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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Dossier : L'émulation Atari 2600
(Article écrit par Laurent Moslard - septembre 2002)
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L'Atari 2600
Seuls les plus anciens joueurs se remémorent encore, les yeux humides d'émotion,
la console Atari 2600, également connue sous le nom de Atari VCS (Video Computer
System) ou encore Atari VCS 2600.
Elle n'a pas été chronologiquement parlant la première console de salon,
mais certainement celle qui a connu le plus fort succès avant le renouveau nippon
apporté par la NES. Son aspect hyper marqué 1970's (plastique noir orné de plaques
imitation acajou kitchissimes, plus le logo Atari vintage) en fait un objet de
collection encore très prisé au sein de la communauté des amateurs de Sasfépus.
Hormis en comparaison de la Videopac, ses graphismes étaient nettement inférieurs
à ceux de ses concurrentes de l'époque (Mattel Intellivision, CBS ColecoVision)
mais le savoir-faire Atari, les licences d'arcade prestigieuses telles que PacMan
ou Space Invaders et l'engouement des éditeurs qui ont développé pour elles des
centaines de titres en faisaient définitivement la console la plus hype de l'époque :
des cartouches de jeux sortaient encore après l'arrivée du ZX Spectrum et du C64,
c'est dire. Si vous cherchez un bon émulateur Atari 2600 sur Amiga et êtes équipé
d'une carte PowerPC, Virtual 2600 s'impose. Il existe aussi en version 68k mais, même
pour l'émulation d'un aussi vieux coucou, le manque de pêche se fait sentir. Stella,
également 68k, est son seul concurrent sérieux et s'en sort pas mal.
Virtual 2600
Revenons donc à Virtual2600PPC. Le lancement du programme ouvre un petit menu
proposant les options suivantes :
- Une fenêtre de requête pour la ROM à émuler.
- Un réglage du taux de rafraîchissement permettant comme vous y êtes habitués de
sauter des images, ce qui n'est pas nécessaire vu la rapidité de l'émulateur.
- Un commutateur PAL/NTSC, dont la manipulation sera nécessaire pour certains jeux.
- Un sélectionneur de manette, permettant d'utiliser une ou deux manettes (le deuxième sur
le port souris) ou encore d'émuler le paddle Atari (une sorte d'ersatz de manette,
tombé en desuétude et horrible à manipuler) à la souris ; ce dernier mode est
entièrement personnalisable, permettant une émulation verticale ou horizontale du
paddle. Les manettes Atari étant, comme on le sait, compatible Amiga, le fin du
fin est évidemment de se procurer les originaux pour retrouver les sensations de
l'époque.
- Une option de "bank switching" assez rébarbative à utiliser. La console ne pouvant
adresser que 6 ko sur une cartouche, une bidouille matérielle était parfois utilisée
pour contourner l'obstacle. L'émulateur essaye de reproduire ce hack, mais il est
difficile de savoir quelle ROM de jeu nécessite cette option. Référez-vous plutôt
à la documentation de l'émulateur pour en savoir davantage.
- Le mode d'affichage RTG, possible en fenêtre sur le Workbench ou en plein écran. Une option
"fast & ugly" permet d'accélerer l'affichage au détriment de la qualité : pas très
utile encore une fois vu la rapidité de la version PowerPC.
- Rendu sonore, une des options qui ralentissait le plus l'émulateur dans sa version
68k, mais qui ne pose pas de problème en PowerPC. Notez que le son n'est pas
parfaitement émulé : seuls les sons de base sont gérés, mais pas les effets
de "bruit blanc", notamment utilisés pour reproduire des explosions.
- Un bouton Start pour lancer la ROM sélectionnée.
L'affichage sur le Workbench est sympathique car la petite dimension de la fenêtre affine un
peu les graphismes ; le plein écran conviendra mieux aux vrais nostalgiques,
désireux de retrouver les gros pixels et les effets d'escalier, comme sur la télé
de leur enfance !
Les plus jeunes, passés la phase d'apitoiement face à un tel
dépouillement graphique, seront surpris de découvrir des jeux plus intéressants
qu'il n'y parait, généralement extrêmement bien pensés. Le Tennis d'Activision,
par exemple, est bien plus amusant que beaucoup de simulations sorties vingt ans
après, surtout joué à deux ; Enduro, une simulation de course automobile, surprend
par sa consistance et sa durée de vie : beaucoup de titres sur micro 8 bits ne
lui arrivent pas à la cheville. Mais la vraie plénitude réside évidemment dans les
bons vieux classiques : Pac-Man, Defender, Space Invader, River Raid, Joust,
Donkey Kong, la liste serait trop longue... Les versions 2600 de ces titres possèdent
une âme et un cachet qu'il est impossible de retrouver ailleurs, hormis en jouant
aux originaux d'arcade sous MAME.
Bonne nouvelle, Virtual 2600 est toujours en développement : son auteur, Matthew
Stroup, prévoit de l'améliorer en le rendant compatible avec les vrais paddles,
volants et claviers Atari, en optimisant son code et en améliorant la qualité de
l'émulation sonore.
Tous les émulateurs évoqués dans cet article se trouvent sur Aminet, rubrique
Misc/Emulation.
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