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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Reportage : Amig@Fun 2002
(Article écrit par Alexandre Rey - mai 2002)
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Arrivure
Cette fois, c'est moi accompagné de... Kokinette qui se sont rendus à Toulon ;
la salle a rapidement été trouvée, malgré un léger contre-temps sur l'autoroute : les
lieux n'ont pas changé, peintures néo-rupestres à l'extérieur, entrée avec machine à
boisson sur la droite, et salle pleine d'ordinateurs et de peuple sur la gauche.
Directement, on tombe sur José et ses Amig'actifs (Ludovic Savelli, Benjamin Grillierre...).
Salutations d'usage, et départ pour un week-end prometteur.
Les autochtones
Comme l'année précédente, on avait droit à divers personnages :
José a présenté en exclu l'ébauche du prochain Amigazette ; il a passé le plus gros
de son temps sur l'organisation, le dépannage, renseignements aux visiteurs, etc.
Ludovic était avec son éternel 1200 avec écran RGB haute résolution entrelacée qui
scintille, mini-tour grunge-personnalisée rallongée avec les moyens du bord, des câblages
presque infructueux et le lot de poussière qui va avec : il nous a montré un script
Scala dédié à Pizza Pai, un mini-resto dans lequel il a la joie de travailler. Dans
le même style, Ludovic projette de nous faire, à l'instar des Châteaux de la Loire, un
CD "touristique" dédié au Tarn-et-Garonne, et peut-être un CD de fesses. Yannick,
la concurrence arrive ! :-)
Christian Figeac, notre Ami-Gaiste dilettante, améliore sa configuration petit à petit
(bientôt la carte graphique et le 68060) ; il nous fait halluciner avec des instruments
créés par lui-même (dont un sublissime instrument à trois cordes avec micro intégré pour
l'ampli). Désormais équipé d'une tablette graphique, il va aussi pouvoir s'adonner
au dessin, une autre de ses passions...
Benjamin Grillierre était occasionnellement accompagné de deux béquilles, histoire de tenir
l'équilibre ;-). Utilisant désormais essentiellement son PC, il collectionne les
chansons paillardes, sketches de François Pérusse et parodies musicales. Il continue aussi
à créer les couvertures de la Gazette, quand même. :-)
Tibolt est désormais incontournable sur la scène Amiga française : présent à l'AGA
The Blues et l'AmigaMania, on l'a aussi rencontré à l'Amig@Fun. Tibolt s'est révélé
être un excellent masseur, mon frère. Il est devenu très "tactile" après
l'absorption, en trois fois, de l'équivalent d'un plein verre de gnole (celle-ci
fait désormais partie du Paysage Amigaïste Français :-)).
Walid Moghrabi et son collègue sont revenus avec leurs configurations qui tuent : A1200 PowerPC et 68060,
avec G-Rex pour le premier, A1240 PowerPC avec Mediator et Voodoo3 pour le second.
Là encore, éberluissement de qualité, l'Amiga faisait tourner des clips en MPEG
vidéo plein écran sans saccades, et avec une fluidité déconcertante. Il était
même possible de jouer les clips en fenêtre et de modifier la taille de celle-ci
en temps réel ! Décidément, il est dit qu'un bon Amiga peut rivaliser (voire
surpasser !) dans bien des domaines les PC actuels !
Les informations (Amiga/Atari)
- Côté Amiga, beaucoup sont ceux qui ne croient pas en l'AmigaOne, mais attendent le
Pegasos avec impatience. AmigaOS 4 n'en serait qu'à 10% de son développement, on peut
donc patienter... Pour ce qui est du Pegasos, celui-ci devrait être disponible pour le
public dans les semaines qui viennent.
- Ne jamais laisser une EPROM non protégée de la lumière (merci Adam ! :-)). Si c'est
le cas sur votre configuration comme ce l'était sur la mienne, mettez vite un petit
autocollant (opaque bien sûr) dessus.
- Vous ne pouvez pas graver en SCSI si votre carte SCSI (pour 2000 et 4000) est une
A2091. Il vous faut passer obligatoirement par une carte Zorro III, une A4091 (pour
A4000 donc) ou un module SCSI pour votre carte accélératrice (NDLR : on peut graver
avec certaines cartes SCSI Zorro II comme la GVP).
- C'est le calme plat côté "ventes" sur Amiga : l'arrivée imminente du Pegasos bloque
involontairement le marché, personne ne voulant investir dans l'Amiga Classic.
- Côté Atari, Calamus et Papyrus sont toujours aussi impressionnants ; sachez que
Papyrus est en cours de développement pour Amiga... équipé de MorphOS. Un clone Atari,
l'Atlantos (ça ressemble même pas au Pegasos :-)), va être proposé dans quelques mois.
C'est une configuration à base de ColdFire (un dérivé de la famille des 68xxx), un ColdFire
à 180 MHz s'il vous plaît. Le ColdFire à 300 MHz est prévu pour la fin de l'année.
L'avantage de ce microprocesseur est d'être performant tout en restant très proche
des 68060 que nous connaissons ; il favorise donc le portage rapide de nombreuses
applications.
Mais aussi...
Pour la première fois, il n'y avait pas la borne interactive ; elle a été compensée
par une mise à disposition de l'internet sur un poste spécifique ; la venue de Walid Moghrabi a
permis à l'ensemble de tourner en réseau, cool ! Chacun pouvait ainsi s'adonner aux
joies du cyber-surf ! Comme le dernier Amigazette l'avait annoncé, José avait
décoré la salle avec des guirlandes de CD en 3D (pas besoin de carte
graphique pour faire tourner cette 3D là). Comme d'habitude, Adam Carrano (qu'on ne présente
plus) est arrivé avec un échantillon de son copieux stock de produits Amiga auquel
chacun pouvait goûter.
Côté repas, ça a été la fête du poulet ce week-end là :
l'épouse d'Ali Kaabi avait concocté un succulent (et "succulent" est un bien
petit mot...) poulet coco ; vous auriez aussi eu droit à du riz-platre de Ludovic
(alias Globulus, c'est son nouveau pseudo). Pour clore le tout, une salade de
fruits tropicale très rafraîchissante.
Quelques limitations
A cause d'une vieille mégère en guise de nouvelle gérante, la salle (qui devait
faire l'objet d'une ouverture ininterrompue) a dû être fermée entre 19h et 8h30 : il a
donc fallu aux participants quitter les lieux précipitamment. Les hôtels
ont donc été réintégrés, sauf pour ceux qui possèdent
un bungalow en pin juste à côté de la salle, qui peuvent tenir 13h30 éveillés
devant la porte sans tomber d'inanition ou qui n'ont pas peur de passer la nuit
dans les égouts. De même, à l'origine, l'Amiga-bouffe devait avoir un côté "créatif"
qui aurait dû permettre de mettre en place le prochain dos de couverture du
journal, mais ça n'a apparemment pas été le cas :-(... Cette face de l'Amig@Fun
a été passée sous-silence ou trop peu évoquée, dommage.
Qu'en penser ?
Au final, on s'aperçoit que toutes les Amiga-bouffes écumées depuis l'an dernier
ont une ambiance bon enfant, une ambiance familiale qui donne envie de revenir.
C'est bien entendu le cas de l'Amig@Fun qui n'a pas échappé :
- A la bonne humeur.
- A la Boing-Attack-gnôle. :-)
Le seul gros défaut de l'Amig@Fun, c'est d'attirer plus de PC et d'Atari que
d'Amiga... Peut-on jeter la pierre à l'équipe organisatrice ? Non, pas vraiment :
Toulon est une ville assez recluse en plein sud-est, le ComTos crèche dans le coin
(d'où abondance d'Atari), et la promo mise en place par Amigazette auprès des
"institutions" Amiga dans le pays n'a pas porté ses fruits, car trop peu suivie.
C'est dommage, car cette année, cerise le gâteau, l'association a dû s'acquitter
d'une assurance pour la location de la salle, rendant le week-end difficile à
gérer financièrement parlant.
De plus, les anciens d'Amigazette sont pour beaucoup
passés dans l'autre monde, qui regorge de jeux : rares sont désormais les joueurs
sur Amiga en France, on doit en compter une trentaine. Ce critère est aussi à la
base du léger dépeuplement amigaïste Toulonnais. L'Amig@Fun a récemment été
considérée comme un échec par les organisateurs, qui ont décidé que cette version
2002 serait la dernière Amiga-bouffe mise en place par Amigazette... qui se
consacrera essentiellement au journal de l'association.
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