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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Devpac
(Article écrit par François Fleuret et E. Brunet et extrait de Génération 4 - janvier 1989)
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Édité par HiSoft et déjà célèbre sur Atari ST, ce logiciel axé programmation fait son apparition sur Amiga,
offrant ainsi un choix aux programmeurs qui devaient jusqu'à présent se contenter du Seka et ses possibilités
limitées...
Présentation
Le Devpac est présenté sous la forme d'un petit classeur qui contient deux disquettes et une documentation
en anglais (pour la version testée du moins) d'une soixantaine de pages. Le Devpac est constitué de
trois programmes :
- Un éditeur/assembleur (Genamiga).
- Un moniteur/débogueur (Monamiga).
- Un éditeur de liens (Blink).
Les disquettes contiennent également des exemples, des bibliothèques, des macros, et une version de
l'assembleur sans éditeur. Sur les deux disquettes, seule la première est pleine, la seconde ne contenant
que deux fichiers.
L'éditeur/assembleur
Dès le lancement de Genamiga, l'éditeur fait bonne impression ; il possède toutes les fonctions nécessaires
à l'édition d'un listing copieux. On retrouve les classiques copies de blocs, les remplacements, les
tabulations ; il faut d'ailleurs noter que toutes ces fonctions sont accessibles soit par les menus soit
par le clavier, ce qui est bien agréable lors d'un travail intensif. Les déplacements du curseur sont
également très complets, on peut sauter en début de ligne/fui de ligne, début de texte, sauts d'une page
vers le haut et le bas... L'édition se fait en pleine page dans une fenêtre au défilement rapide et coulé.
L'assembleur est directement accessible de l'éditeur. Il est très rapide (de deux à trois fois plus rapide
que le Seka), souple et puissant. Il reconnaît le jeu d'instructions officiel du 68000 (avec le ".w" par défaut)
et est muni d'un jeu de pseudos-instructions complet. Ces pseudos-instructions peuvent être classées en six
groupes :
- Contrôle de l'assemblage : END, INCLUDE, EVEN, DS, DC, ORG, OPT. "OPT" permet de définir différentes
options d'assemblage comme produire un code liable ou sauver une table de symboles.
- Controle du listing : LIST, NOLIST, PAGE, etc. Ces instructions permettent de gérer la sortie à l'écran
ou sur imprimante lors de l'assemblage.
- Directives de labels : EQU, SET, etc. pour assigner des valeurs à des labels.
- Assemblage conditionnel : IFxx, ENDC.
- Macros instructions : MACRO, ENDM. On peut, à l'aide de ces deux instructions, définir des
macro-instructions qui pourront recevoir jusqu'à dix paramètres dont la taille de l'opérande.
On trouve également des labels locaux.
- Directives de l'éditeur de liens : XDEF, XREF. SECTION. Cette dernière permet de définir les
trois parties TEXT/DATA/BSS du programme.
Le code objet n'est pas exécutable à partir de Genamiga, il faut pour pouvoir le tester le sauver sur
disque puis le relancer à partir du CLI, ce qui est gênant dans le cas d'essais répétés.
Le débogueur
Les programmes en assembleur ayant la facheuse habitude de ne jamais fonctionner du premier coup, le
lot est pourvu d'un débogueur sobre et efficace. Il est géré entièrement au clavier et dispose d'une
fenêtre d'affichage très complète qui permet d'avoir simultanément à l'écran, la valeur de tous
les registres, le contenu des adresses pointées par les registres, un vidage hexadécimal et ASCII
des adresses pointées par le PC et un désassemblage des quatre lignes en cours d'exécution. Ce débogueur
est muni des fonctions traditionnelles : mode pas à pas, gestion des points d'arrêt, désassemblage
plein écran, recopie ("dump") plein écran, sortie sur imprimantes (ou port série), remplissage de la
mémoire, copie de blocs, recherches, etc. On peut, à l'aide de l'assembleur, sauver une table de symboles
qui seront récupérés par le débogueur et apparaîtront lors du désassemblage.
L'éditeur de liens
Enfin, l'éditeur de liens est le célèbre Blink du domaine public dont nous n'allons pas énumérer les
nombreuses capacités ; il est accessible à partir du CLI, avec les fichiers et les options choisies
comme paramètres.
Bilan
Ce lot est complet et comblera les développeurs les plus exigeants, professionnels comme amateurs.
Néanmoins, il faut citer deux petits défauts : l'absence cruelle d'une pseudo-instruction permettant
d'intégrer un fichier binaire au code objet (INCBIN sur le devpac 2.0 de l'Atari ST ou bien IBYTES
sur profimat) et l'impossibilité de lancer et déboguer un programme sans le sauver sur disque et
passer par le CLI. Ces deux lacunes font que pour les petits programmes le KSeka reste l'assembleur
le plus pratique.
Nom : Devpac.
Éditeur : HiSoft.
Genre : assembleur.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
NOTE : 7,5/10.
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