Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test d'Escape From Colditz
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - mars 1991)
|
|
Vous aimeriez bien vous évader de Colditz, histoire de montrer à Digital Magic Software que c'est possible ?
Sumommé "Camp pour enfants terribles", le château de Colditz fût, pendant la dernière guerre mondiale, le
point de chute de tous les prisonniers alliés jugés dangereux. Comme l'explique l'un de ses anciens pensionnaires :
"l'évasion est le plus beau sport du monde (...) la liberté, la vie, les êtres chers sont le prix de la victoire".
En effet, les Allemands avaient décidé de regrouper dans un seul lieu les prisonniers gradés ayant déjà tenté,
une ou plusieurs fois, de s'échapper des camps habituels. L'endroit choisi, situé au milieu de la Saxe, était
une ancienne forteresse : le château de Colditz.
Comme, en raison de leur grade, les prisonniers bénéficiaient d'un minimum de confort (c'était l'armée régulière
et non pas les nazis qui géraient le camp), ils se réunissaient souvent pour parler. Ce que l'état-major allemand
avait oublié, c'est que lorsqu'on réunit dans un même lieu des spécialistes de l'évasion, ils se communiquent
entre eux différents trucs et surtout ne parlent que d'une chose : s'évader. Résultat, en quatre
ans, il y eût à Colditz près de 400 tentatives d'évasion !
Dans ce jeu, vous allez pouvoir vous aussi rejouer cette page d'histoire en dirigeant quatre prisonniers :
Anglais, Français, Polonais et Américain. But de la manoeuvre, prendre la poudre d'escampette. Pendant le jeu,
vous pouvez vous promener dans vos quartiers respectifs et, lors des promenades, dans la cour. Très pratique
pour s'échanger des objets, la cour est le lieu de rencontre de tous les prisonniers.
Bien entendu, même si l'exploration de vos propres quartiers permettra de trouver des objets assez pratiques,
il faut surtout explorer les endroits interdits, réservés aux Allemands. Pour cela, il est indispensable que vous
postiez un garde. C'est là que le jeu prend tout son sel : la partie va consister à jouer sans cesse en finesse,
en allant parfois jusqu'à jeter une pierre afin de détourner l'attention d'un garde ou en "sacrifiant" l'un
de ses personnages pour qu'il se fasse prendre pendant que les autres creusent un tunnel, par exemple. Bref,
c'est très agréable à jouer et très fin en raison de ce mélange arcade/stratégie.
Escape From Colditz est très fin et aussi très beau : réalisé en 3D isométrique, ce jeu bénéficie d'un graphisme
très bien réalisé et de bon goût. Les écrans sont beaux et sobres, les couleurs bien choisies. La classe,
quoi. En ce qui concerne le son, en dépit de la musique de présentation, plutôt agréable, pas grand-chose à dire.
Les animations, rapides, se font sans saccade excessive et même si parfois l'affichage 3D est un peu capricieux
(lorsqu'on rentre dans un nouveau lieu, l'affichage n'est pas toujours instantané), l'ensemble est très bien
réalisé.
Seul point à déplorer, Escape From Colditz ne permet pas qu'on sauvegarde une partie. Quand on sait qu'il y a
600 salles à explorer, c'est un peu dur. Enfin, terminons par un bon plan : le jeu est vendu avec le bouquin
Colditz en anglais mais, ô joie, si vous renvoyez le bon présent dans la boîte, vous recevrez la version française
de Colditz éditée par Albin Michel.
Nom : Escape From Colditz.
Éditeur : Digital Magic.
Genre : jeu d'aventure/action.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 300 FF.
NOTE : 8/10.
|
|