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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Crossfire 2
(Article écrit par David Brunet - avril 2003)
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Crossfire premier du nom était un jeu du domaine public plutôt amusant. Créé par les frères Schulze, ce
jeu de tir s'est amélioré et, après plusieurs années de développement, une deuxième version arrive pour nos Amiga et nos
Pegasos...
Une réadaptation de Crossfire
Contrairement à son aîné, Crossfire 2 est commercial. L'équipe de Dreamworlds Development
s'est associée à APC & TCP pour commercialiser le jeu. Le concept
de Crossfire 1 a été largement repris (jeu de tir à la Stardust en multijoueur) mais la technique a été revue à la hausse.
Présenté dans un joli boîtier DVD et sur un CD tout aussi joli, le jeu ne peut se lancer directement sur ce support. Une
installation sur disque dur est obligatoire et prend pas mal de place pour un jeu de ce type : 50 Mo en
installation minimale et 650 Mo pour la totale. Celle-ci propose de choisir entre trois configurations prédéfinies
(68030/AGA, 68060/AGA/RTG, PowerPC/RTG) et elle copiera la chunkyppc.library pour ceux qui sont sur Amiga
PowerPC.
Avant de lancer le jeu, un petit tour du côté du menu de préférences est conseillé. Celui-ci, tout en MUI,
permet de choisir le nombre de voix sonores, la résolution graphique, le nombre de couleurs et d'utiliser ou
non la chunkyppc.library. Comme vu plus haut, Crossfire 2 peut se lancer sur un 68030 avec l'AGA, mais
avec un PowerPC et une carte graphique le mode 65 000 couleurs est utilisable et quelques effets
graphiques seront activés. En outre, le jeu fonctionne bien sur Amithlon, UAE et MorphOS.
L'intro est une animation en 3D de quelques minutes, elle montre un combat entre une escouade et quelques rebelles.
L'ensemble est de qualité acceptable sauf la résolution un peu faiblarde : 320x240. Arrivé au menu, on est
soumis à la même frustration : cette résolution d'écran de 320x240 a été choisie pour tout le jeu ! Quel dommage :-(.
Le menu principal (sur fond d'animation) est relativement complet, selon le nombre de joueurs, on peut choisir
entre trois modes de jeu que nous allons détailler plus bas : campaign, dogfight et survival.
Y'a quoi au menu ?
Le mode campagne
Alors que Crossfire 1 se limitait seulement à un jeu multijoueur, on a ici l'occasion de faire une campagne
en solo. Le scénario vous plonge en 2154, une époque où les humains auront colonisé une bonne partie de la
galaxie. Vous prenez le rôle de Karsten, un jeune pilote qui se bat pour les rebelles contre les United Worlds,
l'entité qui domine une bonne partie du monde connu.
On commence par une séance d'entraînement pour apprendre à manier le vaisseau, utiliser les armes, faire
quelques combats et... jouer à cache-cache :-). La maniabilité est parfaite, la manette, le joypad et le clavier
sont gérés, les commandes répondent au quart de tour. On aperçoit aussi que des messages défilent au bas de l'écran, les
informations mentionnées ici sont très importantes, il ne faut pas les louper. Mais on peut heureusement les revoir
à tout moment en appuyant sur la touche "Help", qui sert aussi de pause. Enfin, sur la partie droite de l'écran, il y a le
radar et les munitions de votre vaisseau.
Le tutoriel
Les missions s'enchaînent rapidement, elles sont assez faciles et extrêmement progressives. Chose intéressante, on n'est pas seulement
confronté à des combats : on aura droit à de l'espionnage, des escortes ou des transits. Vous découvrirez de
nouvelles armes et pourrez utiliser différents véhicules selon le terrain (chars, vaisseau de combats, transporteur...).
En outre, des missions en coopération avec d'autres pilotes amis sont prévues, on est alors au sein d'une
escouade pour faire, par exemple, une attaque massive sur une base ennemie.
C'est donc, au total, vingt cinq missions qui vous attendent, qui seront entrecoupées de quelques scènes animées
et de textes pour ne pas perdre le fil du scénario. Il y aura aussi la boutique dans laquelle vous gérerez
votre arsenal. Quelques petits regrets concernant les sauvegardes : c'est impossible durant une mission, il y en a
qu'une seule possible par pilote, et le jeu sauvegarde votre position automatiquement après chaque succès,
on ne peut donc pas refaire une mission si celle-ci vous a plu.
En plein dans l'action
La technique est assez disparate dans l'ensemble : les musiques, ou plutôt les fonds sonores, changent en fonction de la
situation (phase d'attaque, repli...) et collent parfaitement à l'action. Il n'y a pas de voix numérisées mais de nombreux bruitages,
classiques mais bien rendus. La qualité graphique n'est pas extraordinaire, difficile de faire innovant dans
ce style interstellaire/asteroïde. La présence d'effets graphiques comme la transparence ou les flashes sont les
bienvenus dans un jeu de tir comme celui-ci, mais on ne peut que regretter la faible résolution qui les rend finalement
peu impressionnant. En contrepartie, ce 320x240 autorise une animation parfaitement fluide sur PowerPC en mode 16 bits (encore
heureux) et sur 68040 en mode 256 couleurs.
Baston multijoueurs
Le gros point positif de Crossfire 2 est son mode multijoueur. Jusqu'à quatre humains peuvent s'affronter dans
deux modes de jeu : survival et dogfight.
Le mode survival plonge de un à quatre joueurs dans une arène avec un but précis : survivre aux assauts des ennemis.
On a le choix entre cinq vaisseaux (du chétif bien rapide au gros balaise qui n'avance pas) dont l'arsenal est plus
ou moins lourd. Les armes s'achètent et se vendent dans la boutique, il y en a une trentaine dont quelques-unes
assez impressionnantes (Fat Lady, Swarm rockets, Cluster Bomb...) et d'autres, secrètes, ne seront trouvables que dans l'arène
elle-même. Il faut noter que même avec une difficulté légère, les combats sont, en général, courts. Il faut alors ruser,
mieux choisir ses armes et collaborer avec les autres joueurs pour améliorer votre score. Les ennemis
apparaissent au hasard sur l'arène, ils sont de différentes sortes (vaisseau plus ou moins gros, sentinelles,
kamikazes...), mais aucun des ennemis du scénario n'est présent dans ce mode de jeu, sans doute pour ménager le
suspense.
Le "dogfight" est l'autre mode multijoueur de Crossfire 2. Ici, les joueurs humains se battent les uns contre
les autres et le survivant (ou l'équipe survivante) a gagné. De nouvelles armes et de nouveaux bonus sont
sélectionnables : arrêter un joueur, inverser les commandes, etc. mais de nouveaux malus font aussi leur
apparition : trous noirs, mines magnétiques ou encore astéroïdes qui se baladent dangereusement dans l'arène
et qui se scindent en petits morceaux quand on tire dessus. Autre nouveauté dans ce mode, le "deathmatch"
permet de rendre les combats extrêmement mortels, le moindre dégât occasionne la destruction immédiate de
votre engin. Ces combats sont plutôt amusants avec une action toujours soutenue : nous sommes dans le même esprit
que d'autres jeux multijoueurs comme Burnout ou Blitz Bombers. Enfin, pour les nostalgiques, les auteurs ont pensé à
inclure une option "Crossfire 1" qui reprend les graphismes un peu simplets de cette première version et change quelques
règles du jeu.
Un petit jeu amusant
C'est vrai, Crossfire 2 n'est pas au top de la qualité technique mais il se rattrape très bien avec une jouabilité
excellente et surtout un point phare pour un jeu vidéo : l'amusement est réellement présent, surtout en mode
multijoueur. Dommage que la résolution d'écran soit si faible, cela permet d'y jouer sur de petits Amiga mais ça
frustrera de nombreux PPCistes. Bravo tout de même à l'équipe de Dreamworlds Development qui a réalisé son premier
jeu commercial et compte bien ne pas s'arrêter là avec un nouveau projet de jeu, cette fois-ci plus prometteur,
un RPG en 3D...
Nom : Crossfire 2.
Développeurs : Dreamworlds Development.
Genre : jeu de tir/action.
Date : 2002.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68030/50 MHz, 16 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0.
Configuration souhaitée : Amiga RTG, 68060/50 MHz ou PowerPC, 32 Mo de mémoire, AmigaOS 3.x.
Licence : commercial.
Prix : 44 euros.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Amusant.
- Les modes multijoueurs.
- Le grand nombre d'armes, de bonus et malus.
- Les musiques qui changent en fonction du contexte.
- Très bonne jouabilité.
- Les missions au sein d'une escouade.
Les points faibles :
- La résolution d'écran trop petite.
- Mode campagne avec un seul joueur.
- La gestion des sauvegardes.
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