réaliser des applications de
qualité dans les domaines de l'éducation (encyclopédie interactive, livres d'images parlant, cours
de géographie, etc.) de la présentation assistée par ordinateur (borne interactive informative,
conférence, etc.) où la programmation par objet offre une simplicité d'utilisation supérieure à
Amiga Vision.
Si, convaincu par la puissance des interfaces objets vous souhaitiez aller plus loin, Cando est
à votre disposition et bientôt Fondation, le successeur d'UltraCard Plus.
A l'étranger, le prix de HyperBook est inférieur à 1000 FF. A ce propos je m'interroge actuellement,
et je ne suis pas le seul, sur le prix d'Amiga Vision en France. En effet, le logiciel est diffusé
au prix de 99 dollars aux États-Unis et a fait l'objet d'une offre à 69 dollars récemment par
Commodore, en Grande-Bretagne. Son prix est de 99 livres... Vous avez fait votre calcul ?
Bien, alors pourquoi est-il diffusé à 2990 FF en France ? Et quelle est la règle de marketing cocardier
qui nous vaut une telle incitation au piratage ? Pourquoi, alors qu'Amiga Vision
nous est présenté comme le "BASIC pour tous", n'en faite un produit que pour quelques-uns ?
Et s'il est dit selon la règle basale du marketing d'école "qu'un produit peu cher ne vaut rien",
alors que penser du logiciel HyperCard d'Apple qui, lui, est gratuit alors que supérieur en fonctionnalité ?
Nom : HyperBook (version bêta).
Développeurs : AHA! Software.
Éditeur : Gold Disk.
Genre : création multimédia.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : moins de 1000 FF.
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