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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Blade
(Article écrit par Benjamin Yoris et extrait d'Amiga News - janvier 1998)
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Alive Mediasoft ne se contente pas de faire des jeux. Non seulement ils vendent ceux des autres, mais ils en éditent également,
et traquent les projets en cours pour les finaliser. C'est ainsi qu'arrive Blade sur nos écrans. Si cela faisait longtemps qu'on
n'avait pas vu un jeu de rôle (JDR ou RPG en anglais) sur Amiga, ce n'est pas Blade qui nous mettrait tous par terre en
gesticulant de plaisir...
Une épée dans une cage
En ces temps-là, tout allait bien. Pas encore d'IBM et autres Microsoft, bon pas d'Amiga non plus vu qu'on est à l'aube des
temps, mais en gros ça allait. Bien entendu, le démon de service, Lord Qaal qui ne sait pas quoi faire de son week-end,
entraîne avec lui ses meilleurs potes et vient répandre sang, chaos et peur sur cette harmonie de courte durée.
Pas de panique : le héros de service justement ne sait pas quoi faire non plus. Il débarque avec sa superbe épée et balaie tout
ça en un tour de main. La mort elle-même ne pouvant arrêter Lord Qaal, les magiciens du coin se cotisent en points de magie
pour enfermer le démon dans l'épée du héros, épée qui est enfermée dans une cage, elle même plongée au fond du volcan Maetux.
Vous suivez ? Le bonheur se réinstalle peu à peu (comme Windows 95), mais un jour, le volcan entre en éruption, libérant
l'esprit de Qaal de sa prison de métal. Pas de bol, il va falloir se retaper la bataille...
Une interface de jeu un peu lourde
Blade vous propose de choisir quatre personnages parmi un nain, un guerrier, un magicien, un clerc, un elfe, un voleur et
un ranger. Puis le jeu s'affiche en 3D isométrique et le mode de déplacement n'est pas sans rappeler UFO. Chaque personnage
dispose de 30 points d'action chacun par tour, et libre à vous d'en faire ce que vous voulez : vous déplacez, attaquez,
rentrez dans un bâtiment, lancez un sort, etc. Si ce mode de jeu a le mérite de manipuler plusieurs personnages à la fois,
il devient très vite lourd, et les déplacements deviennent lents et pénibles. En effet, le simple fait de tourner un personnage
d'un quart de tour consomme des points d'action...
A la fin d'un tour, ce sont les ennemis qui bougent, puis on vous redonne la main.
Dès le début du jeu, la première chose à faire est d'armer vos héros. De nombreux bâtiments bordent les routes : cela va du
marchand d'armes, en passant par la banque (pour éviter de se faire voler en cours de route), l'herboriste au diseur de bonne
aventure qui, contre quelques pièces d'or, vous confiera des informations utiles. Il y a même des autels pour prier le Dieu
de chaque personnage (attention à ne pas se tromper de Dieu, sinon on le sent passer...).
Suivant le mode de difficulté, vos joueurs trouveront seuls ou non les pièges disséminés sur l'aire de jeu. Il faudra aussi
ramasser les nombreuses pièces d'or déposées un peu partout, car les prix pratiqués par les marchands sont assez prohibitifs.
Une réalisation trop juste
Pour faire défiler l'aire de jeux, il faut placer la souris dans un des coins de l'écran : le défilement est alors lent et saccadé,
ce qui est bien dommage. Les graphismes AGA sont corrects, quoiqu'un peu fouillis dans les souterrains où l'on a un peu de mal
à distinguer les choses. A l'air libre, ça s'arrange avec quand même des arbres pas très recherchés. Je n'ai pas testé les
graphismes OCS, mais faudrait voir à évoluer aussi, l'OCS c'est vieux !
L'ambiance sonore est plus réussie avec le joli gazouillis des oiseaux et le bruit du vent, ainsi que quelques voix numérisées
qui ponctuent votre épopée. L'aspect en revanche qui m'a le plus rebuté est le combat. Les personnages restent figés, et pire,
comme on ne peut donner qu'un coup par tour, il faut attendre un bon moment avant d'en terminer avec un orque ou autre monstre.
On reste sur sa faim
Blade ne s'en tire pas avec les honneurs. Certes, il n'a aucun défaut majeur, mais il n'a pas de grande qualité non plus. Seuls
les accros du jeu de rôle devraient y trouver leur compte. Le tout prochain Fortress Of Fear, annoncé le mois dernier, devrait
placer la barre plus haut, et en attendant, et seulement en attendant, pour les affamés du jeu de rôle sur Amiga,
Blade servira d'amuse-gueule.
Nom : Blade.
Développeur : Scorpius Software.
Éditeur : Alive Mediasoft.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1997.
Configuration minimale : Amiga OCS ou AGA, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
NOTE : 6/10.
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