Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Directory Opus 5
(Article écrit par Laurent Camarasa et extrait d'Amiga News - juillet 1995)


Directory Opus gagne de façon définitive face à ses concurrents car, grâce à la version 5, la gestion de fichiers sur Amiga vient d'entrer dans une nouvelle génération. On ne peut que se réjouir de cela, surtout que cela va de pair avec la renaissance de l'Amiga. Au programme, multitâche intensif et utilisation des capacités du système d'exploitation au plus profond.

Installation

Aucune surprise (tant mieux), Opus 5 bénéficie comme tout bon programme d'une installation par script Installer de feu C= (vive Escom), et n'importe qui sera en mesure de procéder à l'installation sur disque dur. Les données sont décompactées puis écrites sur le disque dur, Opus propose ensuite le mode de démarrage : se lancer au démarrage, se lancer iconifié au démarrage, se lancer à la place du Workbench (une des petites révolutions apportées par Opus 5), ou ne pas se lancer au démarrage (cette option étant présente sur la grande majorité des logiciels). Enfin, une dernière proposition, la "sérialisation" si je traduis mot-à-mot, qui correspond à l'entrée de son nom et d'un numéro de série donné dans le paquet. Je n'ai pas eu ce numéro, mais heureusement Opus 5 fonctionne même si l'on ne s'est pas enregistré, le seul inconvénient étant une attente de quelques secondes au démarrage du programme.

Directory Opus 5

Ciel mon opus

Le démarrage de Directory Opus 5 montre sans équivoque l'évolution subie par celui-ci. En effet, les deux listes de fichiers surmontant une série de boutons ont disparu, et c'est un écran vide qui apparaît. Enfin, pas si vide que ça, puisqu'en fait on constate la présence d'icônes, exactement identiques à celles du Workbench, représentant les unités présentes sur le système. En fait, si l'on regarde bien, c'est un deuxième écran Workbench qui vient de s'ouvrir. Avec quelques changements.

Les listeurs

Premier concept : les listeurs. Ce sont en fait des listes de fichiers. Sachez d'ores et déjà qu'Opus 5 est multitâche de partout. Chaque fenêtre, chaque liste est gérée par une tâche indépendante (si vous ne me croyez pas, lancez ARTM et vous verrez) ; de plus, tout a été programmé avec une orientation objet indéniable, et chaque objet, que ce soit une liste ou une barre d'icônes, ou encore une fenêtre de boutons, communique avec les autres, permettant une maniabilité et une puissance inégalée. Autant dire qu'avec Opus 5, le moindre dhrystone de l'Amiga est exploité.

Par exemple, prenons les listeurs. Chaque listeur est défini soit comme une source, soit comme une destination. Il est par ailleurs possible de bloquer un listeur en source ou en destination, ce qui permet de travailler avec plus de deux fenêtres pour une même opération. Et ces listeurs sont dotés d'un menu permettant d'agir sur les fichiers qu'il contient. Mais ces fichiers peuvent surtout subir une interaction entre deux listeurs, comme une copie, un déplacement, etc. Et c'est là qu'Opus 5 est fort : chaque opération est multitâche. Vous copiez des fichiers ? Pas de temps à perdre, ouvrez deux autres listeurs et continuez votre boulot. En plus, je dis des bêtises ! Ouvrez UN nouveau listeur. Opus 5 est si bien fait que lors d'une copie, par exemple, seul le listeur destination est occupé, puisque la source n'a plus aucun rôle une fois la copie lancée. Idem si vous décompactez d'un côté, visualisez des images d'un autre, et je ne sais quoi d'autre ! Opus 5 est toujours configurable à souhait, et permet bien entendu d'ajouter autant de type de fichiers que l'on veut !

D'ailleurs, grâce à cette démarche "objet", on peut ouvrir autant de fenêtres, autant de listers que la mémoire le permet. Opus 5 est le genre de logiciel mettant en valeur de façon aigüe les capacités de l'Amiga...

Les boutons

Comme auparavant, il est possible d'avoir une banque de boutons correspondant à diverses commandes, qu'elles soient internes à Opus, externes sous formes de programmes AmigaDOS ou même des scripts ARexx.

Mais la petite différence c'est que les banques de boutons s'ouvrent dans leurs propres fenêtres, ce qui permet d'en ouvrir autant que l'on veut, de classer les boutons par type, etc. Grande nouveauté, les boutons graphiques. Ce sont des boutons dont la fonction est la même que les autres, mais ils sont graphiques. Opus 5 est livré avec tout un tas de petites images prédéfinies pour nous permettre de configurer notre environnement à notre goût.

Ces boutons graphiques ont la particularité de pouvoir être employés de deux manières. En effet, si l'on a deux listeurs ouverts, les boutons fonctionnent de manière classique, c'est-à-dire que la pression d'un bouton provoque une action entre le lister source et le listeur destination sur les fichiers sélectionnés. Mais il est également possible de prendre un ou des fichiers à la souris, de les faire glisser sur un bouton graphique, provoquant la même action !

Ce concept supplémentaire permet à chacun d'adopter sa façon de travailler avec Opus 5, celui-ci offrant la possibilité d'effectuer ce genre d'opération (sélection-glissez-action) entre tous les éléments le composant (listeurs, boutons, groupes de programmes, etc.).

Les groupes de programmes

Alors que chez les PC on copie furieusement l'Amiga (Windows 95) en redécouvrant le bon vieux système d'icônes dans des fenêtres comme le Workbench, Opus 5 quant à lui, copie Windows 3 en permettant la création de groupes de programmes, qui sont en fait des fenêtres iconifiables, contenant les icônes de tous les logiciels que l'on aura bien voulu y mettre après les avoir pris dans un listeur. Ainsi, on dispose d'un moyen très pratique de regrouper les programmes qu'on utilise souvent dans des groupes, afin de pouvoir les lancer très rapidement. Bien sûr la classique option de menus configurables n'a pas été retirée.

Une configurabilité extrême

Opus 5 offre la possibilité d'avoir plusieurs configurations, chacune possédant une racine pour l'identifier (exemple : default, opus4type, etc.), et il suffit de changer de configuration pour que tous les éléments en faisant partie apparaissent. Il est même possible d'importer une ancienne configuration provenant de Directory Opus 4, tout se mettant en place pour coller au plus près à l'ancienne configuration. Lors de la conversion, il est possible de ne choisir de convertir que les boutons, ou les unités disques, etc.

Dans Opus 5, tout est configurable
  • L'aspect et l'action des boutons graphiques ou textes.
  • Le menu "user", pour y mettre des commandes externes à Opus.
  • La position des icônes, la taille des fenêtres.
  • Les boutons apparaissant en haut des listeurs.
  • Le menu accessible depuis les listeurs.
  • L'aspect de l'écran, les polices, les couleurs.
  • Les types de fichiers, les actions à effectuer lorsqu'un fichier est reconnu après un double-clic, un déplacement, etc.
  • Et enfin, le plus intéressant, il est possible de faire apparaître les fichiers sous forme d'icônes, comme dans le Workbench.
Opus 5 a la place du Workbench

Eh oui, c'est ce qui caractérise Opus 5 plus que le reste : il est possible de remplacer le Workbench par Opus. Ce dernier permettant d'afficher sur son écran les AppIcons du Workbench, mais aussi le menu "Tools" où apparaissent parfois certains programmes, on s'y croirait. On peut même mettre une image en fond d'écran, comme sur le Workbench. En configurant les listeurs de manière à ce que les fichiers apparaissent sous forme d'icônes, il suffit de demander à Opus d'utiliser l'écran du Workbench et hop, voici une nouvelle interface graphique pour notre Amiga, avec des fenêtres multitâches, permettant la copie, la reconnaissance automatique de fichiers, etc.

Une commande LoadWB spécialement conçue permet de lancer Opus 5 à la place du Workbench, qui ne se charge même plus ! L'utilisation de Directory Opus 5 de cette manière économisera bien des commodités puisque de nombreuses fonctions sont disponibles et les remplaceront aisément. De plus, les raccourcis clavier du Workbench ont été copiées, par exemple l'appui de "Right Amiga" + "." réorganise les icônes de la fenêtre courante, etc.

Bref, si vous en avez assez du Workbench, offrez-vous Opus 5 qui le remplacera sans peine. Vous serez enchanté par ses capacités multitâches qui facilitent la vie ! Plus jamais d'attente que la copie soit finie, les fichiers seront reconnus par simple double-clic, le rêve !

Malgré cela, quelques petits détails m'ont agacé : les AppIcons n'apparaissent pas à l'endroit défini dans leurs types d'outils ; ForceIcon ne fonctionne pas (les icônes des CD apparaissent n'importe où...) ; par contre, on m'a dit que NewIcons fonctionne parfaitement avec Opus 5. Enfin, l'affichage des icônes dans les fenêtres est sensiblement plus long qu'avec le Workbench.

Conclusion

Opus 5 est une grande réussite ! Il est extrêmement configurable, et permet par exemple de donner à tout programme CLI une interface graphique ! La meilleure façon de l'utiliser est à mon sens d'enlever purement et simplement le Workbench, car même si deux ou trois petites choses sont susceptibles d'énerver, Opus 5 est globalement un excellent produit qui vous ravira par sa puissance. L'option de remplacement du Workbench n'est absolument pas un gadget, car on ne perd pas au change !

Nom : Directory Opus 5.
Développeur : GPSoftware.
Genre : gestionnaire de fichiers/bureau.
Date : 1995.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0.
Licence : commercial.
Prix : 690 FF.


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