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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Fire And Ice
(Article écrit par Christophe Simon et extrait d'Amiga Chapter Two - septembre 2004)
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Le jeu
Vous êtes Cool Coyote et vous vivez heureux depuis une bonne vingtaine d'années dans un igloo au beau milieu de la calotte
glaciaire, jusqu'au jour où... un monstrueux esprit enfermé depuis la nuit des temps dans une des pyramides d'Egypte, refait
surface suite à des fouilles archéologiques. Comble de l'horreur, le grand méchant de service envoie ses légions se répandre
sur la Terre et entreprend de réchauffer le climat pour étendre son territoire qu'il aime désertique...
Le problème, c'est que le pôle nord commence à fondre sérieusement et Cool Coyote, inquiet, part avec les jeunes chiots de sa
meute enquêter sur les causes du dérèglement climatique.
Imaginez la galère pour un coyote cracheur de boules de glace réfrigérantes : traverser un territoire gigantesque infesté par
des hordes hostiles et faire face aux pièges naturels de chaque environnement. Et des environnements, il faut bien avouer,
qu'il va y en avoir beaucoup à découvrir sur la pointe des pieds : la Banquise où Cool Coyote a un léger avantage, la Prairie,
des Château Moyennageux, des Fonds Marins, une Jungle Surpeuplée, des Temples Amérindiens, les Jardins Suspendus de Babeloued
et enfin la grande Pyramide de Keops. Faut dire aussi que notre coyote n'a pas pris le chemin le plus court.
Chaque monde est divisé en sous-niveaux dans lesquels Cool Coyote devra retrouver six fragments
de la clé qui ouvre la porte dimensionnelle symbolisant la sortie. Pour obtenir ces précieux
fragments, il devra se farcir chacun des ennemis qui hantent les lieux ; six d'entre eux s'en sont emparés.
Qu'à cela ne tienne, Cool Coyote a son tir givré qui glace les ennemis, ensuite il n'a plus qu'à les effleurer pour les faire se
briser en milliers de morceaux ; sur sa route, il découvrira des blocs glacés bonus
renfermant de nombreux types d'armes spéciales
qu'il pourra actionner à tout moment en restant appuyé sur le bouton feu. Ce petit filou de Cool Coyote aime aussi ses "Smart Bombs"
qu'il déclenche en s'abaissant et en restant appuyé sur feu et qui font tant de dégâts dans ses parages... D'ailleurs, au besoin,
il sait qu'il peut compter sur les petits nuages pour en refaire le plein en tirant
dessus.
Ah oui, y'a aussi plein de surprises disséminées sur son chemin et des pièces aussi, faut
dire qu'une expédition d'une telle ampleur, ça coûte bonbon...
Cool Coyote sait aussi qu'au besoin, il peut envoyer en éclaireur l'un de ses chiots, en s'abaissant et en tirant et que
s'il est à court de vie, il lui suffira d'en faire sortir un ou deux par la porte de sortie avant lui. D'ailleurs, à propos de
vies supplémentaires, notre Coyote a entendu dire que dans certains recoins des niveaux se cachent des os magiques
qui en redonnent une. Pas fou ce Cool Coyote !
Mon avis
Développé par Graftgold et édité par Renegade, Fire And Ice sort en 1992 sur Amiga. Commençons par le commencement, l'aspect
graphique de Fire And Ice ; eh bien on n'est pas déçu du résultat, les graphismes sont haut en couleur, notamment grâce à la
parallaxe de fond affichant un dégradé de couleurs de toute beauté dont les tons évoluent en fonction de l'heure de la journée.
C'est donc très réussis. Puisque l'on parle de parallaxes, Fire And Ice en affiche trois : la principale, celle de fond et une
autre en avant plan, plus discrète, mais qui, comme d'habitude, amplifie la profondeur de l'action.
Le tout bénéficie d'une animation ultra-fluide, les parallaxes glissants les unes sur les autres sans l'ombre d'un souci.
Côté son par contre, on a de quoi être un peu déçu. Certes, les mélodies sont entraînantes, bien qu'un peu simplettes, mais la
qualité des échantillons n'est pas de la partie. Ce n'est pas du niveau de l'Amiga... Les bruitages sont hyper quelconques et
ne remontent donc pas le niveau technique de l'ensemble.
Niveau maniabilité, une chose est sûre, le maniement de Cool Coyotte va faire grincer des dents... Tout comme dans Brian The
Lion, notre coyote est soumis à une très forte inertie qui implique de doser chacun de ses sauts. Tout est évidemment une
question d'entraînement et cette relative difficulté, si typique des jeux Amiga, ne devrait pas vous empêcher de vite progresser.
Au final, Fire And Ice est une expérience vidéo-ludique de haut vol. Graphiquement très agréable, proposant une animation sans
défaut, sa difficulté progresseive devrait vous accrocher un petit moment. On ne pourra que regretter que les musiques n'aient
pas bénéficiées du même soin que le reste...
Un oeil sur la version AGA...
Il y a des semaines comme ça où l'on découvre que certains jeux ont bénéficié d'une adaptation AGA (sur CD32). Eh bien c'est le
cas de Fire And Ice. Deux ans après la sortie de l'original, Graftgold nous gratifie d'une version plus haute en couleurs (256),
proposant une parallaxe de fond plus riche. Le reste étant similaire.
Dans cette version, je n'ai pas de musique, uniquement des bruitages... j'imagine qu'une touche doit permettre de corriger ce
problème.
Graphiquement, une execellente version donc, mais qui n'apporte rien à la première en matière de sensation de jeu.
Un oeil sur la version Atari ST...
Sortie en même temps que la version Amiga, cette version Atari ST est plutôt mitigée. Proposant une fenêtre dramatiquement réduite
(288x160) et un défilement légèrement saccadé, elle a le mérite d'afficher près d'une centaine de couleurs (en comptant la
carte) et de conserver les trois parallaxes.
Je me rappelle que c'était une bonne surprise à l'époque sur Atari ST. Bien sûr, il fallait éviter de comparer avec les images
Amiga... :(
Nom : Fire And Ice.
Développeurs : Graftgold.
Éditeur : Renegade.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire, ou CD32.
Licence : commercial.
NOTE : 9/10.
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