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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Destroyer
(Article écrit par Alain Huyghues-Lacour et extrait de Tilt - mai 1988)
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Les ennemis attaquent, avions à couler, navire à couler, sous-marin à anéantir, capitaine de destroyer
n'est pas une sinécure...
Simulation navale
Le nouveau programme d'Epyx sur Amiga est une excellente simulation dans laquelle vous prenez le
commandement d'un destroyer. Le rôle de capitaine n'est pas une sinécure, il faut avoir l'oeil à tout si
vous voulez vraiment contrôler la situation. Mais, avant tout, familiarisez-vous avec les différents postes
de commande.
Commençons d'abord par le centre nerveux du navire qui se trouve sur le pont. Celui-ci est représenté
sur l'écran par un panneau de contrôle divisé en cinq sections qui vous permettent de diriger votre
vaisseau manuellement ou en utilisant l'un des systèmes automatiques, de recevoir des rapports et de
mettre en état d'alerte les différentes équipes de combat. C'est de là que vous dirigez le plus souvent
votre navire en cours de mission et vous ne quittez ce poste de commandement qu'à l'approche de l'ennemi.
La navigation peut se faire de façon manuelle ou automatique, vous avez la possibilité de passer de l'une
à l'autre quand vous le désirez. Avant de partir en mission, il est conseillé de passer à la salle de
navigation afin d'établir un itinéraire. Vous pouvez sélectionner jusqu'à quatre étapes successives qui
sont alors suivies scrupuleusement par l'homme de barre, ce qui vous permet de vous concentrer sur d'autres
tâches. Ce plan de route est modifiable à chaque instant, en reprenant les commandes manuelles, en donnant
des nouvelles coordonnées. Deux autres systèmes de navigation automatique, accessibles à partir du pont,
sont parfois utilisables.
Lorsque vous découvrez un sous-marin, passez en mode "poursuite", ce qui vous permet de vous concentrer
sur sa destruction. Ou bien quand votre navire est trop endommagé pour continuer le combat, sélectionnez
le mode de fuite afin de quitter la zone dangereuse en zigzagant pour éviter les tirs ennemis.
Toute approche suspecte vous est signalée par l'équipage : s'il s'agit d'avions ou de navires consultez
le radar ou le sonar dans le cas d'un sous-marin. De ces deux postes, il vous est possible également de modifier
le cap et la vitesse du destroyer afin de bien vous positionner avant d'engager le combat.
Vous disposez d'un armement puissant et varié qui vous permet de faire face à toute éventualité :
canons contre d'autres vaisseaux ou des cibles à terre, canons anti-aériens, torpilles contre les bâtiments
lourds et de charges sous-marines.
Missions variées
Rien n'a été oublié dans cette simulation très complète. Par exemple, si vous maintenez trop longtemps une
équipe en alerte, son efficacité diminue, ou bien, quand votre navire est endommagé, affectez au poste
de votre choix les équipes de réparation qui sont d'une rapidité inégale. Sept missions différentes vous
sont proposées. Les premières, assez simples, vous permettent de vous familiariser avec un équipement
particulier. En revanche, les dernières vous amènent à faire face à une grande variété de situations qui
nécessite une maîtrise parfaite de toutes les possibilités de votre bâtiment.
Commencez donc par les premières : la protection d'un convoi de troupes menacé par un bombardement ne fait
appel qu'à la navigation, à la surveillance radar et aux canons anti-aériens, ou bien la chasse aux sous-marins
qui concerne la navigation, le sonar et les charges de profondeur. Cette dernière devrait particulièrement intéresser
les nombreux fans de Silent Service car,
ici, les rôles sont inversés et il est très intéressant de voir l'autre côté du combat.
A noter que les constants chargements du lecteur de disquette font qu'entre chaque scène, il vous faudra
attendre près de quinze secondes, ce qui rompt l'ambiance.
Les affrontements sont passionnants et le plus spectaculaire est la lutte anti-aérienne qui est proche
de l'arcade. Vous tentez d'abattre les avions ennemis grâce à un viseur que vous déplacez et, lorsque l'un
d'eux est touché, il s'enflamme avant de tomber dans la mer.
Après quelques expériences, vous acceptez des missions difficiles : escorter un convoi ou tenter de briser
le blocus d'une de vos bases encerclées par l'ennemi. Seuls, les capitaines les plus aguerris survivront
aux combats de toutes sortes qu'ils devront livrer.
Bilan
Destroyer est un programme très riche qui offre un grand choix de situations différentes. On s'y croirait,
parfois, il ne se passe rien et l'on a beau consulter sonar et radar, l'ennemi n'apparaît pas, mais
d'autres fois, c'est l'enfer et on ne sait vraiment plus où donner de la tête. Seuls quelques points
techniques (graphismes moyens, animation médiocre, chargements un peu longs) viennent entâcher le jeu.
C'est une nouvelle réussite d'Epyx à laquelle on ne peut adresser qu'un reproche : la notice en anglais n'a pas été
traduite, ce qui est vraiment regrettable pour un programme de ce type. Si vous aimez Silent Service,
vous découvrirez avec plaisir cette simulation réaliste mais pas trop complexe.
Nom : Destroyer.
Développeurs : Sculptured Software.
Éditeur : Epyx.
Genre : simulation navale.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Plusieurs postes à gérer.
- Simulation complète.
- Affrontemens intéressants.
Les points faibles :
- Graphismes moyens.
- Animation médiocre.
- Les constants chargements du lecteur de disquette.
- Documentation pas traduite.
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