Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 29 mars 2024 - 16:42  

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Test de Genetic Species
(Article écrit par Arnaud Marchal et extrait d'AcidOzine - août 1998)


Ah, je bave ! Je viens de voir le plus beau jeu de la décennie, le meilleur jeu jamais conçu, mais surtout la plus belle introduction du monde jamais vue. Non, je n'ai pas succombé au charme, euh pardon, à la laideur et à l'épouvantable odeur d'un PC en provenance de Chine, ce n'est pas non plus sur une PlayStation ; ah, serait-ce une Nintendo 64 ? Eh, mais vous vous croyez où là, c'est toujours un AcidOzine que vous avez entre les mains, et non un Generation 4 ou autre PlayMag !

L'introduction

Pour en revenir à ce jeu, c'est tous simplement le meilleur que j'ai connu et d'ailleurs cela faisait environ un an que mon frère me bassinait avec des versions démos de plus en plus soignées (pour une fois qu'il ne me bassine pas pour rien...). La séquence d'introduction est, comme je le disais plus haut, la meilleure du siècle. Elle a été produite avec LightWave et est fluide et au pixel près (sur A1200 avec 68040 et lecteur CD x16) et, en plus, elle est dans le style TV/Cinéma 16/9e qui vous immerge totalement. Elle montre le voyage et l'arrivée d'un soldat de la CFA (que vous représentez), en provenance de la Terre, à qui on a fait appel pour se débarrasser de la vermine alien nommée Cantex, votre première mission sera d'abord d'infiltrer leur base lunaire.

Genetic Species Genetic Species

Plus qu'un clone de Doom

Après avoir longuement bavé derrière le moniteur, je m'essaye au jeu, encore un à la Doom-like (ou Quake-like...) allez-vous me dire, et je suis vraiment d'accord. C'est toujours des couloirs avec des gars à buter mais le jeu grouille d'améliorations çà et là, ce qui en fait un produit complètement novateur.

Deux éléments qui m'ont d'abord frappé sont la musique stressante (il ne faut pas être claustrophobe), et le fait de pouvoir changer de corps, à tout moment, grâce à une option de transfert de personnage. Cela est très utile, par exemple, quand on se fait attaquer et qu'il ne reste plus beaucoup de munitions, on peut prendre le corps de celui qui nous tire dessus et on voit alors notre ancien personnage s'effondrer sur le sol. Cette possibilité est très originale et impressionnante.

Genetic Species

Ce qui est vraiment intéressant, c'est que l'on peut prendre n'importe quel corps (de l'ouvrier de base au zombie invisible en passant par une vilaine araignée qui rase le sol !). Les ennemis sont très variés et disposent d'une intelligence artificielle considérable, certains se cachent par exemple derrière un mur pour vous attaquer par surprise. En général, dès qu'un ennemi est blessé, il fuit et revient parfois avec du renfort ! Des munitions et divers bonus (de vie, des disques, un bébé mort...) jonchent le sol et il faut souvent ne pas en rater afin de se remettre d'aplomb après une lutte acharnée. Des zones d'accès réservées sont aussi de la partie : on peut y entrer soit à l'aide de clés, soit en y accédant sous les traits de certains personnages (ouvrier, scientifique...).

L'ambiance est excellente, on prend plaisir à se perdre pour admirer les décors qui ont été bien travaillés, jusque dans le dessin très original de certaines portes. Les programmeurs et les graphistes ont fait des miracles pour pousser le moteur graphique qui est, en théorie, proche de celui d'un Wolfenstein 3D, vers un niveau technique que même Quake ne pourrait suivre sur certaines options, en particulier les jeux de lumière. Les armes sont également bien étudiées et d'une variété surprenante (perceuse, venin, fléchettes...). Les explosions engendrées par les grenades sont tout à fait splendides et la fumée quand vous lancez une roquette est sublime ! Le côté graphisme est ainsi d'un niveau exceptionnel.

Genetic Species

Pour en venir aux musiques, je vous recommande un A4000 car il dispose d'un connecteur pour la lecture des CD audio et il permet de ressortir les bruitages (de toute beauté) et les musiques qualité CDDA. L'A1200 ne dispose pas de ce connecteur et il faudra donc bidouiller pour tout ressortir en même temps.

Dans le bain

Dans la première mission, il faut traverser de longs couloirs truffés d'ennemis, monter et descendre aux autres étages par le biais d'ascenseurs, le but étant de faire exploser les réacteurs et de se sortir de ce merdier en moins de 20 secondes. Sur ce, il faut impérativement repérer le parcours de retrait sinon ça vous explose à la tronche sans que vous ayez le temps de capter. Si vous voulez un bon conseil, avant d'aller faire tout sauter, activez le plan en appuyant sur la touche "verrouillage majuscule" et n'oubliez pas de faire le ménage sur votre chemin auparavant, j'entends par là que vous devez tuer absolument tout le monde pour qu'aucun ennemi puisse vous ralentir durant votre fuite. Mais bon, si vous en arrivez là, vous êtes déjà balaise et vous avez certainement une longue expérience dans ce type de jeux !

Attention, si vous arrivez jusqu'à la fin du premier niveau, n'ayez pas les chevilles qui enflent car ce n'était qu'un entraînement (ou presque) par rapport à ce qui vous attend ! Faut pas rêver, ils n'ont pas mis trois siècles à boucler ce jeu pour qu'on puisse le terminer en moins de deux jours ! Le jeu est ainsi difficile mais si vous procédez petit à petit (en sauvant par exemple vos parties régulièrement), vous devriez vous en sortir.

Genetic Species

Pour conclure

Pour conclure, je ne sais plus quoi dire ! Ah si, on est trois sur Mâcon à bosser sur AcidOzine et on compte se payer chacun Genetic Species tellement on a tous adoré et qu'on ne peut plus s'en passer ; c'est d'ailleurs devenu notre premier sujet de discussion lorsque l'on parle Amiga (j'avoue que l'on parle parfois, c'est très rare, d'autre chose que de l'Amiga). Genetic Species offre le meilleur d'un jeu d'action 3D avec un niveau graphique et sonore extrême et le tout fonctionne très bien sur un simple 68030.

Nom : Genetic Species.
Développeur : Marble Eyes.
Genre : jeu de tir subjectif.
Date : 1998.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 8 Mo de mémoire.
Configuration souhaitée : Amiga AGA ou RTG, 68060, 16 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 279 FF (42 euros).

NOTE : 9,5/10.

Les points forts :

- Ambiance.
- Musique CDDA.
- Graphismes et bruitages top.
- Compatible CyberVision64.
- Possibilité de changer de corps.
- Nombre et beauté des ennemis.
- Les explosions sont magnifiques.
- Fluide sur un 68030.

Les points faibles :

- Rien Niet Nothing.


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