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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Fury Of The Furries
(Article écrit par Noëlle Béronie et extrait de Tilt - décembre 1993)
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Furieuse, je suis furieuse ! Non pas parce que ce jeu est mauvais, bien au contraire :
il est génial. Les Tinies, espiègles héros du programme, m'ont tellement tourné la
tête que, depuis que j'ai quitté mon ordinateur, j'ai les nerfs en boule, toute
furax de ne plus pouvoir jouer ! Le grand jour est enfin arrivé : n'hésitez plus à vous
fâcher tout rouge et lancez-vous dans "la furie des furries".
Fury Of The Furies est un jeu de plates-formes où vous incarnez un seul personnage : un Tiny
capable, à l'aide d'anneaux magiques, d'utiliser quatre pouvoirs différents. Les Tinies, petits être
poilus à l'aspect rondouillard, sont des personnages sympathiques, quoiqu'odieux. D'ailleurs,
quelques-uns d'entre eux, des Tinies rebelles, avaient dérobés un vaisseau expérimental
sur leur planète natale Sklumph (donnant naissance au jeu The Tinies). Les plaisanteries les
plus courtes étant les meilleurs, les Tinies en fuite ont décidé de retourner sur Sklumph.
Le meilleur des mondes ?
Dès le début du jeu, les nouvelles sont mauvaises : un Tiny vraiment vilain s'est emparé
du pouvoir après avoir emprisonné le roi. Le plus grave, c'est que ce démoniaque usurpateur
transforme tous ceux qui l'entourent en monstres hideux et stupides. Il reste peu de vrais
Tinies, la planète est truffée d'ennemis et votre mission consiste à traverser les huit régions
de Sklumph pour retrouver le roi et mettre fin au règne du tyran.
Pour ce faire, vous possédez quatre anneaux de couleurs différentes qui vous donnent accès
à quatre pouvoirs. Quelle veine ! A chaque couleur correspond une capacité spécifique du
Tiny :
- Le jaune permet de lancer des boules de feu.
- Le bleu de plonger et respirer sous l'eau.
- Le vert de lancer un fil et de s'accrocher au décor (ou de déplacer latéralement des blocs).
- Le rouge de dévorer ou d'émietter certains blocs qui vous gênent dans votre progression.
Petit mais costaud
Mais attention, si vous avez le malheur de toucher un objet trop pointu ou de heurter un ennemi,
votre pauvre Tiny éclatera en mille morceaux et il faudra recommencer le tableau.
De plus, le méchant qui s'est emparé du trône connaît votre mission et a parsemé la planète de
champs magnétiques qui limitent vos pouvoirs. Par exemple, si vous traversez un champ d'énergie bleu, votre
Tiny ne pourra plus faire de plongée sous-marine. Votre tâche ne sera donc pas de tout repos.
Il vous faudra rapidement maîtriser les différents pouvoirs et notamment le maniement du fil vert.
Le plus difficile reste la maniabilité du personnage : étant donné que le Tiny est rond, il roule
et rebondit comme un ballon de football (désolée pour la comparaison). Il n'est donc pas évident
de l'arrêter dans ses élans et de le stabiliser. Attention : pour changer d'anneau, donc de pouvoir, il
doit être à l'arrêt et sur une surface plate.
La difficulté est assez élevée mais elle est progressive et les dix premiers tableaux permettent
de s'entraîner. Il faut bien cela puisqu'au total, vous allez traverser plus de cent tableaux
différents, regroupés dans huit niveaux. La route sera donc très longue, et vous ne disposez
que de cinq vies au départ. Vous accumulerez des vies supplémentaires si vous ramassez cent
bonus (ou un oeuf de Tiny). Pour vous faciliter la tâche, le jeu est bourré de tableaux cachés
qui regorgent de bonus. A vous de les découvrir dans le décor.
Des créatures malicieuses
Un des points forts de Fury Of The Furries est l'humour. Le jeu fait sans arrêt référence aux grands
thèmes de notre génération. Ainsi, on y voit un Tiny chevauchant un ver des sables
de Dune, ou encore des monstres accusant une frappante ressemblance avec Batman ou
les Tortues Ninja ! Le tout parodié de façon exquise.
Quand aux défilements, multidirectionnels bien sûr, ils sont d'excellente qualité
et permettent une très bonne visualisation d'ensemble. La musique est agréable et
les bruitages ont été améliorés depuis la préversion. Bref, grâce à son humour,
ses graphismes et sa réalisation, Fury Of The Furries est un mets de choix, que vous
pourrez savourer en mettant vos nerfs en péril !
Conclusion
J'aime les jeux qui savent faire preuve d'un certain humour. Alors, avec Fury Of The Furries,
je peux dire que j'ai été gâtée ! Les mimiques des Tinies et les références permanentes
à divers films et personnages dans les plans de transition m'ont ravie, et je n'en ai
jamais trouvé autant dans les autres jeux. Franchement, ces petits bonshommes tous ronds
au caractère lunatique sont poilants !
Le point fort du jeu reste les pouvoirs du Tiny. Par exemple, avec le pouvoir vert,
on peut tirer certains objets en lançant la corde sur eux, puis en marchant en sens inverse.
Cette capacité est très utile pour vider une mare, par exemple, et ménager l'accès à
certains objets qui étaient jusqu'alors submergés. Je trouve ce jeu
vraiment excellent et vous conseille vivement de l'acquérir, même s'il risque de vous
faire passer quelques nuits blanches.
Comparatif avec Lost Vikings
Depuis sa sortie, il y a trois ou quatre mois, tout le monde me parle de The
Lost Vikings comme d'un jeu très sympa. Certes, ce titre est amusant, voire
divertissant, mais je ne lui trouve rien d'extraordinaire comparé a Fury Of The
Furries. L'humour est un peu trop lourd, à mon goût, même pour des Vikings.
En revanche, je dois reconnaître qu'il est plus facile de changer de personnage
dans ce jeu que de changer de couleur pour le Tiny. De plus, les Vikings peuvent prendre et utiliser des
objets, alors que Fury ne propose pas cette option.
Si la maniabilité y est meilleure, The Lost Vikings est beaucoup moins bon (aïe ! Je vais me
faire des ennemis à la rédaction...). Les graphismes n'ont rien de fantastique et
les décors sont ennuyeux. Le seul point positif de Lost Vikings, c'est la bande son :
la musique vous fait presque swinguer et les bruitages collent à
la peau des personnages ! N'empêche qu'on ne me fera pas changer d'avis :
je préfère nettement Fury Of The Furries.
Un autre avis
L'aspect le plus marquant avec ce produit est l'ambiance trognon du jeu.
C'est un peu le même principe qu'avec les lemmings, il est facile de ne pas résister.
Techniquement, le jeu est parfait et les mouvements des Tinies sont impeccables
(les rebonds sont aussi bien conçus que dans Breakline). Pourtant, mon enthousiasme
est retombé quand j'ai constaté que le jeu était particulièrement difficile. Après
les dix premiers niveaux, cela devient exaspérant de passer son temps à refaire les
mêmes tableaux. Pour cette raison, je conseille ce jeu aux fans du genre
[Julien Guerbé].
Nom : Fury Of The Furries.
Développeurs : Atreid Concept.
Éditeurs : Mindscape, Kalisto.
Genre : jeu de plates-formes/réflexion.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- L'humour des plans de coupe est excellent.
- L'immense diversité des tableaux permet de ne pas se lasser.
Les points faibles :
- La difficulté dans les derniers tableaux est excessive.
- Il est parfois nécessaire de mourir pour trouver la solution.
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