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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Daylight Robbery
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - février 1992)
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Les rois de la cambriole d'Electronic Zoo sont des animaux. Des bestioles.
La bande de cambrioleurs la plus minable que nul n'ait jamais rencontré vient de prendre un sacré coup.
Trois de ses membres sont en prison : Dennis le chien, Kitty le chat et Morris la taupe. Heureusement,
Glipher, le quatrième larron abruti, vient délivrer ses amis, pour qu'ensemble ils foncent dévaliser
les plus belles maisons de la région.
Daylight Robbery est un jeu de plates-formes composé de 130 niveaux différents. Il est possible de jouer tout seul,
ou à deux ou même à trois, avec deux manettes et un clavier. Chaque niveau est une énigme à résoudre en temps
limité, nos trois amis doivent ramasser des diamants, en sautant sur les plates-formes, et en évitant
les ennemis qui traînent (ressorts, réveils, monstres). Certains ennemis arrêtent sur place quand vous
les touchez, vous perdez ainsi quelques secondes précieuses.
Les personnages peuvent se déplacer à gauche, à droite, mais ils peuvent aussi sauter au plafond, et
marcher la tête en bas, ce qui permet d'atteindre d'autres diamants et de... marcher la tête en bas.
Dans certains niveaux, vous devrez récolter les diamants dans un certain ordre, ceux d'une couleur avant
les autres.
Daylight Robbery est un jeu anachronique. Il y a quelques années, au début des micro-ordinateurs 8 bits,
il aurait eu un immense succès. La pauvreté de ses graphismes, le manque d'intérêt de son thème,
le peu de difficulté de ses niveaux et son aspect global et général l'auraient rendu célèbre, et apprécié.
Maintenant, avec tous les jeux de qualité qu'on a l'habitude de voir, avec les jeux de réflexion
fabuleux qui ont été créés, on ne peut que vomir à gorge déployée sur ce jeu.
C'est bien dommage,
les trois petites bestioles étaient bien sympathiques, souriantes et mignonnes dans leurs tenues de
taulards, mais malheureusement, nous nous sentons obligés de les frapper à grands coups d'enclume
dans la gueule, pour leur apprendre à être aussi tristes et minables. Han ! Han ! Han !
Nom : Daylight Robbery.
Développeurs : Vision Designs.
Éditeur : Electronic Zoo.
Genre : jeu de réflexion.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 4/10.
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