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Test de Homeworld
(Article écrit par Serge Alves - décembre 2008)


Homeworld est-il un jeu incontournable sur MorphOS ? Quand on connaît le jeu, la réponse est évidente. C'est pour cela que je vais tenter de vous le faire découvrir.

Homeworld fut développé par Relic sur Windows en 1999. Son code source ayant été ouvert, un portage a pu être effectué pour MorphOS par notre vedette de la 3D : j'ai nommé l'excellent et talentueux Michal Wozniak alias "Kiero".

Installation

Parce qu'il faut bien débuter par l'installation pour y jouer, alors penchons-nous rapidement sur cette étape. Bien que l'installation n'ait rien de bien compliqué, il est fortement conseillé de suivre pas à pas les instructions décrites dans le fichier "readme" rédigé par Michal Wozniak. Pour fonctionner correctement, Homeworld nécessite MorphOS 2.x, la powersdl.library v12.1, une Radeon 9250 et 100 Mo de mémoire.

Ce portage est totalement gratuit néanmoins, vous devez tout de même acheter la version Windows pour récupérer les fichiers de données. Il vous en coûtera environ dix euros un peu partout sur le Net. Malheureusement, on ne peut se contenter de récupérer les données sur le CD d'installation directement sur MorphOS comme c'est le cas pour la majorité des portages. Pour Homeworld, une installation préalable sur Windows est nécessaire. Après avoir installé le jeu sur Windows et appliqué la mise à jour en version 1.05 indispensable et préconisée dans le "readme", il vous suffira de copier les quatre fichiers voulus (Homeworld.big, HW_Comp.vce, HW_Music.wxd et Update.big) vers le dossier contenant l'exécutable sur MorphOS. Pour conclure l'installation, je vous conseille fortement de télécharger les vidéos des cinématiques au bon format pour les portages SDL car celles présentes sur le CD fonctionnent uniquement avec le lecteur original de Relic.

L'installation étant terminée, préparez-vous aux montées d'adrénaline qui s'apprêtent à affluer dans votre cerveau.

Scénario

L'univers de ce jeu est clairement l'espace. Homeworld possède tous les ingrédients pour vous faire vivre une grande aventure digne d'une série de SF palpitante.

Quand vous démarrez une nouvelle partie, une introduction en animation vous raconte l'histoire de ce peuple vivant sur une planète nommée Kharak. Attendez-vous à bientôt défendre ce peuple comme s'il était le vôtre. On apprend alors que, suite à une découverte archéologique extraordinaire dans les déserts arides de Kharak, les autochtones appelés Kushans obtinrent la preuve de ce qu'ils imaginaient depuis la nuit des temps. Cette découverte fut ni plus ni moins qu'un vaisseau spatial géant confirmant leur origine extra-Kharakienne. Enfouie dans les ruines au coeur de ce vaisseau, ils découvrirent une stèle gravée représentant une carte galactique. Sur cette carte, un nom figurait : Hiigara. Il s'agissait de leur planète d'origine, soit en anglais leur "HomeWorld". Cette découverte chamboula leur civilisation à un tel point qu'ils ne résistèrent pas à l'envie de reconstruire une nouvelle flotte spatiale afin de partir à la recherche de leurs racines.

Homeworld Homeworld
La stèle et le vaisseau trouvé

Soixante ans après cette fantastique découverte, vous vous apprêtez à inaugurer la nouvelle flotte composée d'un vaisseau mère gigantesque, ainsi que de ses nombreuses équipes destinées à assurer la recherche, la prospection de ressources, les éventuelles opérations de défense, etc. Votre nouveau rôle est loin d'être insignifiant dans cette nouvelle aventure, puisque vous allez endosser la responsabilité de chaque décision. En somme, vous serez l'amiral de la flotte.

Homeworld
Le vaisseau mère des Kushans

L'introduction passée, je vous conseille fortement de faire un tour par les tutoriels. Vous devez vous entraîner à la maîtrise de cette flotte immense. Vous verrez que la prise en main de votre poste se fera très naturellement, au fur et à mesure de ces missions d'apprentissage. Bientôt vous aurez l'impression d'avoir toujours commandé cette flotte. Le contrôle des divers équipages n'aura plus de secrets pour vous.

Après la prise en main des commandes principales du jeu à travers les missions d'entraînement, vous êtes enfin prêt à commencer l'aventure. Vous débutez donc la première mission en orbite de Kharak et vous vous éloignez légèrement pour tester les équipements destinés aux bonds dans l'hyperespace. Le premier bond de test étant réussi, la grande aventure à la découverte d'Hiigara peut commencer. Vous donnez l'ordre d'exécution d'un nouveau bond à travers l'hyperespace, et là, au lieu de vous porter vers la périphérie de votre système stellaire, pour enfin sortir vers l'espace intersidéral, une erreur de saut va changer votre destinée, en vous ramenant de nouveau en orbite de Kharak. C'est ainsi que vous allez découvrir par vos propres yeux l'horreur qui vient de s'abattre sur votre planète. Votre monde a été entièrement mis à feu et à sang. Il ne reste maintenant plus rien sur Kharak. Plus de vie, plus de trace de votre civilisation. Tout a brûlé. Qui a pu commettre une telle horreur, une véritable tentative de génocide ? Une chose est sûre, le départ de votre flotte ne semble pas être bien accepté par une race technologiquement évoluée et totalement inconnue.

La colonie qu'abrite votre vaisseau mère ainsi que quelques unités cryogéniques flottant dans l'espace sont maintenant les seuls représentants de votre peuple. Vous n'avez maintenant plus le choix. Ce qui devait être une mission d'exploration, vient de se transformer en mission de sauvetage de tout un peuple. Bien que Hiigara reste votre destination, c'est maintenant dans une ambiance de terreur que vous débutez ce voyage au lieu de l'enthousiasme qui vous animait jusque-là.

Homeworld
Vue générale

Passage à l'action

Soyez prudent car vos ennemis inconnus ne seront maintenant jamais très loin. Ces êtres semblent insensibles et croyez-moi, ils ne vous feront pas de cadeaux. Ils sont imprévisibles et impitoyables. Leur force de frappe semble diabolique. Si je peux vous donner quelques bons conseils, ne laissez jamais très longtemps votre vaisseau mère sans garde, sa perte représenterait la fin immédiate de la partie. Faites des recherches technologiques pour construire des nouveaux équipements et ne gaspillez pas vos crédits n'importe comment, car ceux-ci sont indispensables pour construire des nouvelles unités de combat, de recherche, de prospection et de collecte des ressources présentes dans les astéroïdes.

Homeworld Homeworld
Le collecteur de ressources et la construction d'engins

A partir de maintenant, il n'est plus question de rigoler. Vos nerfs seront mis à rude épreuve. Il vous faudra prendre les bonnes décisions et vite pour que vos missions se terminent bien. Vous aurez par moments le sentiment qu'il ne se passe pas grand-chose, alors profitez de ces courts instants pour faire le point sur votre situation, donner des ordres de maintenance, de construction d'équipements, de prospection et récolte de ressources et soyez attentif à la suite de votre aventure. Ces semblants de trêve ne durent jamais bien longtemps.

Vous pouvez donc jouer pour les Kushans mais aussi pour leurs adversaires, les Taiidans, ce qui double la durée de vie du jeu. Les 26 vaisseaux disponibles pour chacun des camps sont très similaires dans leur fonction, même s'ils diffèrent dans leur forme.

Homeworld Homeworld
Les combats

Avec cette brève introduction dans le jeu, vous pouvez constater que Homeworld possède un scénario riche et totalement envoûtant. Ce ne sont pas moins de 16 missions par clans qui vous immergeront alternativement dans le stress, l'angoisse, la joie et le calme. Tout un programme émotionnel ! Pour agrémenter le tout, des missions individuelles et complètement paramétrables sont jouables contre d'autres humains ou des ennemis gérés par l'ordinateur.

L'innovation du jeu

Homeworld vous propose une révolution dans le style de jeu "stratégie temps réel" ou STR. En effet, l'environnement du jeu est totalement en 3D. En cela Homeworld est un véritable pionnier, car c'est lui qui a introduit ce type d'environnement dans les jeux STR.

Homeworld vous offre la liberté de vous déplacer dans n'importe quelle direction puisque l'univers dans lequel vous évoluez est un volume tridimensionnel et donne l'illusion d'être quasi infini.

Le moteur 3D est très bien fait et agréable à manipuler. Votre point de vue, "la caméra", orbite autour de l'objet de votre choix, et ce, à la distance que vous désirez. Ainsi si vous êtes sur votre vaisseau mère, vous pouvez tourner autour de lui dans tous les axes et ainsi scruter son environnement proche comportant votre flotte. Si vous vous éloignez du vaisseau mère avec un escadron de combat, votre point de vue peut aussi bien rester en orbite du vaisseau mère pour que vous puissiez voir votre escadron partir, comme se déplacer autour de l'escadron et ainsi vous donner la possibilité d'admirer le reste de la flotte devenir de plus en plus petite au fur et à mesure que vous vous éloignez de celle-ci. Ne vous attardez tout de même pas trop à admirer le paysage car le danger est souvent imminent.

Votre carte radar 3D obéit aux mêmes règles que la caméra pour vous fournir un repère spatial en fonction de l'objet que vous avez sélectionné. Pour les déplacements dans cet univers, vous choisissez un point sur le plan de l'horizon et en suite vous indiquez l'altitude souhaitée en maintenant la touche "Shift" enfoncée. Autant vous dire que c'est enfantin, même s'il faut en certain entraînement au début.

Homeworld
La carte en 3D

N'oubliez pas que dans cet univers en trois dimensions vos ennemis peuvent vous attaquer de toute part. Cela a pour conséquence une obligation d'acquérir des nouveaux réflexes en comparaison aux jeux se déroulant en 2D ou en 3D isométrique. Une surveillance sur les trois axes est donc indispensable pour prévenir une attaque qui pourrait surgir de toute part.

D'un point de vue technique

Le jeu tourne très bien avec tous les détails graphiques à fond en 1280x1024 sur un Pegasos II équipé d'un PowerPC G4 1 GHz et une Radeon 9250. Vous êtes accompagné ponctuellement d'une voix ainsi que des sous-titres et de scènes cinématiques, qui vous guident dans l'action. Malheureusement, la version française qui est déjà déplorable et planteuse sur PC, ne fonctionne carrément pas avec notre portage. Quant à la version anglaise, tout se passe bien, mais dans ces conditions, il vaut mieux connaître un minimum d'anglais, pour ne pas perdre trop de temps à comprendre des informations souvent cruciales que l'on vient de vous donner vocalement et par écrit. Sans une compréhension rapide de ces messages, le jeu pourra durer des années et vous donner des crises de nerfs.

Les graphismes sont très beaux pour un jeu de 1999. L'aspect graphique de Homeworld est plus peaufiné et joli que ceux des jeux de combat dans l'espace sur nos machines, comme la série des Freespace. Les vaisseaux sont nombreux, riches en détails et couleurs, et vont jusqu'à cracher des gerbes de fumées pendant les propulsions, ou encore en cas d'endommagements aux combats. L'univers spatial est bien entendu loin d'être du vide. Ce sont de douces voluptés gazeuses, corps célestes et autres galaxies qui vous servent de cadre de jeu. L'ensemble graphique est de très bon niveau et le style a été très bien soigné pour vous offrir une ambiance unique. La richesse graphique n'impacte aucunement les performances, ce qui est très agréable.

On peut jouer en mode fenêtré ou en plein écran. Je vous conseille le mode plein écran. Pour cela, lancez le jeu depuis un Shell en utilisant l'option "/1280". Ceci vous ouvre un écran en 1280x1024. Si vous souhaitez d'autres résolutions, je vous conseille de consulter le "readme". Je vous conseille aussi de désactiver certaines commodités comme Dragon ou Lucy à fin d'éviter certains éventuels désagréments dus aux divers raccourcis clavier, qui peuvent vite vous faire sortir du jeu.

Le son est loin d'être le parent pauvre de ce jeu, puisque en plus des voix régulièrement présentes, un ensemble de musiques d'ambiance plus ou moins stressantes, angoissantes, ou bien apaisantes vous accompagnent tout au long du jeu, pour vous maintenir immergé dans l'univers de Homeworld. L'effet est 100% réussi. La palme revient à la superbe adaptation du chant grégorien Adagio Pour Cordes que l'on retrouve à plusieurs reprises.

Homeworld satisfera sans aucun doute les habitués du genre par ses richesses graphiques, sonores, son innovation en jouabilité et son scénario béton. En ce qui concerne les débutants dans les STR, ces derniers auront aussi la possibilité de profiter de ce chef-d'oeuvre, car la difficulté du jeu est très progressive et même sans aucune expérience antérieure, on peut vite devenir un spécialiste de Homeworld.

En conclusion

Si vous aimez la science-fiction et les "space operas" en tout genre, je vous garantis des longs moments d'adrénaline et de plaisir en jouant à Homeworld. En ce qui me concerne, j'ai adoré incarner le rôle de l'amiral d'une telle aventure faisant souvent un parallèle avec Bill Adama dans Battlestar Galactica.

Nom : Homeworld.
Développeurs : Relic Entertainment.
Éditeur : Sierra Entertainment.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1999, adapté en 2008 sur MorphOS.
Configuration minimale : machine sous MorphOS 2.0, PowerPC G3/600 MHz, 100 Mo de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 8,5/10.

Les points forts :

- Richesse du scénario.
- Graphismes très détaillés pour un jeu 3D de 1999.
- Jouabilité très agréable et innovante pour l'époque.
- Ambiance sonore très réussie.
- Jouable en campagne ou en missions individuelles.

Les points faibles :

- L'installation est légèrement laborieuse.
- Le jeu multijoueur en réseau n'est pas présent.
- La version française ne fonctionne pas.


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