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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Borobodur: The Planet Of Doom
(Article écrit par TSR et extrait de Joystick - février 1992)
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Les beaux robots durs sont à la mode chez Thalamus !
Téléporté sur une planète sauvage et étonnamment dangereuse, vous voilà seul pour affronter un monde
cruel tout empli de pièges. Sur vous, vous n'avez que votre laser, la téléportation n'autorisant pas
le port de charges plus lourdes et plus volumineuses. Dans cet endroit, vous devrez, en un temps réduit
à son plus strict minimum, récolter tous les bonus et trouver les bons passages, ceux qui ne débouchent
pas sur une mort inévitable.
Pour trouver les passages, il faudra actionner certaines manettes et faire jouer certains mécanismes qui
mettront à jour des entrées secrètes, elles vous conduiront bien souvent vers des dangers encore plus
oppressants que les précédents. Plus utile que votre laser, votre cerveau sera cette fois mis à bien rude
épreuve ! Trouver le bon passage n'est pas toujours aussi facile qu'il y paraît. Certains de ces mécanismes
qui, tous, il faut le préciser, ont été mis en place par les autochtones, ne feront que déclencher un
piège dont la perversité n'aura d'égale que la difficulté à en réchapper.
En effet, lorsqu'une énorme
sphère vous poursuit, vous n'avez alors d'autre choix que de prendre vos jambes à votre cou, à moins
bien sûr, que vos poches soient assez grandes pour les y mettre ? En un mot, le "panpan ! boum ! boum !"
ne sera pas à trop utiliser. Rassurez-vous vite et n'en faites pas une crise d'apoplexie, le laser ne
sera pas là rien que pour le décor ! Ceci car hormis des pièges qui sont assez vicieux, il y
a aussi sur cette belle planète une faune tout ce qu'il y a de moins amicale. Limaces géantes et M.N.R.I.
(Monstres dont la Nature Reste Inidentifiable) s'en donneront à coeur-joie pour vous faire mourir à petit
feu. Pas d'un seul coup, mais très doucement, lentement, petit bout de bout par petit bout de bout...
Et hop ! Un orteil, un !
Lorsqu'il faudra déclencher un mécanisme, ramasser le bonus et en même temps tirer sur les monstres qui
arriveront sur vous, ça commencera à se gâter sérieusement.
Après cette première et déjà particulièrement délicate étape, d'autres vous attendent, bien plus difficiles
et encore plus originales. Dès le niveau suivant, une course de véhicules vous attend ! J'espère que vous
n'avez pas laissé vos gants de conduite dans le vaisseau.
Avec Borobodur: The Planet Of Doom, voilà un jeu d'action qui est rondement mené. Il ne s'agit pas ici
de tirer à tout va, mais il faut en outre être attentif aux dispositifs rencontrés sur le chemin.
Le tout s'accompagne d'une musique de très bonne qualité qui colle parfaitement à cette action ponctuée
agréablement de courts - mais intenses - moments de recherches pour trouver la meilleure voie à suivre.
L'animation, quant à elle, même si l'on peut la trouver un peu lente au premier abord, n'en est pas
moins suffisamment rapide pour être tout à fait plaisante après quelques minutes de jeu. On remarquera
au passage que les mouvements de course du personnage sont étonnants de réalisme. On les retrouve d'ailleurs,
ces mouvements, dans la présentation qui n'est pas sans rappeler le générique de
The Running Man. Encore une démonstration de
l'imagination sans frontière !
Quoi qu'il en soit, Borobodur est un jeu d'action varié (il suffit de passer du premier au second niveau)
qui saura vous séduire par sa difficulté et par ses nombreuses qualités techniques.
Nom : Borobodur: The Planet Of Doom.
Développeurs : Softeyes.
Éditeur : Thalamus.
Genre : jeu d'action multigenre.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
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