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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Castlevania
(Article écrit par Kékidi et extrait d'EmuNova - janvier 2007)
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Histoire
Ah ! Castlevania, quel jeu mythique, fleuron de la firme Konami. Les Castlevania sont des jeux qui ne laissent pas
indifférent le joueur, ils possèdent des graphismes bien supérieurs aux jeux de leur époque, une jouabilité sans
faille et surtout des musiques magnifiques. Car les Castlevania sont des jeux "d'ambiance", je veux dire par là
qu'ils possèdent une atmosphère toute particulière et que ce sont des jeux qui ont une réelle profondeur.
Les musiques aident fortement à plonger dans les abysses du jeu pour nous y enfermer à jamais, car une fois qu'on
a le virus Belmont, c'est pour la vie. Il n'y a pas de guérison, sauf peut-être Castlevania sur Amiga.
L'histoire de cet épisode est directement reprise de celle du premier opus sur NES. Vlad Tepes est de retour et les
Belmont doivent se dresser sur son chemin pour l'empêcher de nuire. Dracula est en effet de retour tous les 100 ans,
enfin, c'est ce que narre l'histoire de Super Castlevania IV (sur Super Nintendo), mais la réalité semble tout autre.
Pour vous en convaincre allez voir les épisodes sur GBA.
Graphismes
En résumé, vous partez à l'aventure dans les Carpates tuer du vampire. Comme d'habitude l'action se situe principalement
dans le château du comte. Vous allez le parcourir de bas en haut et de gauche à droite sur 6 niveaux. Le premier
niveau ne présage rien de bon car il est moche, peu coloré ou avec des couleurs mal choisies.
Mais cela va s'arranger,
le second niveau est graphiquement moyen, le suivant est beau et le quatrième est le plus beau du jeu (voir ci-dessous).
Les ennemis sont correctement
dessinés et très variés, les inconditionnels de la série retrouveront des têtes connues comme celles de la chauve-souris,
des méduses, des squelettes, des chevaliers lanceurs de haches. Par contre, un carton rouge est décerné à celui qui a
dessiné Dracula, il est ridicule avec son pif énorme. Ça gâche tout, on croirait se battre contre un comique.
Son
Pour ne pas changer de sujet, continuons à parler des choses qui fâchent. Les musiques sont nulles, en plus elles se
ressemblent tellement qu'on croirait entendre la même du début à la fin du jeu. Ce défaut gâche vraiment le jeu, car
comme énoncé précédemment, ce sont les musiques qui donnent toutes leurs dimensions aux Castlevania. Sans elles, on
a du mal à plonger dans l'action. Et pour ne pas arranger le tableau, les bruitages sont fades et peu nombreux.
Jouabilité
Bon, ce n'est pas tout mais après toutes ces critiques, on va quand même essayer de jouer. Quelle catastrophe, c'est
injouable ! Le héros ne répond pas du tout au doigt et à l'oeil, il tire son fouet une heure après qu'on lui ait dit
et entre-temps l'ennemi que vous voulez toucher est déjà sur vous.
Pour toucher à distance les adversaires, on se dit
que l'on peut utiliser les objets spéciaux (comme le couteau, la montre, la hache, la croix et l'eau bénite), mais
même avec ça, ce n'est pas plus facile. En fait, pour lancer un objet spécial, il faut appuyer sur le même bouton
que celui qui sert à utiliser le fouet. Il faut appuyer brièvement dessus pour fouetter et rester appuyé plus
longtemps pour lancer un objet spécial. Quand on sait que le héros met déjà une heure à réagir, le temps d'attente
avant de lancer notre fameux objet est vraiment intolérable. Avec tous ces défauts, on n'est plus à un près, on peut
donc rajouter que la gestion des collisions est vraiment aléatoire. Tout est fait pour énerver le joueur.
En bref
Vous l'avez bien compris, ce Castlevania fait honte aux autres. Les graphismes sont corrects mais sans plus, la musique
ne donne pas envie de jouer et surtout la maniabilité est ignoble. En fait, elle est tellement médiocre qu'après
être mort 100 fois à cause d'elle, j'ai préféré utiliser une version du jeu qui comprenait des triches (comme
l'invincibilité, les vies infinies) pour pouvoir avancer dans le jeu sans crier des grossièretés. Quel
professionnalisme direz-vous ! Essayez donc de jouer sans vous arracher les cheveux.
Vous pouvez retrouver le même jeu sur NES et arcade, en fait la version arcade est une simple transposition du jeu NES.
Avec ces versions vous n'aurez plus de problèmes de jouabilité et vous pourrez enfin jouer à un Castlevania digne de
ce nom. Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire.
Nom : Castlevania.
Développeurs : Novotrade.
Éditeur : Konami.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 3/10.
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