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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Dossier : L'émulation SuperNES
(Article écrit par Thierry Philippe et extrait de Planet 5 et d'Obligement 25 - février 2001, mis à jour en juillet 2004)
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Et l'Amiga devint une SNES...
La Super Nintendo (aussi connue sous le nom de Super Famicom sous d'autres latitudes)
a marqué son époque aux côtés de la Mega Drive. La force de cette console 16 bits
tenait à ses coprocesseurs graphiques. Ainsi, elle introduisit les premiers effets de
zooms et de rotations (le fameux mode 7) de manière matérielle. Les jeux exportés en France ne
représentaient pas du tout la réelle ludothèque intéressante de la console. Nous
sommes donc passés à côté de purs chefs-d'oeuvre, surtout en matière de RPG (jeux
de rôle). L'émulation permet donc de découvrir ou de redécouvrir des jeux de grande
qualité (ce qui est de moins en moins le cas ces derniers temps, il faut l'avouer...).
La SuperNES en chiffre :
- Processeur 16 bits 65C816 cadencé à 2,68 ou 3,58 MHz.
- 128 ko de RAM.
- 64 ko de mémoire vidéo.
- Mode graphique simple ou propriétaire.
- Affichage de 256 couleurs maximum parmi une palette de 32768.
- Résolution maximum de 512x448 pixels en 128 couleurs.
- Affichage en 3D (le fameux mode 7).
- Fonctions précablées (zooms, rotations...).
- Gestion de 128 sprites simultanés.
- Sprites de 64x64 pixels maximum.
- Balayage vidéo de 60 Hz pour les machines japonaise et américaine et 50 Hz
pour la SNES européenne (à cause du standard vidéo PAL).
- Puce 8 bits Sony SPC700 pour le son.
- Stéréo sur 8 canaux.
Notre machine a mis un certain temps avant de permettre d'émuler cette
console en raison du manque de puissance, mais surtout de la réelle difficulté de la
tâche. Si sur un 68k, émuler une console 8 bits n'est pas exceptionnel, émuler une
machine 16 bits possédant un processeur et des coprocesseurs non présents sur l'Amiga
est un vrai tour de force. Seule l'arrivée des cartes PowerPC permettait cela.
Ainsi naquirent les deux principaux émulateurs de SNES pour notre machine (WarpSNES
et Snes9x). Ce sont en fait des adaptations des sources libres de Snes9x sévissant
sur Linux. Si les programmeurs préfèrent passer par des sources étrangères à l'Amiga,
c'est tout simplement qu'elles sont quasi parfaites et souvent mises à jour, mais
aussi facilement adaptables sur différentes plates-formes, car entièrement en langage
C. Il est à noter que le développement de ces deux versions de l'émulateur sur notre
machine est assez lent, mais chaque mise à jour nous apporte de nombreuses
surprises...
Snes9x
Cette adaptation est développée par Jesper Svennevid. Il développe une version
pour WarpOS, PowerUP, mais aussi 68k, mais inutile de vous dire qu'un 68060 a bien
du mal à suivre dans ce cas... La dernière version en date, la v1.29, est assez
impressionnante au niveau de la vitesse (même si on n'obtient toujours pas la vitesse
réelle de la console sans saut d'images), mais le son n'est toujours pas émulé.
Elle possède de nombreuses commandes pour obtenir les meilleures performances
possibles. La compatibilité est très satisfaisante et elle s'améliore d'une version
à l'autre.
Une carte graphique est conseillée, mais pas indispensable grâce à un moteur AGA
très performant. Cela permet de faire tourner les jeux sur un téléviseur et ainsi de
retrouver le véritable visuel des jeux console. Si l'on ajoute à cela que les manettes
CD32 sont parfaitement gérées, on peut presque se croire devant une vraie SNES !
Vous pouvez trouver les dernières versions sur le site snes.amiga.tm
ou sur Aminet.
Sur ce même site, vous trouverez un forum de discussion auquel vous pouvez participer
pour donner vos avis, votre vision sur l'avenir de l'émulateur ainsi que vos petits
soucis. ;-)
WarpSNES
Voici le concurrent direct de Snes9x. Celui-ci est adapté sur les mêmes sources par
Steffen Haeuser. Seule la version WarpOS est disponible et la dernière version en date est
la 4.1, mais une nouvelle devrait apparaître d'ici peu (si elle n'est pas déjà sortie
d'ici là ;-)). La principale différence avec Snes9x vient de l'émulation du son qui
fonctionne seulement sous AHI pour l'instant, grâce à Chinoclast. Cette dernière est
assez performante, mais elle entraîne un fort ralentissement des jeux, mais c'est
assez encourageant.
En ce qui concerne les performances pures, WarpSNES est bien plus lent que son
concurrent dans sa présente version. La compatibilité des ROM (copie des jeux sous
forme de fichiers) est sensiblement identique à Snes9x.
L'émulateur peut être trouvé à cette adresse,
ainsi que le forum de discussion qui va
bien ;-). L'auteur annonce l'arrivée imminente d'une nouvelle version encore plus
performante. Cette version est peut-être déjà sur son site au moment où vous lisez
ces lignes (quoi, vous n'êtes toujours pas sur ce site ;-)). Le duel entre ces deux
émulateurs risque de reprendre de plus belle, mais bon, cette dualité n'est pas
franchement nécessaire.
Les commandes
Les principales commandes sont semblables pour les deux émulateurs. En voici quelques-unes :
-f x : l'émulateur sautera "x" images par secondes. La valeur 2 ou 3 est
suffisante pour un bon compromis vitesse/fluidité, essayez 1 avec Snes9x, cela peut
suffire si votre configuration est performante.
-hicolor : permet d'afficher les effets de transparence non présents sur les modes
d'affichage 8 bits. Il ralentit l'émulation surtout avec WarpSNES, mais cela reste
indispensable pour certains jeux.
-transparency : affiche les effets de transparence, mais seulement en 15 ou 16 bits.
-nosound : retire l'émulation du son. Si cette commande ne semble avoir de sens
qu'avec WarpSNES, elle accélère aussi grandement l'émulation avec Snes9x, car si le
son n'est pas encore audible, il est tout de même décodé pendant l'émulation.
Les ROM
Il existe de nombreux sites où vous pourrez trouver des ROM, mais attention, toute
possession de ROM est illégale si vous ne possédez pas l'original en cartouche.
Si certains sites affirment que la détention est autorisée pendant 24 heures, ne les
croyez pas ! Légalement, il est donc conseillé de trouver les cartouches en
occasion avant de procéder au téléchargement. L'un des principaux avantages de
l'émulation dans le cas où vous avez déjà une SNES est de pouvoir accéder à des
versions traduites des jeux. Ces traductions, principalement japonais-anglais,
bien que techniquement illégales (toutes modifications apportées à un jeu sont
considérées comme illégales), permettent de découvrir des jeux japonais incroyables.
Vous êtes prévenus !
Chefs-d'oeuvre incontournables
- Zelda 3
- Macross
- Fantasy 4-5-6 (le 6 étant bien meilleur que les 7-8 sur PlayStation)
- Final Fight 2-3
- CastleVania (pas encore fonctionnel :()
- Chrono Trigger
- Kikikaikai
- la saga Secret of Mana
- et bien d'autres...
Kikikaikai
Zelda 3
Et pour les 68k...
Pour les non possesseurs de cartes PowerPC, il existe des petits bijoux de
programmation en assembleur 68k. Il existe en effet deux émulateurs SNES pour 68k :
MySNES et AmiSNESE. Si la compatibilité des ROM n'est pas encore convaincante,
et si de nombreux éléments ne sont pas encore émulés, la vitesse est tout simplement
impressionnante !
Le plus exploitable des deux est MySNES qui peut être trouvé à l'adresse suivante :
mysnes.webjump.com. Par contre, il semble que son développement
ait été arrêté par son auteur dans la version 0.18b, ce qui est vraiment dommage, car
c'était un réel tour de force.
Le second émulateur est donc AmiSNESE. La dernière version, la v0.13b, se trouve
sur le site de l'auteur (qui n'est plus fonctionnel) et sur
Aminet.
Pour l'instant, je n'ai pas réussi à lancer un seul jeu. Le programmeur laisse
entendre dans la documentation que le développement se poursuit, mais pour l'instant,
cela semble stagner... depuis 1998.
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