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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Escom refait surface dans les négociations pour l'Amiga
(Article écrit par Dan Sullivan et extrait d'Amiga World et d'Amiga News - mars 1995)
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Voici le compte rendu des derniers deux mois de tractations autour de la procédure de vente
de la technologie Amiga aux îles Bahamas, vu à travers le répondeur téléphonique du journal
américain Amiga World. Ce répondeur est mis à jour régulièrement au fur et mesure que la
situation évolue. Si vous avez envie de suivre l'affaire de près tout en faisant plaisir à
France Télécom, vous pouvez appeler au 19-1-603-924-2195.
15 décembre
Hi, voici Dan Sullivan d'Amiga World ! La raison pour laquelle je n'ai pas mis
à jour la situation de Commodore ces dernières semaines est qu'il n'y a pas eu d'évolution en
dépit de rumeurs affirmant le contraire. Alex Amor de CEI n'a pas signé l'accord en bonne et
due forme proposant le rachat, donc il n'y a pas eu d'enchères finales. Cependant, il y a une
nouvelle évolution possible. Cette semaine j'ai parlé à un autre groupe qui, frustré par le
manque de progrès, pourrait vouloir faire une offre pour la compagnie. Ils ont demandé à ce
que leur identité ne soit pas dévoilée jusqu'à ce qu'ils aient suffisamment de renseignements
à propos du marché.
20 décembre
CEI, Creative Equipment International de Miami, a déposé une offre écrite en
bonne et due forme, incluant un dépôt d'arrhes, avec les administrateurs de la faillite, pour acheter le capital
de Commodore et la technologie Amiga. Les administrateurs de la faillite rencontreront les créanciers de
Commodore cette semaine à New York. L'offre de CEI a une date de validité jusqu'au 30 décembre.
Les administrateurs de la faillite vont examiner l'offre et peuvent l'accepter ou demander une dernière contre-offre
de la part des autres candidats à la reprise. Cependant, ils doivent donner leur
décision à CEI avant le 30 décembre. CEI m'a dit qu'après avoir fait l'inventaire de Commodore,
ils devraient être capables de fabriquer des modèles existant d'Amiga entre 60 et 90 jours.
Je n'ai pas davantage d'informations sur le groupe dont j'ai parlé lors de mon précédent
message, qui considérait une offre. En ce moment, je suppose que tout le monde attend de voir
si l'offre de CEI est acceptée.
3 janvier
Comme il a été dit la dernière fois, CEI de Miami a déposé une offre écrite en
bonne et due forme, incluant un dépôt d'arrhes, avec les administrateurs de la faillite le 15 décembre pour
acheter les droits de l'Amiga. Cela a déclenché la dernière phase du rachat. Le 22 décembre,
le groupe Commodore Angleterre a fait sa contre-offre avec dépôt d'arrhes pour acquérir
l'Amiga. Les administrateurs de la faillite examinent en ce moment les deux offres finales. Une décision est
attendue très prochainement. Il n'y a pas d'autres offres attendues. Malgré que CEI ait donné
une date de validité de leur offre, ils prévoient de la maintenir au-delà de cette date
jusqu'à ce que les administrateurs de la faillite prennent leur décision finale. A nouveau, tous les indicateurs
pointent vers une décision finale à propos de la liquidation à court terme.
24 janvier
Les administrateurs de la faillite ont maintenant une offre de CEI et une autre offre de
Commodore Angleterre, mais aucune enchère n'a été prise. L'offre de CEI avait une date de
validité jusqu'au 30 décembre mais ils l'ont prolongée au-delà du jour de l'an dans l'espoir
d'un règlement. Il a été dit qu'ils ont retiré leur offre et qu'ils sont en train d'en
proposer une autre. Je suis désolé de ne pas être en mesure d'expliquer pourquoi aucune
décision n'a été prise : ou bien les administrateurs de la faillite essaient d'obtenir le plus possible d'argent,
ou bien ils ont des problèmes pour faire accepter l'offre aux créanciers de Commodore. Ça
n'est pas clair.
6 février
Une nouvelle information à propos du cas Commodore a été relatée dans le
quotidien Philadelphia Inquirer ce matin. Les administrateurs de la faillite ont eu des problèmes pour agréer
les termes des propositions de CEI et Commodore Angleterre. Apparemment, une solution a été
trouvée qui implique qu'une partie de l'adjudication du règlement soit effectuée sous le coup
de la loi Bahamienne et une autre partie sous le coup de la loi américaine sur les faillites,
ce qui pourrait satisfaire les créanciers de Commodore.
Il y a cependant des différences entre ces deux lois particulièrement en ce qui concerne les
responsabilités des dirigeants et la période avant la liquidation durant laquelle on peut leur
demander des comptes : elle est de trois mois aux Bahamas et de douze mois aux États-unis. A
présent, il y a un retournement de situation étrange qui se met en place. Les précédents
dirigeants de Commodore, Irving Gould and Mehdi Ali, s'inquiètent de ce changement, et
pourraient faire appel à la cour bahamienne au début de cette semaine pour bloquer toute
participation des cours américains. Il est superflu de dire que ces délais pourraient causer
de sérieux problèmes dans l'achèvement de la liquidation ainsi que pour le transfert des
droits de propriété.
10 février
Il y a deux nouveaux développements à signaler. Premièrement, il était prévu
que hier, les hommes de loi des dirigeants précédents de Commodore Irving Gould et Mehdi Ali
présenteraient des documents à la cour suprême bahamienne mettant en cause une proposition de
l'administrateur de la faillite et les créditeurs de Commodore pour qu'une partie de l'affaire soit jugée devant
une cour américaine. Ce règlement devrait préparer la voie pour la vente de la compagnie à
celui qui a fait la plus grosse offre. Hier, la cour bahamienne ne s'est pas réunie à cause
d'un des juges. Elle doit se réunir dans environ deux semaines pour statuer sur l'objection de
Gould et Ali.
Un autre développement, cependant, a eu lieu hier sur le site des procédures annulées. Le
Philadelphia Inquirer a relaté que deux groupes supplémentaires sont apparus pour rejoindre le
processus de liquidation : Escom AG, le distributeur électronique allemand, qui a été
auparavant intéressé par Commodore, et une compagnie technologique américaine, non nommée, qui
est représentée par un avocat de Seattle.
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