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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Aqua
(Article écrit par David Brunet - octobre 2002)
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Il n'est pas illusoire de penser que tout le monde connaît Myst, le jeu vidéo sur PC leplus vendu au monde.
Ce jeu d'aventure envoûtant a la particularité de se jouer image par image. Le canadien Kelly Samel, sous le
label d'Emerald Imaging, a tout bonnement voulu créer un clone
de ce titre pour Amiga. Le résultat est ici : c'est Aqua.
Le CD
Le jeu est livré sur CD et heureusement car il totalise plus de 170 Mo. La jaquette fait vraiment penser à une
production amateur : les couleurs sont mal passées à l'impression et l'étiquette est un simple papier
autocollant. De plus, les CD ne sont pas pressés mais sont en fait gravés individuellement.
Mais ce n'est pas très grave puisque l'essentiel, c'est le contenu et non le contenant.
Aqua peut être copié sur le disque dur mais, bonne nouvelle, est également jouable directement à partir du CD, ce qui
économisera un peu de place sur votre disque dur surchargé. Avant de lancer le jeu, il faudra choisir sa résolution.
Autant le dire tout de suite, vous pouvez éviter les maxi modes d'écran genre 1024x768 en 24 bits puisqu'Aqua a
été développé pour une résolution de 320x200 en 8 bits (animations) et 640x400 en 8 bits (écrans de jeu).
Côté configuration, c'est peu gourmand : AmigaOS 3.0, AGA et 8 Mo de mémoire suffiront, mais les cartes graphiques et
le pilote audio AHI sont aussi gérés. De plus, l'auteur nous indique qu'Aqua fonctionne très bien sous Amithlon.
L'histoire
Aqua est donc un jeu d'aventure. Mais sur quoi se base son scénario ? Voici en quelques
mots le prélude de l'histoire : nous sommes quelque part dans l'océan Atlantique, le
ciel s'assombrit, le vent souffle de plus en plus fort et un violent orage éclate
à proximité d'une plate-forme pétrolière. Tout ce remue-ménage finit par détruire
mystérieusement la plate-forme. Le lendemain, alerté par cette bizarrerie, vous
décidez de venir enquêter sur les lieux. Mais tout est englouti. Vous louez donc
un mini sous-marin et vous voilà partis pour une grande aventure...
Le scénario est repris dans l'introduction qui est sous forme de séquences animées. Malheureusement, elles
sont moyennement esthétiques et présentes des coupures noires entre chacune d'elles. Le côté "amateur"
ressort de nouveau...
Bref, passons. Dès la fin de l'introduction, vous êtes sur le quai, prêt à piloter votre mini sous-marin.
Go !
Comme dans Myst, les déplacements se font image par image et vos actions sont à
réaliser en cliquant sur différents objets. A tout moment, vous pouvez afficher l'inventaire
(qui est aussi le menu de sauvegarde) en appuyant sur le bouton droit du mulot. La
prise en main est extrêmement simple et rapide.
Si la prise en main est aisée, ce n'est pas le cas des énigmes ! Certaines sont
particulièrement corsées. Pour arriver à la fin du jeu, il faudra résoudre des
mécanismes, faire preuve de mémoire aussi bien visuelle qu'auditive (la scène avec
les baleines est uniquement sonore par exemple), trouver des objets et les utiliser à bon
escient (il m'est arrivé souvent d'essayer des combinaisons étranges...), etc.
Quand on est bloqué, il faut souvent revenir en arrière ou bien tenter de cliquer un peu
partout pour voir si l'on a rien oublier.
Le jeu est tout en anglais (une version en allemand est aussi sortie) mais l'auteur
a eu la bonne idée de ne pas abuser de textes ou de commentaires. C'est-à-dire que
n'importe qui (même les anglophobes) peuvent comprendre le scénario et avancer
sereinement dans le jeu.
Le point sur la technique
Les graphismes sont en 256 couleurs, la qualité générale des images est bonne mais
varie beaucoup d'une scène à l'autre. D'un côté, on peut avoir de belle prise de vue
avec un joli dégradé, et de l'autre, se retrouver en face d'images simplistes et
pauvres en couleurs (le village est assez décevant visuellement). De plus, l'aspect des objets est
grossier et l'inventaire aurait pu être mieux travaillé. Mais le jeu est rempli de petites animations
assez sympathiques (format ANIM en 320x240 qui ont le mérite d'être fluides) qui agrémentent l'histoire
et rendent le jeu moins monotone.
A noter que sur carte graphique (du moins avec CyberGraphX), on a droit à un petit problème assez
connu : quand on passe d'une image à une autre, la palette se recalcule et la transition
est toute décolorée.
L'ambiance sonore a été remarquablement travaillée. Les bruitages sont classiques
mais bien choisis, les fonds sonores et les musiques sont captivants et collent bien
à cette ambiance mystérieuse que dégage Aqua.
Enfin, concernant la vitesse du jeu, elle est très acceptable sur un simple 68040/25 MHz (cela devrait être bon
également sur un 68030). Aqua n'a, en outre, pas planté une seule fois durant tout le test : les jeux qui
ne plantent pas sont de plus en plus rares de nos jours. ;-)
Remonter à la surface
Aqua ressemble beaucoup à Myst, il lui reprend le concept et une partie de l'ambiance
surréaliste, mais c'est à peu près tout. La qualité générale du jeu est correcte sans plus, les fonds sonores
sont très certainement un point fort du jeu. Kelly Samel a réalisé un jeu intéressant
pour les fans d'énigmes en tout genre et cela pour un tout petit prix.
Nom : Aqua.
Développeur : Emerald Imaging.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 2001.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 8 Mo de mémoire,AmigaOS 3.0.
Configuration souhaitée : Amiga AGA ou RTG, 68040, 8 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0+.
Licence : commercial.
Prix : 20 euros environ.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- L'ambiance sonore.
- Prise en main rapide.
- Peu cher.
Les points faibles :
- Quelques graphismes laids.
- Moins profond que Myst.
- Le problème des transitions d'images.
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