Amiga NG : compatibilité matérielle avec AmigaOS 4, MorphOS et Linux

Samedi 31 mai 2025 - 14:25

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David Brunet

Dossier : Amiga NG - compatibilité matérielle avec AmigaOS 4, MorphOS et Linux
(Article écrit par Martina Hrebcová et extrait de AmigaPortal.cz - mars 2024)

J'ai acheté une Sam460LE l'année dernière. Il y aura un article séparé à ce sujet. Je mentionnerai seulement qu'il s'agit de l'un des trois seuls ordinateurs PowerPC sur lesquels vous pouvez exécuter nativement mes trois systèmes d'exploitation préférés, à savoir AmigaOS 4, MorphOS et Debian Linux (les deux autres ordinateurs étant le Pegasos 2 et l'AmigaOne X5000). Et comme j'ai déjà testé la Sam460LE avec MorphOS et AmigaOS, cela m'a inspiré pour écrire cet article sur les pièges que vous pourriez rencontrer.

Tous les autres Amiga NG peuvent exécuter au moins deux systèmes : Linux et AmigaOS 4 ou MorphOS. Oui, je sais, je n'ai pas encore mentionné Mac OS X ou BSD Unix, mais je les utilise moins maintenant, nous n'en parlerons donc pas.

Si vous souhaitez disposer de plus d'un système d'exploitation sur votre ordinateur, vous rencontrerez principalement un problème au niveau des pilotes. Tous les systèmes ne gèrent pas tous les composants. Cet article sera donc un aperçu des options et montrera comment le faire.

1. Cartes graphiques

Comme les cartes graphiques posent les plus gros problèmes de compatibilité avec les différents systèmes, nous commencerons par elles. Et d'abord, une brève théorie pour montrer pourquoi tout le monde ne peut pas tout faire.

On peut simplement dire qu'il est logique d'utiliser uniquement des cartes ATI/AMD avec puces Radeon sur les ordinateurs PowerPC. Il est vrai qu'il existe également une gestion des cartes anciennes comme les Voodoo ou la Permedia 2, mais personne ne les utilisera sur les Amiga NG. Linux gère également certaines cartes Nvidia, mais pas MorphOS ou AmigaOS ; nous ne les aborderons donc pas non plus.

Présentation des cartes Radeon

Le tableau ci-dessus contient les cartes graphiques Radeon utilisées sur Amiga NG. Ces cartes disposent d'architectures différentes et chaque architecture comprend plusieurs puces graphiques différentes. Sans compter qu'il y a également des générations de cartes (comme "Northern Islands") et des noms commerciaux (comme "HD 7750"). Il faut savoir que les générations et les noms commerciaux ne sont pas clairement attribués aux architectures et aux puces, ils peuvent donc être trompeurs. Une explication complète dépasse le cadre de cet article, mais pour ceux qui sont intéressés, les données les plus importantes peuvent être trouvées ici : www.techpowerup.com/gpu-specs/.

Pour faire simple, les noms doivent clairement être donnés par des ingénieurs. Même ainsi, c'est souvent assez déroutant, mais cela n'a rien à voir avec ce que les responsables commerciaux peuvent faire avec les noms - on ne peut pas déduire directement la génération du nom de la carte, alors que l'architecture de la génération peut seulement être déduite de manière très approximative.

Bien que l'architecture soit la donnée la plus importante du point de vue de la compatibilité, j'utiliserai principalement les noms de génération dans l'article. Même si les générations sont imprécises, elles s'étendent à différentes architectures, mais elles apparaissent le plus souvent dans les données couramment disponibles sur le Web. Après tout, la plupart des gens savent ce qu'est une carte Southern Islands ou Polaris, mais presque personne ne sait ce qu'est une carte TeraScale 1.

1.1 Cartes graphiques sur AmigaOS 4

Malheureusement, AmigaOS 4 (sauf via SDL) ne gère pas les cartes AGP universelles 3,3 V les plus puissantes (R350/Radeon 9800) mais gère entièrement les cartes les plus modernes des trois systèmes (Southern Islands et Polaris).

Pilotes graphiques AmigaOS 4.1FE
(informations basées sur les fichiers ReadMe et le Wiki, sans connaissances approfondies)

Lorsque vous comparez le schéma original de 2021 avec celui ci-dessus d'aujourd'hui, vous constatez que rien a changé avec AmigaOS 4.1FE, c'est-à-dire la gestion matérielle de Warp3D et MiniGL est uniquement pour les puces R100 et R200. Ce qui a changé dans ce schéma, c'est le composant Nova Bridge pour la rétrocompatibilité des cartes modernes.

Composants AmigaOS 4.1FE

Picasso96 - pilote RTG d'origine, aujourd'hui seule la fonction PIP (Picture-in-picture) est utilisée.
Graphics.library - pilote RTG moderne, remplacement de Picasso96.
Warp3D - API 3D déjà connue sur Amiga Classic.
Pilotes matériels pour les cartes de génération R100, R200, c'est-à-dire Radeon 7000 à 9250. En plus de ceux-ci, il existe également des pilotes pour les anciennes puces Avenger, Napalm, Permedia2.
MiniGL - API 3D, implémentation partielle d'OpenGL 1.3.

Composants tiers

Wazp3D - alternative logicielle à Warp3D pour les cartes qui ne disposent pas d'une gestion matérielle complète. Rendu logiciel et matériel.
Nova Bridge (d'A-EON Technology) - ce logiciel (développé par Hans de Ruiter) permet à toutes les anciennes applications écrites pour Warp3D et MiniGL de s'exécuter sur l'API Warp3D Nova moderne. Ainsi, il garantit la rétrocompatibilité des cartes modernes. Il remplace le pilote Warp3D-SI d'origine et l'adaptateur MiniGL4GL4ES, il fonctionne donc sur toutes les cartes graphiques et ordinateurs gérant Warp3D Nova. Il s'agit d'un logiciel séparé, il ne fait donc pas partie de l'Enhancer Software d'A-EON Technology.

Pilotes graphiques d'Enhancer Software 2.2
(informations basées sur les fichiers ReadMe et le Wiki, sans connaissances approfondies)

Par contre, dans le monde d'A-EON Technology (Warp3D Nova, OpenGL ES), il y a eu des améliorations assez intéressantes. Afin de ne pas rendre le schéma trop compliqué, cette partie est présentée séparément.

Enhancer Software 2.2 (A-EON Technology)

En plus de nombreux changements dans les utilitaires, il faut noter le fait qu'Enhancer Software a mis à jour les bibliothèques Warp3Dnova et OpenGL ES, les pilotes permettent désormais d'utiliser toute la mémoire graphique des cartes, pas juste 256 Mo. Les changements les plus importants sont :

VA.library (accélération vidéo) - ajout de la gestion des cartes Radeon Southern Islands.
RadeonRX - gestion supplémentaire de GART (table de réaffectation d'adresses graphiques, c'est-à-dire un transfert DMA plus rapide depuis/vers la mémoire vidéo, y compris le transfert de textures et de polygones, donc une 3D plus rapide) et DPM (gestion dynamique de l'énergie).
RadeonHD v3.7 gère les cartes X1300 à X1950, HD 4000 à HD 7xxx, R7, R9 (R500 - Southern Islands). Bien que ce pilote ne gère pas l'accélération vidéo et GART, il gère la VRAM 64 bits et dispose d'optimisations pour le FPU SPE pour l'AmigaOne A1222+.

RadeonHD v5 (A-EON Technology)

Il est fourni en dehors d'Enhancer Software en tant que pilote distinct pour récupérer les coûts de développement. Il ne gère désormais que les cartes Southern Islands et est disponible en trois versions, optimisées pour les ordinateurs AmigaOne X1000, Sam460ex/cr/LE et AmigaOne X5000. Ce pilote gère déjà l'accélération vidéo (VA) et GART. Il est possible qu'il gère également l'ancienne Sam440ep-Flex. Officiellement non, mais selon Hans de Ruiter, cela pourrait fonctionner car les processeurs AMCC 440ep et 460ex sont assez similaires. Je suppose que je vais l'essayer un jour.

GL4ES - bibliothèque de traduction OpenGL 2.x/1.5 vers GL ES 2.0/1.1, gestion limitée d'OpenGL 3.x. Le développeur principal est Roman "kas1e" Kargin, qui est également très actif dans le portage de jeux.

1.2 Cartes graphiques dans MorphOS

Pilotes graphiques MorphOS 3.18
(informations basées sur les fichiers ReadMe et le Wiki, sans connaissances approfondies)

Rave - moteur virtuel d'accélération du rendu, API de bas niveau, accélération matérielle 2D.
TinyGL - API d'accélération 3D matérielle, choix de fonctionnalités OpenGL et Mesa.
Goa - réimplémentation du Warp3D et Warp3DPPC version AmigaOS 3.x. Pour des raisons de compatibilité avec les applications AmigaOS 3.x uniquement, les programmes natifs de MorphOS n'utilisent pas cette API.
Wazp3D - alternative de composition logicielle/matérielle à Warp3D (c'est-à-dire Goa). La raison pour laquelle on l'utilise est qu'il est souvent plus rapide que Goa. Mais encore une fois, l'utilisation se fait uniquement pour des raisons de compatibilité avec les applications AmigaOS 3.x.

Ce schéma est l'état actuel, tel qu'il est dans MorphOS depuis un certain temps. C'est peut-être inexact, la documentation de MorphOS est assez mince sur ce point. Quelle que soit la précision du schéma, il faut noter que MorphOS gère le matériel 2D jusqu'aux cartes Northern Islands, mais avec une gestion 3D uniquement jusqu'à R500.

Cependant, Mark Olsen travaille désormais sur le projet TinyGL, avec au programme FBO, nuanceurs et améliorations futures (tinygl.molsen.co.za), c'est-à-dire la mise à niveau des pilotes TinyGL existants et l'extension de la gestion 3D à toutes les cartes 2D gérées, donc jusqu'aux TeraScale 2/Northern Island. Si cela réussit, ce sera un grand pas en avant.

1.3 Cartes graphiques sous Linux

Ce paragraphe s'applique à toutes les distributions Linux PowerPC gros boutiste. En général, Linux PowerPC BE ne gère entièrement que les cartes jusqu'à TeraScale 3/Northern Island. La raison pour laquelle il en est ainsi peut être vue sur le diagramme :

Bien que le schéma pour Linux soit ancien, il est suffisant pour nos besoins

Noyau :

Radeon DRM - (Direct Rendering Manager) fonctionne bien sur l'architecture PowerPC BE jusqu'à CGN 2.
Amdgpu DRM gère les architectures plus récentes, existe également dans certaines premières versions expérimentales PowerPC BE, mais il comporte des bogues et n'est plus géré.
fglrx et amdkfd n'existent pas du tout sur PowerPC BE.
Pilotes Mesa HW - les pilotes Mesa 3D fonctionnent sur PowerPC BE jusqu'aux R600/TeraScale 3/Northern Island.
Pour le pilote PowerPC BE RAdeonSI (les cartes jusqu'aux CGN 2), la même chose s'applique qu'avec Amdgpu : la première version expérimentale comporte des erreurs. Donc, si quelqu'un pouvait corriger un composant, le pilote Mesa HW RAdeonSI, vous auriez une gestion complète jusqu'aux CGN 2.

À partir des distributions Linux actuelles, vous avez la possibilité d'utiliser le SID Debian moderne (instable) maintenu par John Paul Adrian Glaubitz. Le noyau personnalisé actuel pour nos AmigaOne X1000 et X5000 est maintenu par Christian "xeno74" Zigotzky et il participe également aux pilotes pour Mesa 3D. Merci à eux, ainsi qu'aux autres participants. Les ordinateurs Amiga NG plus anciens tels qu'AmigaOne, Pegasos 2 ou Sam dépendent généralement de la dernière distribution qui gère officiellement entièrement PowerPC BE - c'est-à-dire Debian 8 ou Ubuntu 16.04. Pour l'Efika 5200B, ce n'est même que Debian 5 Lenny. Cependant, l'avantage de Linux est qu'il gère pratiquement toutes les cartes de l'architecture respective, y compris FireGL/Pro... avec des modifications, tandis qu'AmigaOS et MorphOS ont une sélection limitée de cartes même au sein des architectures. Linux gère également le décodage matériel de la vidéo sur toutes les cartes compatibles, AmigaOS uniquement sur les cartes Southern Island et Polaris et MorphOS pas du tout (la superposition ou YUV accélère l'affichage vidéo lui-même, mais n'effectue pas de décodage).

1.4 Alors comment faire ?

C'est bien de savoir quelle est la situation de nos trois systèmes d'exploitation. Mais maintenant que faire ? Voici à quoi ressemble une mise à jour de la table Architecture :

Ce tableau vous aidera à vous orienter rapidement dans les cartes et les contrôleurs.
Attention : ces données servent uniquement d'aide à la sélection. Si quelqu'un achète une
carte de ce tableau et qu'elle ne fonctionne pas, ne vous plaignez pas auprès de moi.

Grâce au tableau, vous découvrirez rapidement que la carte idéale pour les trois systèmes d'exploitation n'existe tout simplement pas. Si vous disposez d'un ordinateur plus moderne avec beaucoup de voies PCIe, comme un Power Mac G5, AmigaOne X1000 ou AmigaOne X5000, il semble préférable d'installer deux cartes. Typiquement, pour les AmigaOne X5000 et X1000, on mettra une carte Southern Islands/Polaris pour AmigaOS 4 et une seconde carte Northern Islands pour Linux ou MorphOS.

Si vous possédez un ordinateur sur lequel plusieurs cartes graphiques ne peuvent pas être connectées efficacement, vous devez simplement donner la priorité à un système et installer la carte en conséquence. Par exemple, un Pegasos 2 aura une Radeon 9000 Pro (idéale pour AmigaOS 4) ou une Radeon 9800 Pro (idéale pour Linux et MorphOS). La Sam460 aura une carte Polaris pour AmigaOS 4 ou Northern Island pour MorphOS + Linux. Pour les trois systèmes en même temps, la Sam460 peut disposer d'une carte R500 (X1950), mais AmigaOS 4 sera alors sans Warp3Dnova.

1.5 Micrologiciel

En réalité, la situation est encore plus compliquée. En plus du système d'exploitation, le micrologiciel de l'ordinateur doit également gérer la carte. C'est-à-dire que le micrologiciel doit au moins être capable de reconnaître et d'initialiser la carte. Si vous utilisez plusieurs systèmes d'exploitation, il est très pratique d'avoir une sortie graphique du micrologiciel afin que vous puissiez sélectionner le système d'exploitation.

Ce tableau contient des données sur les dernières architectures gérées
par chacun des micrologiciels et systèmes d'exploitation

Notes du tableau :

AmigaOne XE/SE - avec pont PCI-PCIe, les cartes CGN 1 peuvent être utilisées, mais les pilotes ne sont plus débogués sur AmigaOne XE et de nombreuses applications ne fonctionnent pas.
Micro A1-C - en théorie, la même chose s'applique qu'avec l'AmigaOne XE, mais en pratique, le Micro A1 refuse de fonctionner avec la plupart des cartes externes.
Sam440ep - bien qu'il gère les cartes jusqu'à CGN 1, en pratique, la carte externe n'en vaut pas la peine, car elle est connectée à un port PCI 33 MHz et est donc très lente.
Sam440ep-Flex - avec un pont PCI-PCIe dans le port PCI 66 MHz, les cartes Southern Islands fonctionnent parfaitement.
AmigaOne X1000 - CGN4 n'a pas de sortie pour le micrologiciel, mais la carte est initialisée et peut être utilisée dans le système.
Efika 5200B - en pratique, une carte R200 profil bas suffit, un processeur lent n'utilisera pas de carte plus rapide.
Power Mac G4/G5 - ici, la situation est généralement compliquée, c'est la pire. Le micrologiciel des cartes est propriétaire, donc le fonctionnement direct n'est possible que sur un nombre très limité de cartes. Apple a fait de son mieux pour que vous n'ayez à lui acheter que des composants. L'(in)compatibilité des Power Mac ferait l'objet d'un tout autre article.
Pegasos 2 - certaines cartes TeraScale peuvent exceptionnellement être connectées, mais là encore, uniquement dans le port PCI 33 MHz. Cependant, le site amigans.net aborde l'utilisation de différents micrologiciels et le port AGP du Pegasos 2 est en fait PCI 66 MHz, vous pourriez donc encore être agréablement surpris ici à l'avenir.
Sam460ex/cr/LE - CGN4 n'a aucune sortie du micrologiciel, mais la carte est initialisée et peut être utilisée dans le système.

Vous voyez donc qu'avoir plusieurs systèmes d'exploitation sur Amiga NG n'est pas tout à fait simple et c'est pourquoi ce chapitre était assez long.

2. Contrôleurs de disque

Bien que la problématique des cartes graphiques soit probablement la plus complexe, on rencontre également des incompatibilités avec les contrôleurs de disques. On peut dire que les contrôleurs de la carte mère gèrent tous les systèmes. Mais, par exemple, la Sam460cr/LE n'a pas de contrôleur et les ordinateurs de la première génération NG n'ont qu'un contrôleur IDE/PATA. Alors parfois, on ne peut rien faire sans un contrôleur sur la carte.

2.1 Contrôleurs de disque sur AmigaOS 4

AmigaOS 4 gère également certains contrôleurs PCI IDE, mais nous n'en parlerons pas. Leur utilisation était utile dans les premiers jours de l'AmigaOne SE/XE, lorsqu'ils permettaient (contrairement au contrôleur interne) le transfert de données DMA. De même, nous ne nous intéresserons pas aux contrôleurs Ultra SCSI. Dans cet article, nous examinerons des contrôleurs plus modernes.

Je dispose d'un contrôleur SiI 3512 SATA I dans le Micro A1-C
en remplacement de l'IDE interne

SATA I (150 Mo/s)

AmigaOS 4 gère les contrôleurs SiI 3112, 3114 et 3512, tous pour le bus PCI 66 MHz (266 Mo/s). Pour les systèmes plus anciens (AmigaOne SE/XE, Micro A1-C, Pegasos 1 et 2), il faudra les installer en PCI 33 MHz (133 Mo/s).

SATA II (300 Mo/s)

Malheureusement, aucune carte SATA II n'est compatible avec AmigaOS 4. Seuls les contrôleurs SATA II internes des AmigaOne X1000, X5000, A1222 et Sam460ex sont gérés.

NVME

Oui, cette technologie moderne peut également être utilisée sur AmigaOS. Bien qu'il n'y ait pas de pilote inclus dans AmigaOS 4.1FE, il existe un pilote nvme.device tiers créé par Harald "Geennaam" Kanning. Et même si le pilote n'est pas dans le système, vous pouvez démarrer à partir de celui-ci, en l'ajoutant simplement au répertoire "/Kickstart".

Bien que même les nouveaux Amiga NG ne disposent pas de port M.2,
vous pouvez connecter le NVME facilement et sans latence avec un
adaptateur PCIe - M.2. Vous pouvez utiliser cet adaptateur PCIe x4 dans les
AmigaOne X1000 et X5000, et le type PCIe x1 dans les Sam460

Comme vous le savez, NVME utilise jusqu'à quatre voies PCIe. On peut atteindre le débit théorique le plus élevé sur AmigaOne X5000 (2 Go/s, PCIe v2.0, quatre voies) et AmigaOne X1000 (1 Go/s, PCIe v1.0, quatre voies), la Sam460 aura alors un maximum de 250 Mo/s (PCIe v1.0, une voie). Vous pourriez théoriquement atteindre une vitesse similaire même sur des ordinateurs plus anciens dans un emplacement PCI 66 MHz avec un convertisseur.

Sinon, il s'agit bien entendu des débits maximaux théoriques du bus. Ils peuvent être approchés lors du transfert de gros blocs. Mais la plus grande limitation est imposée par nos systèmes de fichiers, qui ne gèrent tout simplement pas une telle vitesse. SFS/02 sur AmigaOne X1000 a une vitesse de lecture maximale et 488 Mo/s, et NGFS sur AmigaOne X5000 de 1,1 Go/s. Cependant, NGFS n'est pas encore publié sur AmigaOS 4, il n'est disponible que pour les propriétaires d'AmigaOne X5000 et A1222. Mais quand même, le pilote NVME est tout simplement génial. Merci @geennaam !

Malheureusement, ceux qui souhaitent utiliser nvme.driver devront attendre. Harald Kanning a publié les premières versions du pilote sur OS4depot.net, mais comme il y avait une certaine confusion et probablement un malentendu concernant la distribution, le pilote a été retiré. Actuellement, Harald Kanning recherche une autre solution pour distribuer les pilotes. J'avoue que je ne connais pas moi-même tous les détails et que je ne veux même pas les découvrir, encore moins les énumérer ici. Tout ce que je sais, c'est que Harald Kanning est un très bon développeur et qu'il a beaucoup fait pour le monde Amiga NG. Je suis vraiment désolée pour toute cette situation. On va croiser les doigts pour lui et pour nous-mêmes en espérant qu'il y ait une solution.

Et je le répète : les ordinateurs extensibles sont tout simplement meilleurs. Même si les Mac Mini G4 ou iMac G5 étaient d'excellents ordinateurs, vous ne pourrez plus leur ajouter quoi que ce soit de nouveau au fil des années. En revanche, vous pouvez facilement ajouter du NVME à un AmigaOne X1000, une Sam460 et même un Pegasos 2 aujourd'hui.

2.2 Contrôleurs de disque sur MorphOS

SATA I (150 Mo/s)

Ici, la situation est la même que pour AmigaOS 4. MorphOS gère les contrôleurs PCI SiI 3112, 3114 et 3512.

SATA II (300 Mo/s)

Ici, la situation est meilleure que sur AmigaOS 4. MorphOS gère entièrement le contrôleur SATA 2 SiI 3132 en PCIe.

Contrôleur SATA II SiI 3132 en PCIe x1

Vous disposez également d'un pilote tiers pour les contrôleurs PCI SATA II Promise PDC20718, PDC40775 et PDC40779 (sur Aminet). Vous ne pouvez pas démarrer à partir d'eux (la boot.img ne le reconnaît pas) et vous devez démarrer le système ailleurs et le "monter" ensuite. En théorie, il est possible d'attribuer SYS: au disque Promise SATA II après le démarrage, mais je ne l'ai pas essayé. Vous pouvez bien entendu utiliser d'autres disques comme Work: sans restrictions. J'ai testé ce contrôleur sur un Pegasos 2 et il est plus rapide que les contrôleurs SATA même sur un bus PCI 33 MHz (133 Mo/s). La seule raison pour laquelle je ne l'ai pas dans mon Pegasos 2 est le manque d'emplacements PCI.

Le pilote SATA II Promise PDC40718 fonctionne sur Pegasos 2,
bien qu'il ne figure pas dans la liste des compatibilités

NVME

MorphOS ne gère pas encore cette norme.

2.3 Contrôleurs de disque sur Linux

Ici, la situation est simple, Linux gère tous les contrôleurs externes cités ci-dessus ainsi qu'un grand nombre d'autres. Les contrôleurs NVME ne fonctionnent pas uniquement sur les anciens noyaux personnalisés (Pegasos 2, Efika 5200B, AmigaOne,... ). Les noyaux grand public modernes pour Power Mac et les noyaux personnalisés pour AmigaOne X1000 et X5000 maintenus par Christian Zigotzky gèrent le NVME.

2.4 Comment procéder

Vous n'avez pas trop à vous soucier des contrôleurs de disque. Si, pour une raison quelconque, le contrôleur de la carte mère ne suffit pas, vous pouvez utiliser des contrôleurs SATA I SiI 3x1x pour tous les systèmes. Et si vous voulez régler la vitesse de l'un des systèmes, choisissez SiI 3132 pour MorphOS et NVME pour AmigaOS 4. Néanmoins, il ne suffit pas toujours d'installer simplement un nouveau contrôleur et d'allumer l'ordinateur...

2.5 Micrologiciel et processus de démarrage

Les ordinateurs Amiga NG ont des micrologiciels différents : SmartFirmware, Open Firmware, CFE et U-Boot. Et les systèmes d'exploitation ont également des processus de démarrage différents. Le problème est que le micrologiciel ne reconnaît souvent pas les systèmes de fichiers plus modernes, tels que NGFS ou ext4, ou les contrôleurs plus récents, tels que SATA ou NVME. Mais nous voulons les utiliser. Ce chapitre occuperait beaucoup de place, donc voici un résumé :

En termes simples, le fait est que le micrologiciel doit uniquement pouvoir lire le noyau du système d'exploitation et l'exécuter. Ou du moins, il doit être capable de trouver et d'exécuter un autre chargeur d'amorçage (qui se trouve généralement sur un certain bloc du disque ou dans un fichier séparé), et le chargeur d'amorçage trouvera et exécutera alors son propre noyau.

Liens pour de brèves informations sur les procédures de démarrage :

Les six étapes du processus de démarrage de Linux (séquence de démarrage). Appuyez sur le bouton d'alimentation de votre machine et, après quelques instants, vous voyez apparaître l'invite de connexion de Linux. Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passe en coulisses entre le moment où vous appuyez sur le bouton d'alimentation et l'apparition de l'invite de commande de Linux ? Voici les six étapes de haut niveau d'un processus de démarrage Linux typique.

(sous Linux, le schéma dans les sections MBR et GRUB est quelque peu différent pour PowerPC, mais c'est suffisant pour se faire une idée)

Tableau du micrologiciel des contrôleurs et systèmes de fichiers compatibles.
Le micrologiciel voit donc ces périphériques et peut lire ces systèmes de fichiers.
Les points d'interrogation concernent les ordinateurs que je n'ai pas essayés

Si vous regardez le tableau, vous constaterez que, par exemple, le Pegasos 2 ne démarre pas directement à partir du contrôleur SATA. Et l'AmigaOne X1000 ne démarre pas non plus du NVME. Mais ce n'est pas nécessaire. Vous devez seulement vous assurer que tous les chargeurs d'amorçage et noyaux se trouvent sur un support répertorié dans le tableau. Ces fichiers sont :

AmigaOS : amigaboot.of, répertoire "/kickstart".
MorphOS : boot.img.
Linux : vmlinux ou uimage (ou yaboot ou grub pour Power Mac).

Dans le cas du micrologiciel U-Boot, il est également nécessaire d'avoir un chargeur d'amorçage installé sur le disque accessible depuis le micrologiciel (slb_v2, Parthenope, Hyperbootloader).

Donc, si vous voulez avoir des disques sur le contrôleur SATA dans un Pegasos 2, alors vous devez d'abord disposer d'une petite partition FFS sur le contrôleur IDE interne (il suffit d'avoir une carte CF ici) qui contient les noyaux et chargeurs d'amorçage. Le micrologiciel les voit et peut les charger et les exécuter. Après avoir chargé le noyau, il peut y avoir un répertoire système : par exemple sur un SSD SATA en SFS 2 et la racine (root) Linux sur un SSD SATA en ext4.

Cette solution (avec noyau/chargeur d'amorçage sur une partition séparée) est une solution universelle pour tous les systèmes et ordinateurs, pas seulement pour PowerPC. L'installation par défaut d'Ubuntu ou de Windows est généralement installée sur votre PC de cette façon. La seule différence est que vous devez en réaliser une partie manuellement sur PowerPC.

2.6 Petits conseils pour la préparation des disques

Si vous avez plusieurs systèmes d'exploitation sur votre ordinateur, ne combinez jamais les outils de partitionnement (MediaToolbox, HDConfig, Gparted...) sur un seul disque. Utilisez un seul outil pour créer des partitions, puis formatez les partitions avec le système sur lequel vous les utilisez. Par exemple, j'utilise uniquement HDConfig sur Pegasos 2 et uniquement MediaToolbox sur AmigaOne X1000. En théorie, cela ne devrait pas avoir d'importance : tous les outils devraient faire de même. Mais dans la pratique, ce n'est pas le cas : plusieurs outils sur un même disque peuvent provoquer un joli désordre. Certaines partitions pourraient ne pas être visibles ou avoir un ordre différent dans d'autres systèmes. Donc, il ne m'est jamais arrivé d'avoir des problèmes avec l'utilisation de la paire MediaToolbox/HDConfig. Mais si vous partitionnez votre disque sous Mac OS X puis changez de partition ailleurs, vous découvrirez assez vite que ce n'était pas une bonne idée.

3. Contrôleurs audio

Il n'y a généralement pas beaucoup de problèmes ici, car le micrologiciel ne doit pas vous déranger et les contrôleurs audio des cartes mères sont gérés par tous les systèmes. Mais, par exemple, certains AmigaOne XE et toutes les Sam460cr/LE n'ont pas de contrôleur audio sur la carte mère. Et parfois, vous pouvez souhaiter disposer d'une carte son de meilleure qualité.

Les cartes compatibles avec tous les systèmes sont :

Sound Blaster Live! en PCI (emu10kx).
C-Media CMI8738 en PCI/PCIe.
Envy24HT en PCI/PCIe.

Les deux derniers contrôleurs sont en fait PCI, mais il existe des versions de cartes qui incluent également un pont PCI/PCIe, elles peuvent donc être branchées sur un emplacement PCIe.

AmigaOS 4 continue de gérer de nombreuses anciennes cartes PCI, mais cela ne vous aide pas beaucoup en termes de compatibilité. Une chose que je mentionnerai cependant est le pilote audio HD AHI. Ce pilote vous permet d'utiliser un certain nombre de cartes PCIe audio HD (Azalia) modernes telles que la Sound Blaster Audigy FX2 sur AmigaOS 4. L'auteur est à nouveau Harald Kanning. Malheureusement, la distribution des pilotes est dans le même état que dans le cas de NVME. Bien entendu, Linux gère l'audio HD et de nombreuses autres cartes non répertoriées ici.

4. Et enfin, choisir un système

Bien entendu, il est également nécessaire de configurer le menu de démarrage de l'ordinateur afin que vous puissiez choisir facilement le système d'exploitation. Encore une fois, c'est différent pour chaque micrologiciel. Cependant, si vous parvenez à installer tous les systèmes, créer un menu est déjà une tâche plus facile.

4.1 U-Boot

U-Boot est le micrologiciel le plus courant pour Amiga NG. Ses différentes versions se retrouvent dans les AmigaOne SE/XE, Micro A1-C, Sam440ep, Sam440ep-flex, Sam 460ex/cr/LE et les derniers AmigaOne X5000 et A1222+.

Menu de démarrage AmigaOne XE, U-Boot et SLB

Après avoir installé AmigaOS 4 et Linux, le chargeur d'amorçage SLB affichera automatiquement le menu, vous n'avez rien à créer. Ce n'est que si MorphOS est également installé sur votre Sam460 que vous avez deux menus d'affilée - d'abord dans Hyperbootloader, vous choisissez si vous souhaitez démarrer MorphOS ou continuer vers le SLB, puis, si nécessaire, le menu SLB suit. Je n'ai pas essayé sur AmigaOne A1222 ou X5000, donc c'est peut-être un peu différent ici. Ce micrologiciel contient de nombreux bons outils (par exemple, vous pouvez y modifier l'initialisation PCI), mais malheureusement, vous ne pouvez pas exécuter le noyau directement à partir de la ligne de commande - vous devez toujours exécuter le SLB ou un autre chargeur d'amorçage. Cela rend donc le test de différents disques et configurations un peu difficile.

4.2 SmartFirmware

SmartFirmware peut être trouvé sur les ordinateurs Pegasos 1, Pegasos 2 et Efika 5200B.

SmartFirmware et menu de démarrage sur Pegasos 2

Personnellement, c'est le micrologiciel que j'aime le plus, il est logique, intuitif et le moins long à mettre en place. Le menu de démarrage est mieux créé par le programme Bootscript sur MorphOS - il suffit d'entrer les options souhaitées dans un fichier texte. Cela vous permet, par exemple, de choisir parmi le même système, mais avec différents niveaux de sortie de débogage, ce qui est assez difficile à faire avec d'autres micrologiciels.

4.3 CFE - Common Firmware Environment

Seul l'AmigaOne X1000 possède ce micrologiciel.

Menu de démarrage AmigaOne X1000 et CFE

Le menu est créé à l'aide des variables du micrologiciel "MENU_n_LABEL" et "MENU_n_COMMAND", où vous écrivez simplement le nom et ce qui doit être démarré.

4.4 Open Firmware

Tous les Power Mac l'ont.

Le menu de démarrage graphique est plus beau sur les Power Mac avec Open Firmware

Une fois tous les systèmes installés, le menu graphique est accessible après le démarrage en appuyant sur la touche "Option" (alias "Alt"). Il sera également créé automatiquement. Cependant, les Power Mac sont les plus laborieux pour installer un système d'exploitation et à configurer. Je n'ai pas aimé ce micrologiciel. Sinon, les Power Mac peuvent également avoir un menu de démarrage texte créé dans la configuration yaboot ou grub, mais c'est encore une fois un peu laborieux.

4.5 Et c'est tout

Il est donc possible d'exécuter plusieurs systèmes d'exploitation sur votre matériel PowerPC. Et c'est en fait assez simple si vous savez ce que vous faites. Et j'espère que cet article a également contribué à étendre un peu vos connaissances.

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