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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de DragonScape
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick Hebdo 43 - octobre 1989)
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DC Software nous a concocté un nouveau jeu de tir : DragonScape. Enfin, "nouveau" est peut-être
un peu exagéré.
Vous voici transporté à une époque lointaine dans le pays enchanté de Tuvania. Les quarante objets magiques
qui assuraient la paix dans ce royaume ont été volé par Kaos. Un seul habitant accepte de vous aider
à retrouver ces objets, c'est Garvan le dragon. Vous voilà partis tous les deux.
Vous êtes juché sur le dos du dragon pour parcourir les cinq territoires où sont cachés les artifacts
à retrouver et à remettre en place.
Un dragon volant, vu de haut, crachant des flammes destructrices : tel est votre rôle d'aujourd'hui, mes
gaillards ! Mais vous ne survolez pas une forêt enchantée, non non, pas non plus une ville paniquée, que
nenni, mais un gigantesque circuit imprimé, si si. Ou alors le circuit et peut-être normal et c'est le
dragon qui est tout piti.
Peu importe. Il vole donc au-dessus de ce superbe décor, et ce, de façon multidirectionnelle. Il doit carboniser
tous les petits trucs, nous appellerons cela des bogues (notez le rapport circuit imprimé/bogues), qui gambadent à
droite et à gauche. Il doit surtout ne pas louper les symboles lui redonnant de l'énergie (on
dirait un panneau de STOP avec un gros "P" au milieu), c'est trop bête de mourir simplement parce
que la vitesse lui a renvoyé ses flammes dans la gueule.
Le circuit imprimé est plus vrai que nature, d'un réalisme époustouflant ; une gigantesque ville
de métal et de résistances, dont les nuances tirent toutes au vert. C'est très très beau.
Le dragon n'est pas mal non plus, vert aussi, et volant à une vitesse vertigineuse. Ah ça, l'animation
est très bonne ! La bêbette vole et tourne hyper rapidement, vomissant ses flammes sur tout ce
qui vit, et meurt (juste après).
Une numérisation vocale accompagne ses actions, et un dessin de dragon à droite de votre écran
devient de plus en plus squelette au fur et à mesure qu'il se prend des gnons. En partant de
la queue (c'est un mâle), la peau verte recouvrant l'animal laisse place à un tas d'os grisâtres.
Et lorsque qu'il ne reste plus de chair, l'enfant meurt.
Bien entendu. Je vous ai décrit le premier niveau, mais sachez qu'il y en a quatre en tout,
plus beaux les uns que les autres, mais je vous laisse la surprise du graphisme ô combien
sophistiqué.
Le gros problème de pas mal de jeux sur Amiga, c'est que la prouesse technique est indéniable,
mais l'intérêt du jeu est un peu trop laissé de côté. Si bien que DragonScape n'est malheureusement
pas un jeu qui aura du suivi, il est super à regarder, mais un peu barbant à jouer. L'action se
déroule dans un écran trop réduit pour qu'on puisse voir les ennemis s'approcher, et quand on les
apercoit, ils vous ont déjà pompé une bonne dose d'énergie.
Le principe de ce jeu d'arcade a déjà été hyper-utilisé, et à part les décors agréables, c'est un jeu classique de
"vaisseaux-qu'on-voit-de-haut-et-qui-tire-sur-tout-ce-qu'il-voit" sauf que ce n'est pas un vaisseau, c'est un dragon...
Nom : DragonScape.
Développeurs : DC Software.
Éditeurs : Wicked Software, Free Spirit.
Genre : jeu de tir.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 5,5/10.
Les points forts :
- Bonne animation.
- Certains graphismes bien dessinés.
- Décors parfois originaux.
Les points faibles :
- Écran de jeu trop réduit.
- Difficile à partir du deuième niveau.
- Durée de vie limitée.
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