Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test d'Amnios
(Article écrit par Trazom et extrait de Joystick - février 1992)
|
|
Entrez dans l'enfer vivant d'Amnios avec Psygnosis.
Mine de rien, dans l'espace, il s'en passe des drôles de choses, et cela à votre insu le plus total.
Mais ça n'a duré qu'un temps ; plus précisément jusqu'au jour où vous vous êtes aperçu, alors que vous
couliez des jours paisibles sur votre planète du nom de Terra, qu'au centre de la galaxie, une mafia
intergalactique sévissait d'une façon on ne peut plus sanguinaire, puisque figurez-vous qu'elle n'hésitait
pas et n'hésite toujours pas à s'emparer de l'essence même de la vie : des éléments vitaux tels que le
cerveau, l'ADN ou le coeur et sème les semences d'un empire destructeur où le mot vie n'existe pas.
Cette force maléfique se fait appeler Oncabloc et si tous les hommes de bonne volonté de toute la galaxie
ne mettent pas fin à ce triste complot, le dessein de ce Oncabloc verra certainement le jour à plus ou moins
long terme... Et c'est là que vous intervenez (tin tin rin tin tin !). Oui, vous là, qui me lisez. Je parle
de vous, bon sang de bonsoir ! Parce qu'il se trouve que les hommes ne sont pas restés les bras ballants à
attendre que les mal intentionnés d'en face viennent leur montrer comment ils anéantissent et asservissent
en un coup de cuillère à café made in Alien, les bonnes gens que vous êtes.
Comme disait Nietzsche "ce qui souffre veut vivre", et comme vous souffrez atrocement dans votre chair et
dans votre âme, on a décidé après une réflexion d'environ 1/9e de seconde, de la création d'une construction
où la symbiose entre la machine et la biologie est quasi totale. Son nom ? Amnios, dans lequel chaque élément
est une cellule à part entière qui fait partie d'une globalité cellulaire qui regroupe les meilleurs, les plus
courageux, les plus intelligents de l'univers dans son entière totalité intégrale.
Vous allez donc désormais partir à la chasse de cette racaille avide de sang et de mort, en pilotant une
de ces bactéries hyper-mobiles à bord de laquelle vous vous ferez un plaisir mais aussi un devoir de détruire toutes
les excroissances des différents mondes, que ce soient les cerveaux, les coeurs, les yeux ou bien les parties
vivantes en général. Ces dernières devront être extirpées avec tact et amour et envoyées dans ce que l'on
appelle le vaisseau-père qui se charge de les acheminer en lieu sûr.
Mais ce n'est pas tout, car dans les trois types de planètes (écailles : quatre mondes ; feuillage trois mondes
et épiderme : trois mondes), vous aurez également le loisir de sauver de belles humanoïdes retenues prisonnières
par ces rustres. Il faudra en recueillir un certain nombre ou bien détruire le pourcentage requis d'ennemis pour
pouvoir enfin affronter le garde, ou si vous préférez le monstre de fin de niveau.
Bien sûr, vous pourrez vous faire créer des armes par le vaisseau-père, en allant lui rendre une petite visite
amicale, ou alors, en allant dénicher de l'ADN, qui suivant sa couleur, vous donnera l'occasion de faire créer
par votre vaisseau-père une arme différente, de la bombe rapide à l'invulnérabilité. Les ennemis sont assez
coriaces et il y en a même qui sont indestructibles ! Vous saurez ce que vous avez détruit et ce qu'il vous
reste à détruire grâce à des symboles placés en haut, à droite de votre écran. De même que vous saurez où vous
vous trouvez et ce que vous allez rencontrer, grâce à un scanner situé en bas, à droite de l'écran, et qui est
bien entendu très pratique.
Amnios est graphiquement assez bien réussi avec de très belles couleurs partout qui changent en fonction des
niveaux et du chef de fin de niveau que l'on rencontre. Mais même si les sons ne sont pas à la hauteur d'un
Amiga, il faut bien dire que ce qui prime avant tout sur un jeu de tir, c'est la maniabilité, et là, je dois
dire que c'est très bon : le défilement multidirectionnel n'accroche jamais et on prend un réel plaisir à jouer.
D'autant plus qu'un système de mots de passe vous permet de recommencer à l'endroit où vous avez perdu. Mais
il ne faut pas manquer de signaler également que l'intérêt du jeu en lui-même ne se limite pas à un massacre
caractérisé : il vous faut en effet avoir une bonne vista pour repérer les différents objets et personnes à sauver.
Un bon jeu de tir, donc.
Nom : Amnios.
Développeurs : Flying Chicken.
Éditeur : Psygnosis.
Genre : jeu de tir.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
|
|