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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Point de vue : L'AmigaOne sans AmigaOS 4, quel intérêt ?
(Article écrit par Alexandre Rey - avril 2004)
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Quand et pourquoi, hein ?
L'achat d'un AmigaOne (pas encore équipé d'AmigaOS 4.0, mais ça ne va pas tarder) pousse à la réflexion. On ne
peut pas se ruer sur l'achat d'une nouvelle configuration d'un mouvement nasal à la "Ma sorcière bien
aimée"... Tout se doit d'être étudié préalablement. Personnellement, l'étude a pris son temps, et le temps a
motivé mon choix. Qu'acheter ? Du neuf, forcément : je n'ai pas du tout confiance en l'occasion dans ce
milieu-là, surtout concernant les produits modernes. Une Super Nintendo ou un A1200 de base, Ok, mais pas une
nouvelle configuration. Un PC ? Hors de question, pour une raison d'éthique. Un Mac ? Trop cher pour du neuf. Me
restaient les deux solutions "passion" : AmigaOne ou Pegasos. Pour des raisons dont je ne débattrai pas ici, mon
choix s'est porté sur l'AmigaOne... équipé de Linux. Ben oui, AmigaOS 4.0 tarde un peu, donc je vivote en
attendant mon Messie.
Pour tout dire, mon choix s'est fait à l'Alchimie 3 : Amont Informatique exhibait... ses produits (qui m'ont
paru très sérieux dans leur conception), et Stéphane Guillard a fait une terrible présentation de
l'avancement des travaux sur AmigaOS 4.0. A cause de Stéphane, je me suis financièrement allégé d'un Smic ; grâce
à ce même Stéphane, j'étais l'heureux possesseur d'un AmigaOne G4-XE à 800 MHz. Découvrage.
Comment qu'il est ?
Mon AmigaOne est en fait une belle carte mère à base de PowerPC G4 qui crèche dans une belle tour de conception moderne,
avec une LED en façade qui change régulièrement de couleur. Bon, ça change de mon boîtier d'A4000 beige
vieillot, c'est sûr. J'ai équipé le tout notamment d'une jolie carte graphique ATI Radeon, d'un moniteur
IIyama 17', d'un gros disque dur, d'un clavier et d'une souris sans fil. Le tout fonctionne à merveille... La
bestiole fait un peu de bruit, mais c'est vraiment dans la bonne moyenne (c'est dû au gros ventilo à
l'intérieur ;-)). Quand mon compte en banque me donnera le feu vert, je donnerai une touche finale à ma
configuration (carte SCSI notamment, pour pouvoir utiliser mes périphériques SCSI sur le carreau). Pour que ça
tourne tout ça, il faut un système... C'est justement l'objet du prochain paragraphe, quelle chance !
Linux n'est pas mon ami
Bon, quand on vient d'AmigaOS, quel qu'il soit, Linux n'est pas franchement conseillé... Avec mon AmigaOne,
c'est la distribution Debian qui a été incluse. Pour certains, c'est la meilleure, pour d'autres c'est celle
qui requiert le plus de connaissances parce que c'est la plus "bidouille". Bref, moi qui ne suis pas un
bidouilleur dans l'âme (ni même dans Larusso), je n'ai pas été gâté. Linux reste alternatif, voire amateur
dans de nombreux domaines ; on est à mille lieues de la simplicité d'emploi d'AmigaOS ! Ben tiens, puisqu'on
parle des points négatifs, autant commencer :°). Ainsi, pour installer correctement mon accès Internet (ADSL
sous Tiscali), ça a été la misère. La réussite de l'opération fut dûe à la modification d'une majuscule dans
un script ! Idem pour mon imprimante, dont le problème n'est toujours pas réglé à ce jour (non reconnue).
Linux s'avère assez long au démarrage (plus d'une minute chez moi), et même pour certaines applications (Mozilla...).
L'ensemble me paraît assez lourdingue, mais bon, j'ai été nourri à AmigaOS de quelques Mo, alors. ;-)
Mais Linux est obligé d'être au minimum mon ami, alors...
Bah, il n'y a pas que des points négatifs sous Linux. Par exemple, les navigateurs sont plus performants que
ceux que l'on connaît sur Amiga : même Konqueror, assez simpliste dans l'ensemble, reconnaît pas mal de sites
(mais il gère mal le Flash, tout comme Mozilla). Le gestionnaire de courriels est moderne (il lit le HTML, etc.),
mais est assez lourd lui aussi à l'utilisation. La Debian comprend pas mal de programmes externes, visualisateurs
d'images, de vidéo, quelques jeux, logiciels graphiques, etc. Bref, il y a de quoi s'occuper en attendant AmigaOS
4.0 :°). Soulignons au passage la présence d'OpenOffice, une suite bureautique moderne qui conviendra
parfaitement : l'Amiga n'ayant plus rien de neuf depuis belle lurette, cette suite sympathique (tableur,
traitement de texte...) sera très complémentaire !
Quel intérêt ?
Un AmigaOne sous Linux, c'est un pallier, mais pas un aboutissement (surtout pas pour moi du moins). Si vous
êtes habitué(e) à votre Amiga Classic, le passage sous Linux ne se fera pas sans mal. Cela dit, je vivote
avec : j'ai jamais autant été sur les forums d'Amiga Impact que depuis que j'utilise Linux :°). Pendant cette
étape de transition, vous pouvez en profiter pour vous mettre en place une petite configuration bien sympathique.
Vous pourrez aussi en profiter pour découvrir aussi la Debian ainsi que les rouages de Linux. Vous pourrez
ainsi goûter aux joies de l'ADSL, recréer vos comptes de courriels et les utiliser sans soucis. Tout est faisable
avec un AmigaOne, même sans AmigaOS 4.0, pour peu que l'on mette la main à la pâte.
Au final, ce sera un rêve total que d'avoir deux systèmes sur l'AmigaOne, et qui plus est, deux systèmes alternatifs. Ce que
Linux fait mal, AmigaOS 4.0 le fera certainement bien, et vice-versa. On peut désormais difficilement
demander à un système d'être au top et d'être agréable à l'utilisation : en fonction des travaux à effectuer, le
choix pourra se porter sur l'un ou l'autre des systèmes hôtes, et ça, c'est de la balle mon p'tit gars. :°)
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