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Obligement


Le coin du domaine public par Alexandre Rey



Courli

Courli (de framboises, hi hi oh oh ah, euh) est un jeu surprenant, prenant et même nant. Il tourne en AGA (jetez vos cartes graphiques :) et s'annonce très simpliste sur son côté technique : graphismes à 30 Cents, bande-son à 20 Cents... et animation fluide avec jouabilité optimale en font un très bon défouloir. Il s'agit en fait d'un jeu de réflexion (pour se défouler les neurones) qui met en scène une balle rebondissante. Celle-ci rebondit sans arrêt du sol au plafond. A partir de ce gros délire, vous devez atteindre la sortie du niveau. Pour cela, il faut faire disparaître toutes les briques de couleur. Et pour faire disparaître une brique de couleur, il faut que votre balle soit elle aussi de cette même couleur. Et pour cela, il faut que vous touchiez un petit carré magique qui change la couleur de la balle, et qui vous permet ensuite d'aller détruire tous les blocs de la dite couleur. Trop simple si l'on en reste là. Pour corser le jeu, des blocs "tête de mort" ont été rajoutés, vous tuant sur l'instant si votre balle tombe dessus : il faut donc détruire tous les blocs, tout en évitant de toucher les têtes de mort, et tout en sachant que votre balle de &"*% ne fait que rebondir. Si les premières parties semblent hasardeuses, l'habitude vous fera apprécier -voire adorer- ce jeu. Dans les niveaux plus avancés, des casses-têtes ont été inclus (du style : cette barrière n'est franchissable que si la balle est de cette couleur, etc...). c'est géant comme principe. A récupérer et à en abuser sur l'Aminet, dans game/misc/courli.lha.

Snake Pit

Rhâaaa... Encore un clône de Nibbler, à savoir un serpent qui grignote des pastilles dans des niveaux, ce qui lui occasionne un agrandissement de la queue (tout est prétexte à parler de cul dans ces jeux :). Ici, le but est similaire, mais quelques détails changent. Dans certains clones de Nibbler, vous perdez une vie dès lors que vous vous touchez la queue (...) et dès que vous touchez un bord du niveau. Là, le fait de vous cogner aux bords et d'attendre contre un bord n'est pas pénalisant ; le principe est simplement de ne pas vous auto-toucher :-). Ce jeu -qui tourne sans carte graphique- est relativement médiocre dans son esthétique : moche, animation un poil saccadée et léger retard dans la réponse aux mouvements du serpent en font au prime abord un soft assez difficile. On soulignera le bon goût des auteurs quant au design des niveaux (labyrinthes des plus tordus...) qui mettront vos nerfs à rude épreuve. Sans être un top absolu, j'ai trouvé Snake Pit très divertissant, et je le retrouve régulièrement avec joie. Pour prendre plaisir à ne pas vous toucher la longue queue (de récentes statistiques prouvent que les lecteurs d'Obligement sont les mieux montés du pays, vous êtes flattés...), récupérez sans sourciller cette archive : snakePit.lha. C'est sur la minette, dans game/wb...

BoulderDäsh

Tout le monde connaît -du moins, de nom- le célèbre Boulderdash. Cette version dédiée à l'Amiga (avec un trema sur la "a" :-) auparavant shareware débarque désormais en version complète et non bridée. Le jeu met en scène un personnage moisi dans des graphismes très OldSchool (bien pixélisés, comme dans les années 1980 :) : celui-ci doit écumer chaque niveau à la recherche de diamants. Malheureusement pour lui, les niveaux sont remplis de menaçants rochers qui, s'ils lui tombent dessus, l'enverront à 6 pieds sous terre. Au fur et à mesure de la progression dans le jeu, des ennemis se rajoutent, et les niveaux se font de plus en plus complexes. Cette version complète nous gratifie d'une multitude de bonnes choses : les niveaux sont très nombreux, et de nombreux sets de niveaux -créés par les utilisateurs- sont inclus, offrant chacun leur lot de surprises (niveaux plus ou moins sadiques, graphismes différents...). Le jeu par défaut peut voir ses graphismes modifiés, tout comme la bande-son. L'ensemble se révèle particulièrement varié, paramétrable à souhait et d'une durée de vie très très très (très) importante. Si l'on excepte la tronche des graphismes, BoulderDäsh est un incontournable. Vous en aurez pour des mois et des mois à en faire le tour. Quel beau cadeau que vous pouvez récupérer (devinez où ? Sur l'Aminet, comme par hasard ;-) dans game/jump/boulderfull.lha. L'archive pèse quand même plus de 4 Mo...

DeluxePacman ECS

Rond comme un ballon et plus jaune qu'un citron, c'est PacMââaaan... La célèbre boule jaune -qui doit bouffer toutes les pastilles à chiottes des labyrinthes et qui peut manger les fantômes grâce à des super gélules- a connu plein de "remix" sur Amiga. Deluxe Pacman n'est pas des moindres. Comme le sous-entend le titre, la carte graphique est inutile : le jeu tourne là encore en RGB. Après un sympathique petit écran de titre et une jolie musique qui, à eux deux, sentent bon le programme bien fait, on tombe directos sur le jeu lui-même. Hop, apparition de l'éternel labyrinthe, et début de la course au miam-miam... et voilà les premières constatations : le jeu est tout mignon, et la maniabilité excellente. L'animation des fantômes et du PacMan est très fluide et sans aucun accroc (d'ailleurs, hein, j'aime qu'un plan se déroule sans accroc ;-). On remarque aussi que l'aire de jeu n'est pas très grande, comparée à l'original sur Atari VCS 2600. Il va falloir bien réfléchir avant de s'engager dans les dédales, parce qu'on est vite rejoint en cas de gourage... Des bonus apparaissent aléatoirement sur l'aire de jeu, de temps en temps. Ce sont de délicieux mets que vous croquerez en moins de 2 et qui vous rapporteront des points qui soigneront votre goal-average dans les hi-scores... Ça va des fruits aux sorbets, en passant par un super Pacman qui vous fait courir à donf, et en passant par des lettres. Dès que vous avez chopé les lettres E, X, T, R et A, vous gagnerez une vie et serez transportés dans d'autres niveaux... Vous pouvez aussi hériter de bonus qui ralentissent les fantômes, qui vous protègent contre eux, qui les bloquent, qui les font exploser, etc. C'est vraiment très complet et très varié. Agréable pour tous type de personnes (de 4 à 86 ans, amateurs de blondes à forte poitrine ou non, roulant en BX Millésime ou en Lada Niva, lisant ou non Femme Actuelle et l'Auto-journal), Deluxe Pacman mérite qu'on s'y attarde. C'est un très bon jeu qui ferait bien d'être adapté pour cartes graphiques et d'être inclus dans l'OS 4.0. Ça changera de la dame de pique ;-). A récupérer d'urgence sur Lâam in Net, dans game/misc/DPacMan17.lha.

Puzlex

Revenons à la réflexion : Puzlex est un jeu qui, quand on voit l'icône du programme, nous semble être d'une banalité sans nom. Ça met en effet en scène des boules colorées. Banal. Tout se passe dans un décor spatial. Au centre, une aire de jeu quadrillée. En face de chaque face du carré apparaissent des boules de couleur. Vous, vous êtes sur l'aire de jeu, et vous êtes représenté par une flèche. Cette flèche change de couleur régulièrement. Dès qu'elle est de la même couleur que l'une des boules qui se trouvent au premier plan, vous pouvez dégommer celles-ci. Il va donc falloir tirer sur toutes les boules qui apparaissent, avant que celles-ci n'atteignent votre plate-forme ! Le jeu nécessite donc du sang-froid, de l'adresse, une dose d'intelligence, et même un Amiga avec une souris! :°). Globalement, le jeu est satisfaisant pour un jeu de réflexion-adresse. La musique ne tardera pas à vous dégrener la tête ; préférez-donc l'album Back to the Egg de Paul McCartney. A part ça, rien ne vous empêche (même pas votre forfait Internet ;-) de récupérer ce jeu qui vous occupera quelques instants. Pour cela, allez sans vous précipiter sur le www.aminet.net, dans game/misc/puzlex.lha.

Gravity

Rhâââ ! Voici l'un des jeux les plus époustouflants de toute la décennie ! Partant d'un principe hyper simple, Gravity va vous donner du fil à retordre : vous dirigez un gros point (voir aussi : point géant, boule, gros pointeur sphérique) avec l'aide de la souris, au sein d'une aire carrée. Ce point en question (d'un centimètre de diamètre environ) est en fait le pointeur de votre souris. Autour de lui gravite une boule qui a tendance à s'exciter (cf Larusso devant la Planète des Singes). La boule rode autour de votre pointeur, car elle est attirée par celui-ci la coquine ! Cette boule s'énerve rapidement et commence à cogner tous les bords de manière particulièrement maladive. Votre but ? Eviter que cette *$%=# de petite boule ne heurte votre pointeur. Mon record de temps tâte les 40 secondes, ce qui reste (relativement) faible. Gravity est donc un jeu défouloir, un jeu d'adresse et de délire, un jeu qui tombe à point nommé quand vous avez passé une sale journée au boulot, que vous avez été coincé dans les embouteillages au retour tout en écoutant de force l'album de Priscilla de votre fille cadette parce que la radio ne captait pas (rare). Je vous suggère fortement de récupérer ce bijou de simplicité sur l'Aminet. Bijou de simplicité ? Mouip, ça utilise 4,3 couleurs, la bande-son n'est composée que de tocs... mais le pointeur est si bien utilisé :°). Allez sur le game/misc/gravity.lha vous défroisser les doigts. Profitez-en...

SRename

Comme son l'indique, elle sert à renommer toutes sortes de fichiers, répertoires ou tout ce qui porte un nom sur Amiga mais elle le fait d'une façon "complète". En effet, cette commande a un nombre considérable d'options et même de tests pour savoir si tel ou tel fichier doit finalement être renommé : le fin du fin mais trop fin ! Malheureusement, elle s'adresse aux accrocs du clavier (pas de souris) et aux dictionnaires vivants de l'AmigaDOS car tout se fait à la main dans un shell sans fote d'oretografe sinon c'est à refaire ! La documentation en Anglais, très complète avec des exemples, n'enlève rien à la puissance de cette commande, mais elle s'adresse en premier aux très gros consommateurs de fichiers en tout genre (les programmes de synthèse 3D qui génèrent des milliers d'images une à une et impose pour un traitement ultérieure, des syntaxes de nom de fichiers très spéciales). Dans ce cas, SRename est vraiment la solution, sinon dans la plupart des cas, sans interface graphique, ne serait-ce que pour choisir parmi la multitude d'options, cela devient vite rébarbatif.

Exemple de syntaxe :
SRename sys:a#? ram:#?s ALL FILES PREFIRST PREFIX MATCH mod CASESENS LEFT 1 UPPER TOCOMMENT.

Il vous faut alors :

- Soit consacrer du temps à faire des boutons pour sous Directory Opus pour gérer tel ou tel changement.
- Soit laisser de côté et éventuellement se plonger dans la documentation pour en tirer un intérêt bien spécifique.

Pour conclure : c'est bien conçu mais ce n'est pas "tout public" (100% shell), une GUI simple avec un bouton par option et en fin de choix, le/les fichiers à traiter aurait été plus malin. util/cli/SRename.lha.