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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Final Countdown
(Article écrit par Bô TGV et extrait de Joystick - novembre 1990)
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D'après Demonware, c'est l'Amiga 9000 qui sauvera le monde au XXVe siècle !
Le compte à rebours a commencé dès l'instant où l'Amiga 9000 a affiché, en
ces termes laconiques qu'affectionnent les informaticiens, qu'un astéroïde d'une taille colossale sème
la dévastation dans le système solaire. Des catastrophes climatiques font bientôt des millions de victimes.
Le Soleil en expansion menace de torréfier les stations spatiales entre Mercure et Vénus. Une étrange émission
d'énergie est détectée sur la surface de l'astéroïde : sans aucun doute, il n'est pas d'origine naturelle !
C'est en fait un vaisseau terrifiant peuplé de robots. Pour le détruire, une centaine de mines et vingt cartouches
d'énergie sont téléportées au coeur de l'engin. Mais rien ne prouve que leur rematérialisation se soit effectuée
correctement... Il va falloir intervenir sur place.
Final Countdown est un jeu double, mais dont chaque partie se complète parfaitement. Commençons par la
partie purement plates-formes. En apparence très conventionnelle, elle vaut surtout par son graphisme
fourmillant de détails. L'intérieur de l'astéroïde est inquiétant à souhait, un chef-d'oeuvre
de décoration haute-technologie que ne désavouerait pas un cinéaste, avec ses labyrinthes
barrés par des champs de force mortels que hantent des robots impitoyables.
Le personnage principal est une petite femme toute jolie dont les cheveux blonds volent au vent. Sa foulée
lorsqu'elle court est sûrement l'une des plus sexy que l'on vit jamais sur un jeu vidéo. Ses multiples
existences sont cependant fort menacées car, non seulement elle est désarmée, mais les recharges d'énergie
qui lui permettent de voltiger dans les airs sont rares. Bloquée sur une plate-forme, elle est une proie
facile pour les robots.
L'astéroide est largement équipé en terminaux, les fameux Amiga 9000, C'est devant
leurs écrans que se déroulent les séquences cérébrales : on pourra en effet utiliser
les ordinateurs pour activer ou désactiver certaines fonctions à l'intérieur
de l'astéroïde. Le langage utilisé est une variante simplifiée d'AmigaDOS avec des commandes
Dir, Type, List, Show et autres Device qui font le bonheur des utisateurs avertis.
Nous réserverons pour la fin la plus grande louange qui va de pair avec la plus grosse critique :
la bande sonore est fabuleuse ! Les bruitages mécaniques, des voix mystérieuses qui chuchotent, le
souffle rauque qui parcourt tout l'astéroïde créent une ambiance des plus inquiétantes. Elle n'est
malheureusement accessible qu'aux possesseurs d'Amiga munis d'au moins de 1 Mo de mémoire. Les autres
n'ont droit qu'à un silence pesant qui désamorce tout le côté envoûtant du jeu. Dommage pour eux, tant
mieux pour les autres.
Nom : Final Countdown.
Éditeur : Demonware.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 6,5/10.
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