Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test d'Alfred Chicken
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - octobre 1993)
|
|
Alfred le poulet n'a rien d'un roi de la basse-cour. Son allure ridicule n'impose rien, ses plumes
ne brillent pas, il a tout du perdant. Pourtant, Alfred va faire preuve d'un grand courage. Du haut de
ses frêles petites pattes, il va parcourir de nombreuses régions, affronter toutes sortes de dangers
et d'ennemis pour délivrer des poulettes enlevées par les forces maléfiques de la campagne.
Saute poulet, saute !
Alfred Chicken est divisé en plusieurs mondes différents, eux-mêmes divisés en plusieurs tableaux.
Chaque monde dispose de ses propres décors aux ambiances variées, mais toujours un peu tarées,
car surdimensionnées. A moins qu'Alfred Chicken ne soit un poulet nain, microscopique même. Notre
héros crétin bondira et tentera de voleter au milieu des verres et des pailles, des jouets d'enfant,
des livres, de montagnes de fromage, ou encore dans des décors pleins d'engrenages et de machines
étranges.
Les graphismes du jeu, aussi bien pour les décors que pour les sprites, sont simplistes à l'extrême.
Les couleurs sont criardes et chaque objet n'en contient qu'un petit nombre. Le résultat visuel
est assez déroutant, à l'heure où les jeux sont tous de plus en plus beaux. Mindscape, apparemment,
a fait le choix de privilégier le concept du jeu et son intérêt, plutôt que de s'attarder sur la
création de graphismes poussés.
Alfred Chicken, pourtant, n'en aurait été que plus intéressant.
Dans chaque tableau, Alfred doit
découvrir et détacher un certain nombre de ballons planqués un peu partout pour passer au niveau
suivant. Il devra bondir d'une plate-forme à l'autre, rebondir sur des ressorts pour monter encore
plus haut, agir sur des interrupteurs pour ouvrir des passages ou pour faire apparaître des blocs
qui lui permettront d'aller toujours plus loin. Bien sûr, chaque niveau grouille de monstres, de
sales bêtes qui tuent Alfred au moindre contact. De nombreux pièges sont là également pour arrêter
le poulet dans sa glorieuse quête : pics qui sortent du sol, bombes, murs qui se déplacent et autres
boules toutes de pointes vêtues.
Rapidement, les tableaux se transforment en de véritables labyrinthes, le joueur doit mémoriser par
où il est passé, où il doit se rendre ensuite, jongler avec les passages secrets et les boutons poussoirs
qui ouvrent des routes, mais en ferment d'autres. Cela tourne au casse-tête, c'est justement ce qui
tient le joueur accroché à la manette.
Un cri de poulet dans la nuit de la basse-cour
Malgré son aspect ringard et vieillot, Alfred Chicken est absolument efficace, et passionne rapidement :
l'envie de découvrir les nouveaux tableaux et les autres mondes se fait forte. Techniquement, Alfred Chicken
est assez faiblard, hormis les défilements qui sont suffisamment fluides et rapides. Les graphismes ne
sont pas terribles, les sons inintéressants, les musiques variables mais dans l'ensemble tout à fait
acceptables ; reste la maniabilité qui est irréprochable, et l'intérêt du jeu, donc, qui surprend agréablement.
De toute façon, les fans de jeux de plates-formes apprécieront, Alfred Chicken a tous les ingrédients
qu'il faut pour contenter ceux qui ne ratent aucun jeu du genre. Loin d'être un titre essentiel à posséder
absolument, Alfred Chicken mérite tout de même sa place au milieu de vos plus belles boîtes de jeux.
Nom : Alfred Chicken.
Développeurs : Twilight.
Éditeur : Mindscape.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Le principe du jeu, et le personnage principal Alfred le poulet, sont tout à fait dignes d'intérêt.
Le jeu vous amusera, et Alfred avec sa tronche de crétin, vous fera rire.
- L'agencement des tableaux et des pièges est bien conçu, la progression de la difficulté est réussie.
Les points faibles :
- Vraiment, les graphismes font penser à des vieux jeux sur machines 8 bits, l'Amiga a prouvé qu'il
savait faire beaucoup mieux.
- Les bruitages sont quasi-inexistants, on aurait aimé entendre plus de cris de poulets.
|
|