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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Hell Raisers
(Article écrit par Jean-Marc Demoly et extrait de Joystick - janvier 1990)
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Libérer une planète futuriste envahie par des terroristes... Exocet Software voit loin dans l'avenir et c'est sombre...
Entrer dans l'enfer
Seul, vous êtes tout seul dans dans ce jeu d'action, avec cette mission ultra-importante pour le reste de
l'humanité et de la galaxie toute entière. Dans Hell Raisers, vous devez sauver la planète Hazbal, en
anéantissant tous les "hell raisers" (c'est le nom de vos adversaires) qui s'en sont emparés.
Hazbal est un point stratégique dans la galaxie car elle est à la jonction de toutes les routes commerciales
de cette époque. Il est donc impératif que vous alliez libérer cette planète de ces infâmes colonisateurs.
Armé de vos engins de combats standard, de votre pistolet laser Jimson MK III (je ne sais pas si c'est important
le "III", mais je suis sûr que c'est la toute dernière version, vu la gueule qu'il se tape !) et de votre
croiseur cuirasse Wasp (quel programme !), vous êtes le seul membre du corps des "Libérateurs" capable d'accomplir
cette mission. Alors allez-y foncez !
Plates-formes et tir
Selon la documentation, il paraît que le jeu se déroule en deux parties, d'une part un jeu de tir
à défilement horizontal et d'autre part un jeu de tableaux où vous dirigez votre "Libérateur" sur l'écran
(voire deux Libérateurs car on peut y jouer à deux simultanément). N'ayant pas réussi à atteindre la seconde
partie du jeu (celui-ci étant loin d'être intéressant !), je ne vous parlerai donc que de la première
partie le jeu de tableau.
Vous êtes dans des couloirs peuplés d'ennemis où vous devez rejoindre le conduit menant à votre vaisseau.
Cette partie n'est pas particulièrement réussie. Certes, l'animation de votre guerrier futuriste est d'une
bonne facture, mais des bogues incessants viennent perturber votre progression (vous mourrez sans
savoir pourquoi !). Ceci est franchement agaçant. En outre, le jeu doit être rechargé à chaque
fois que vous mourrez...
Une autre chose m'a gêné : cette première partie ne possède pas de défilement, ainsi lorsque
vous êtes à un bout de l'écran, un ennemi peut très bien arriver et vous détruire sans que
vous ne puissiez rien faire.
La musique numérisée d'introduction est excellente, mais elle disparaît dès que l'on rentre dans
le vif du sujet, dommage. Les sons sont également numérisés mais ils semblent avoir été échantillonnés au
taux le plus bas.
NDLR : Le deuxième jeu vous met aux commandes du vaisseau depuis lequel vous devez détruire tous
les navires ennemis qui viennent à votre rencontre.
Hell Raisers n'est donc pas un très bon jeu, d'autant plus que le scénario est complètement bidon et que
l'intérêt laisse grandement à désirer. Si vous pouvez l'éviter, alors évitez-le.
Nom : Hell Raisers.
Développeurs : Martin Bysh, Gary Felix.
Éditeur : Exocet Software.
Genre : jeu d'action.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 3,5/10.
Les points forts :
- Jouable à deux simultanément.
- L'animation du personnage.
- La musique d'introduction.
Les points faibles :
- On meurt sans savoir pourquoi.
- On recommence tout le jeu à chaque fois que l'on meurt.
- Piêtre qualité des bruitages.
- Le champ de jeu est réduit.
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