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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Reportage : Deuxième Festival de la Micro
(Article écrit par Thierry R. et extrait d'A-News (Amiga News) - novembre 1988)
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La rentrée ludique se tenait à l'espace Champerret (Paris), les 14, 15, 16 octobre 1988. Étant donné les quelques 100 mètres de queue
qu'il fallait faire pour pouvoir rentrer, et la température qu'il y avait à l'intérieur, ce fut sans aucun doute un succès.
Les absents
Pourtant, tout le monde n'était pas à ce rendez-vous. Parmi les grands absents, il y avait tout d'abord Loriciels
et son fameux "944 Turbo Cup", Delphine Software (sur qui il faudra compter prochainement), Ocean et Chip.
Et puis surtout, tous ceux qui ne sont jamais là : Microdeal, FTL, Cinemaware, Psygnosis, bref, tous ceux qui font le succès
des salons étrangers. Alors, je pose une question : pourquoi en France, on n'est pas fichu de faire un salon ou un festival
qui ressemble vraiment à quelque chose ? Sera-t-on toujours obligé de franchir la Manche pour être au courant des dernières
nouveautés ?
Pourtant, du côté des éditeurs français, ça bouge, et les mangeurs de marmelade commencent à regarder sérieusement du côté
de l'hexagone. Alors messieurs les organisateurs, essayez de faire un festival c'est bien, mais faire un véritable salon
informatique ludique chez nous (et pas seulement avec quelques éditeurs français), ce serait le pied !
Ceux qui étaient là
Bon alors, qui était là ? Et bien c'est simple. La moitié du festival était occupé par des boutiques telle Electron
qui ont eu quand même l'heureuse idée d'ammener avec eux Operation Wolf, non pas en logiciel, mais la véritable bécane
de café ; et puis General, JBG, MT5, et un tas d'autres gens qui vendaient bien évidemment des centaines d'articles,
à des prix... normaux. Pas de supers affaires.
Le stand Atari prenait aussi une grande surface. Sur cet espace Atari, étaient en démonstration les applications
diverses de l'Atari ST : musique, jeux, éducation, graphisme et bureautique. Passons à la deuxième partie,
c'est-à-dire les éditeurs.
Les éditeurs
Commençons par celui qui était au début du salon : Ubi Soft. Pas de grande surprise : une vidéo de présentation d'Iron
Lord qui doit sortir incessamment sous peu vu qu'il est quasiment disponible (du moins, c'est ce qu'a laissé supposer leur
hôtesse qui avait entendu ça quelque part...). Il y avait également des préversions de Puffy's Saga et de BAT,
un jeu d'aventure aux musiques sur 16 voies en mono !
On a pu voir aussi SkyChase et Speedball où deux équipes se renvoient une bille en acier, le tout vu d'en haut. Les graphismes
ressemblent étrangement à Xenon (et pour cause) ; quant au son, c'est génial. Le reste était sans importance,
même pas une petite démo de Powerdrome.
Nous passerons à Infogrames (qui représentait aussi ERE Informatique et Cobra Soft). La mascotte d'Infogrames
étant un tatou, il fut désagréable de voir qu'il s'était transformé en tarien ! (t'as tout ? non, alors, t'as rien ! hu hu).
Explications : un seul ordinateur pour tout le stand (un Atari ST) et une vidéo de Bon Morane Ocean et
un autre truc. De toute façon, c'était des démos ST. On a quand même vu une maquette de la fusée de Tintin Sur La Lune
et surtout, la méga-atraction, un super grand jeu tout-en-carton de Maxi Bourse où les visiteurs pouvaient participer.
Mais, n'étant pas au salon du jeu de société, je me déplaçais d'un pas souple, l'oeil glauque et l'haleine fraîche, vers
le plus beau stand du festival : j'ai nommé Titus. Tout était là : Fire And Forget, Off Shore Warrior, le super Galactic
Conqueror que je vous recommande tout particulièrement, et le tant attendu Crazy Cars II. Alors là mes enfants, c'est délirant.
Rien à voir avec le premier. Tout a été revu : les graphismes, le défilement, les couleurs ; enfin, ce jeu est vraiment super.
Le principe reste le même, sauf que l'on peut choisir sa route. Le test prochainement c'est promis. De plus, je dois
malheureusement, le dire, ce sont les seules personnes du festival qui savaient de quoi elles parlaient, et qui ont eu
l'amabilité de perdre vingt minutes avec moi.
Crazy Cars II
Mais au fait, pourquoi il était beau leur stand ? Eh bien parce que "elle" était là ! C'était vraiment la plus belle de tout
ce salon. Toute de rouge vêtue, avec son profil à réveiller les instincts les plus primitifs des pauvres homo-sapiens que
nous sommes, et ce cul, par Toutatis, ce cul... mais de qui je parle ? Mais de cette, super F-328 GTS bien sûr ! Eh oui, une
véritable Ferrari, celle en quelque sorte qui a servi de modèle pour Crazy Cars. J'espère un jour voir dans les mêmes
conditions, Maria, celle qui a servi de modèle pour Barbarian, mais enfin...
Ferrari F-328 GTS
Sinon il y avait aussi Micro Application avec ses rayons tout plein de jolis livres tout bien rangés. Malheureusement pour
les amateurs de BASIC, toujours pas de GFA en vu. A noter cependant que sur le stand il y avait le logiciel le plus nul du
salon, Bomb Busters, mais par contre, je leur décerne le prix de l'hôtesse la plus sexy. On ne peut pas tout avoir...
Les p'tits gars de chez Coktel Vision étaient de la fête aussi, et ils présentaient leur seule vraie nouveauté, Freedom,
qui a l'air sympa. En face, on pouvait voir Iron Trackers de chez Microïds. J'espère que la version finale sera mieux
que cet espèce de machin qui se déplaçait sur l'écran, parce que sinon...
Microïds présentait aussi une preversion d'un jeu d'arcade spatial en 3D.
Sur le stand Ocean France, on pouvait voir les premières démos de Dragon Ninja et d'Operation Wolf.
Les deux produits semblent être de qualité irréprochable, surtout que les versions présentées étaient
loin d'être définitives.
Bilan
Ben voilà, on a fait le tour. Malgré le manque de place et d'éditeurs (surtout étrangers), c'était sympa. Le temps de passer
à la fouille à la sortie par le service d'ordre pas cool (des fois que j'aurais volé une imprimante...), et je sortais
respirer l'air pur de Paris. J'avais rempli ma mission.
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