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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Matériel : A590
(Article écrit par Patrick-Marc et extrait d'A-News (Amiga News) - juillet 1989)
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Emballage et déballage
Un énorme carton contenant le petit boîtier A590 entièrement calfeutré
dans la mousse montre le soin apporté au conditionnement. A côté de l'A590, petit désagrément, on découvre le bloc d'alimentation,
exacte reproduction du bloc de notre Amiga 500 que l'on ne sait jamais où caser, et qui va doubler le problème d'encombrement
(je vous suggère de courir immédiatement vous acheter un bloc multiprise muni d'un interrupteur lumineux chez l'électricien
du coin ou au rayon bricolage d'une grande surface et d'y brancher les appareils qui composent votre station : un seul interrupteur
pour tout, c'est nettement suffisant !).
Je l'installe donc par terre, à côté de son jumeau. Puis avec une émotion contenue, j'extrais l'A590 tant convoitée de son emballage.
A590 Hard Drive Plus
L'A590 Hard Drive Plus, c'est son nom, se présente comme un boîtier de dimensions 12x27x6 cm caréné à l'aspect Amiga 500 : même
grille d'aération arrière, même couleur, même style, un air de famille laissant réellement l'impression d'un complément
indispensable conçu dès la création de l'Amiga.
Cette sensation de "connu" dès le premier contact est rassurante et donne immédiatement envie de s'en servir.
L'A590 est une extension multifonction : elle contient en effet un disque dur de 20 Mo, 16 emplacements pour extensions mémoire
en trois configurations possibles (512 ko, 1 Mo ou 2 Mo), un DMA pour accélérer les échanges disque/mémoire, un contrôleur
SCSI pour piloter des disques durs de type Mac ou autres périphériques (peut-être un WORM laserdisk ?) et des ROM pour
l'autodémarrage.
Cette petite merveille technologique (et avec un tel rapport qualité/prix) va en laisser plus d'un sur le c.., vous pouvez
me croire.
Installation
Il faut souligner la facilité d'installation de cette extension.
Sans connaissance particulière, cela m'a pris une dizaine de minutes, c'est dire (mais j'avoue avoir pris le temps de lire
le manuel, enfin le chapitre "Installation", avant de sortir le matériel).
Deuxième désagrément, le manuel est en anglo-saxon. Mais il faut s'y attendre compte tenu de l'ancienneté du matériel, et
puis n'exagérons rien, ce n'est pas du Shakespeare, mais du vocabulaire informatique courant de traduction aisée.
Tout d'abord, on vous prie d'éteindre votre Amiga, ce qui me paraît être la moindre des choses, et de déconnecter
tous les câbles et périphériques. Ensuite, on vous demande de modifier la position des petits interrupteurs disposés à
l'arrière de l'A590 à côté du connecteur SCSI (DB25). L'A590 offre en effet l'avantage de contenir des ROM autodémarrables,
ce qui signifie qu'un Amiga 500 récent bénéficiant du Kickstart 1.3, chargera le Workbench automatiquement à l'allumage
et en une vingtaine de secondes !
Pour moi qui ne possède qu'un "vieil Amiga" avec Kickstart 1.2 et en attendant l'installation de nouvelles ROM 1.3, il suffit
d'abaisser le premier interrupteur qui déconnecte les ROM autodémarrables.
Après avoir retiré le couvercle du port d'extension sur le côté gauche de l'Amiga, je passe à l'opération la plus délicate
qui consiste à faire glisser un clip métallique entre la plaque de masse et le fond de l'ordinateur.
En fait, il y a assez peu de jeu et cette pièce, bien centrée, s'enfonce assez facilement si l'on ne s'énerve pas.
Après cela, la connexion de l'A590 est un jeu d'enfant et il ne reste plus qu'à reconnecter tous les câbles et périphériques.
Allumage
Ce n'est pas sans une certaine appréhension que j'appuie sur l'interrupteur général. Alors qu'une LED rouge s'allume en même
temps que celle de l'Amiga, un léger vrombissement se fait entendre. C'est un ventilateur qui, s'il est discret dans la journée
car il sait se faire oublier parmi les bruits familiers, a la particularité de se transformer en aérogare à la tombée de
la nuit lorsque tout dort (!?) autour de vous.
Un bon casque stéréo et le dernier mouvement avec choeurs de la Neuvième Symphonie de Beethoven à fond doivent vous
permettre de passer la nuit sans problème. Cela dit, je ne connais pas de ventilateur silencieux et celui-ci n'est
certainement pas le plus bruyant que j'aie entendu sur un ordinateur.
Ouf, tout s'est bien passé. Sur mon écran apparaît la disquette réclamant le Workbench. Il faut démarrer avec une disquette
appelée "A590 Setup" que vous avez trouvée dans le carton. En moins d'une minute (58 secondes pour être précis), vous
voilà devant un superbe écran Workbench. En effet, Commodore, dans son infinie bonté, nous a fait tout le travail :
pas besoin de formater, partitionner, monter, etc., il y a une partition DH0: unique de 20 Mo, nommée opportunément
"Workbench:". Fantastique !
Premier contact
Ma première expérience a consisté à transférer un logiciel d'une disquette sur le disque dur (c'est un Epson XT, pour les initiés).
Prenons par exemple ProWrite 2.0. Le guide de ce logiciel conseille de transférer uniquement le programme ProWrite et
le dictionnaire "Main Dictionary". C'est là que l'Amiga prouve encore une fois son incomparable convivialité : je clique
l'icône "Workbench", je duplique le tiroir "Empty" que je renomme "ProWrite" (admirez au passage l'originalité).
j'ouvre la disquette du logiciel et fais glisser l'icône du programme dans la fenêtre du tiroir que je viens de créer.
Le lecteur démarre, la LED verte du disque dur s'allume quelques secondes. Je répète l'opération pour le dictionnaire.
Le transfert est terminé avant de dire "Ouf !". Je ferme le tiroir, retire la disquette et passe au transfert d'un autre
logiciel. Du coup, j'ai passé la première nuit à recopier comme un fou mes logiciels préférés sur le disque dur,
essentiellement au clic de la souris, ce qui signifie que c'est à la portée de tous. Bravo Commodore (bon, il y a quand même
quelques logiciels dont le transfert nécessitera le CLI ou le Shell...).
Premiers pas
Après avoir modifié le clavier, ajouté des polices, etc (au passage je n'ai pas eu le temps de chronométrer le temps de
chargement du Shell tellement ça va vite : deux secondes, trois secondes, à ce niveau est-ce vraiment important ?),
j'ai pu constater non seulement les avantages en temps d'accès (ProWrite charge avec un écran final en haute résolution,
font.library comprise, en 13 secondes), mais aussi éprouver la réalité du système multitâche.
Utilisant sur mon lieu de travail une station multiposte, j'ai essayé de comparer les résultats, sans réel succès,
nettement à l'avantage de l'Amiga. Essayez d'imaginer dans votre entreprise des programmes comme ProWrite, ou Excellence!
et Deluxe Paint III fonctionnant en même temps sur une même machine avec des temps d'accès de l'ordre de cinq secondes !
(bon, d'accord, s'il y a un Amiga 2000...).
Maintenant, je me rends compte de l'insuffisance de mon "pauvre mégaoctet" de mémoire ! ("Low memory - Press right button to cancel")
et je comprends (et apprécie) la raison des emplacements dans l'A590 pour 2 Mo de mémoire réservés sous le disque dur... dur...
Conclusion
Une réflexion pour conclure : avant, l'Amiga bouffait tout mon temps, maintenant avec l'A590, il est sur le point de bouffer
aussi mes économies. Mais pour quel plaisir !
Nom : A590.
Constructeur : Commodore.
Genre : disque dur/contrôleur de disque dur SCSI/IDE XT + extension mémoire.
Date : 1989.
Prix : 5990 FF avec disque dur 20 Mo (baissé quelques mois après son lancement à 4990 FF).
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