Alex in Town
Adorateurs des jeux bien pourris mais bizarrement attachants, bonjour... Alex in Town va faire honte
à mon prénom sur plusieurs générations, même s'il m'a environ amusé. Il s'agit d'un jeu de plate-formes
(ou du moins, de ce qu'il reste d'un jeu de plate-formes qui aurait à la fois vêcu Hiroshima et
Tchernobyl), pas super jouable, et tellement pixélisé qu'à côté, vos jeux Atari VCS 2600 d'il y a
vingt ans sembleront rivaliser de beauté avec ceux de la Game Cube. Le jeu, que j'ai terminé (il faut
cumuler de nombreuses boissons à fort taux d'alcool pour oser se lancer dans le truc) comprend cinq mondes.
Il vous faudra éviter de nombreux pièges pour sortir de la ville. Souvent, le jeu saccade sans qu'on se
demande pourquoi (à moins d'avoir été codé avec les pieds, ou par moi-même); certains passages du jeu
sont hyper hasardeux : autant vous y perdez quatre vies, autant (coup de bol) vous passez du premier coup.
Après quelques heures de 7e dimension, j'ai réussi à terminer cette infâmie. Si comme moi vous êtes
sado-masochiste du jeu, si vous attendez depuis longtemps un duo Demis Roussos/Pauline Ester, si
vous aimez le désodorisant à chiottes odeur champêtre, alors essayez Alex in Town, et ruez-vous sur
Aminet pour le récupérer dans game/jump/AlexInTown.lha.
Mozaika
Repassons à de la réflexion pure et très dure. Mozaika fonctionne sous carte graphique, c'est un grand plus
pour ceux qui en sont dôtés ! Les graphismes sont aussi laids que ceux d'Alex in Town, mais dans ce cas là
ça ne dérange pas vu que le but est purement intellectuel :). Mozaika vous propose une aire de jeu dans
laquelle se trouvent neuf figures, façon puzzle : ces figures (colorées) peuvent avoir des bords tantôt
lisses, tantôt avec deux pointes, avec trois creux... et vous devez donc, dans la limite du temps qui vous est
impartie, remettre les figures dans l'ordre de manière à ce que tout s'emboîte à la perfection ; c'est,
comme je le disais, le principe d'un puzzle. Il suffit donc de dire, au cours du jeu, que vous inversez
la position de la figure x et de la figure y, jusqu'à ce que vos manipulations débouchent non pas les
toilettes, mais sur la bonne combinaison. Les figures sont donc nommées A, B... jusqu'à I ; attention
malgré tout, dans le jeu, c'est le Qwerty qui est utilisé ; votre lettre A est en fait la lettre Q :)...
En finalité, Mozaika est un jeu très plaisant et suffisamment stressant pour que ce soit bénéfique à vos
neurones. Pour info, c'est le même groupe qui a créé Mozaika et Alex in Town : ils ont un graphiste bien
à eux ;-) A découvrir sur Aminet, dans game/think/Mozaika.lha ;
et ça ne pèse que vingt misérables Ko...
Slalom
Le titre de jeu le plus pourri de la planète est aussi le plus explicite : c'est un jeu de slalom :).
Créé par un Italien, le jeu vous propose de créer des cafetières à base de déchets nucléaires. Non,
même pas. Il vous permet de skier, tout simplement... Vous êtes dans la peau d'une vingtaine de skieurs
de toutes nationalités, et devez leur faire contourner tous les petits fanions disposés çà et là sur la
piste. C'est le principe du slalom :-). Bien entendu, il vous faut les passer par l'extérieur, sinon,
c'est l'élimination directe ! Le jeu en lui-même est assez sympa : graphismes médiocres, certes, mais
animation sympa, bruitages juste ce qu'il faut et jouabilité optimale. Le hic, c'est que les options
sont aussi présentes que le talent chez les Popstars (c'est dire s'il n'y a rien), et que vous devez
faire tous les skieurs les uns après les autres (c'est dire si c'est chiant à la longue). L'intérêt,
c'est d'acheter du Cola, des chips, des collègues (chez un marchand de collègues) et de vous éclater
dessus en groupe. Là, les compétitions deviendront intéressantes, pour peu que vous preniez plusieurs
skieurs chacun. Le jeu est au final assez plaisant et vous occupera un brin de temps. Pour skier comme
un fou, récupérez l'archive sur l'Aminet, dans game/misc/slalom.lha.
SuperBallz
Souvenez-vous de Marble Madness... Le principe était de diriger une bille dans des dédales dodus.
SuperBallz reprend le même principe, mais en y rajoutant quelques nouveautés. Votre bille se trouve
donc dans un niveau à l'environnement spatio-futuriste, en 3D toute mimi, et vous devez la déplacer avec
le paddle ou joytick en évitant de la faire tomber dans l'abîme ou de la faire rouler sur des pics.
Dans les deux cas, votre bille explose, dommage pour vous :-). Il vous faut donc vous déplacer dans le
niveau et rouler sur les switchs qui, une fois tous enclenchés, vous ouvrent la sortie (une dalle
noire qui devient blanche, synonyme d'ouverture). Dans certains niveaux, il vous faudra utiliser des
chemins spéciaux sous forme de tubes qui vous éviteront parfois bien des soucis ; d'autres fois,
vous devrez utiliser des dalles rebondissantes pour atteindre une hauteur inaccessible, ou bien des
dalles propulsantes qui accéléreront votre bille dans une direction donnée...
Fin du fin, il est possible de jouer à deux en simultané (branchez tout simplement un second joystick sur le port
souris) : dès lors, l'écran se scinde en deux; il vous est ainsi possible de jouer ensemble (faut activer
les switchs) ou l'un contre l'autre (mode course, aucun switch à activer, juste l'arrivée à atteindre en premier).
Là, mes aïeux, c'est du délire total ! Vous allez réduire à néant tous vos wikaindes et laisser belle-maman
sur le carreau tellement c'est prenant ! SuperBallz est un jeu-glue, et je m'y scotche encore régulirement
tellement il est bien réalisé : bonne bande-son, lançable du disque dur sans aucun problme (en RGB, désolé),
excellente animation, graphismes à la hauteur et jouabilité maxi contribuent à faire de ce DP l'un des plus
sympas qu'il m'ait été donné de voir. L'Aminet renferme ce trésor : prenez votre carte, suivez les
instructions, et vous trouverez ce qu'il faut dans game/actio/sprballz.lha.
Classic Racer
Amateurs de jeux bizarres, bonjour... Classic Racer est une simulation de course de voitures ; le mot simulation
est à prendre de manière alterno-vaporiso-triso-aléatoire vu que la course en question se limite à la
progression d'un trait (qui symbolise le trajet de votre véhicule) sur un circuit en 6,4 couleurs qui n'a
rien à envier aux plus belles jaquettes de disques de David et Jonathan. Le premier circuit est assez complexe,
et malgré tous mes efforts j'ai jamais réussi à le passer... Votre véhicule débute la course tout en bas à
gauche : d'entrée de jeu, vous devez décider de la direction à prendre parmi huit possibles : haut, haut-droit, droit, bas-droit, bas, bas-gauche, gauche, haut-gauche. En fonction des directions successives que vous
décidez de prendre, votre véhicule finira très souvent dans un arbre (Loi de Murphy sur les jeux de bagnole
les plus difficiles du système solaire). Le jeu n'est pas exempt d'intérêt, bien au contraire, mais son
approche laisse perplexe. D'autant qu'il a vraissemblablement été créé par une équipe d'Europe de l'Est, et
ça c'est encore plus perplexant. Accrédité d'une intro qui m'a fait rêver en cinq dimensions, d'une bande-son
qui me pousserait à acheter plusieurs albums de Mario et Jennifer, et de graphismes qui me font apprécier
le design des papiers-peints, Classic Racer ne pourra que vous étonner, ou être pour vous une révélation
divine. Osez le découvrir sur l'Aminet, dans game/misc/classicracer.lha.
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