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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Final Odyssey
(Article écrit par Benjamin Yoris et extrait d'Amiga News - mars 1998)
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Je vous ai déjà parlé de ce titre attendu depuis l'été dernier. Final Odyssey vous fait endosser la peau de Thésée qui n'a
rien d'autre à faire qu'aller se paumer dans le labyrinthe du Minotaure, histoire de sauver une ou deux filles au passage.
Labyrinthe mortel
L'introduction jouée du CD est la plus ringarde que j'aie jamais vue : quelques objets 3D qui bougent, des cris de femmes à mourir
de rire, bref ils auraient pu s'en passer !
Heureusement dans le jeu, c'est tout autre chose. Peter Spinaze a vraiment créé un beau jeu, bien coloré avec de nombreux détails.
On balade Thésée dans un défilement multidirectionnel fluide et il faut trouver la sortie du niveau au milieu du dédale.
On dispose de vies avec barre d'énergie. Quand on en perd une, c'est bon, on repart du même endroit. Par contre, s'il n'y plus de
vies... à vous la joie de se retaper le niveau entier ! Heureusement, il est possible de sauvegarder n'importe où en appuyant sur
"i" et une des 10 touches de fonctions, ouf, sympa quand on n'a pas toute une journée à consacrer au jeu.
Bien entendu, les pièges sont légion. Que ce soit des murs qui bloquent ou des monstres bien placés, en passant par des boules
de pierres qui ne pensent qu'à venir vous dire coucou, il y en a pour tous les goûts...
Technique fine
Les graphismes sont très fins (on dirait du Zelda ou du Chaos Engine) et les petits détails sympathiques
comme les flèches de Thésée qui restent plantées dans les murs rajoutent à l'ensemble déjà bon.
A signaler que le jeu fonctionne sur Amiga OCS mais détecte l'AGA si votre machine en dispose ;
les graphismes sont alors encore meilleurs.
Les sons sont plus discrets gazouillis d'oiseaux, murs qui bougent, femmes qui crient (là ça fait moins rire que dans l'introduction...)
et monstres qui grognent. En revanche, je cherche toujours la musique pendant le jeu.
Des télétransporteurs viennent vous compliquer la vie (surtout quand il y en a 10 et qu'on ne sait lequel prendre...) et
quelques parchemins disséminés un peu partout vous donnent de précieux conseils en anglais, espagnol, italien, allemand,
norvégien, danois et finlandais, mais du français, point ! Vulcan a lui aussi signé avec l'ATO mais Final Odyssey a dû
passer au travers : zut.
Final Odyssey se joue sur cinq grands niveaux. Et d'un niveau à l'autre, les graphismes changent, quelques buissons font leur
apparition ainsi que des tours tirant à vue et en guidé s'il vous plaît ! Sacrée technologie, ces Grecs !
Plusieurs armes sont disponibles, à vous de les trouver avec leurs munitions. Mais n'abusez pas des bombes, elles servent aussi
à éclater des murs.
Je dois vous signaler un bogue : quand j'ai voulu recharger une partie, mon personnage n'apparaissait plus à l'écran ! Ça
ne me l'a fait qu'une fois. Bizarre. De temps en temps, un petit ralentissement se fera sentir rien de bien grave et c'est
assez rare.
Conclusion
Voici un bon jeu pour qui aime se prendre la tête avec les labyrinthes, en tout cas, un des meilleurs de Vulcan. A quand le même,
mais en 3D ?
Nom : Final Odyssey.
Éditeur : Vulcan Software.
Genre : jeu d'aventure/action.
Date : 1997.
Configuration minimale : Amiga OCS, 2 Mo de mémoire, lecteur CD et disque dur.
Licence : commercial.
Prix : 319 FF.
NOTE : 8/10.
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