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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'A Prehistoric Tale
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - mars 1991)
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C'est l'histoire d'un mec qui regrette d'avoir atterri dans la préhistoire. Tout ça à cause de Thalion.
Au moment où commence le jeu, notre héros débarque dans une porte temporelle et paf ! Il se retrouve nez-à-museau
avec un allosaure. En plus, il a mal à la tête mais par rapport à la galère dans laquelle il s'est fourré,
saurien du tout.
Dans ce jeu de plates-formes, chaque écran représente la scène vue de côté. Le personnage peut se déplacer
en montant sur des échelles et en sautant de plates-formes en plates-formes. Plus loin dans le jeu, il y a
même des ascenseurs et tapis roulants mais allez savoir pourquoi, on appelle ça un jeu de plates-formes et
non pas un jeu d'ascenseurs. Mais je m'égare. C'est sûrement ça, l'esprit de l'escalier. On pourrait faire
preuve de modernisme et appeler ça l'esprit de l'ascenseur mais qu'importe. Je sens qu'à passer du coq à l'âne,
je vous énerve, donc, revenons à nos moutons qui sont, je vous le rappelle, des allosaures.
Afin de survivre dans ce monde hostile, le héros doit ramasser des oeufs. Tous les trois oeufs, il peut retourner
soit à sa porte de téléportation et changer, soit d'écran, mais il risque de perdre une vie, soit rester dans
le même écran, mais changer d'étage. Eh bien oui, il y a beau avoir des échelles çà et là, il arrive parfois
qu'il ne soit pas possible d'accéder à un étage de l'écran. C'est d'autant plus dommage que le héros doit aussi
mettre en cage de petits dinosaures (il suffit de sauter au-dessus).
Parfois, il se peut que le joueur trouve un sac. C'est pratique parce que ça permet de ramasser plus de trois
oeufs et comme il y a treize tableaux à la douzaine dans le jeu (soit 80 tableaux différents), on n'a pas
que ça à faire. Le pire, c'est que des tas de bestioles essayent de nuire au héros. Il faut dire que le but
de la cueillette est la sauvegarde de l'espèce ; forcément, comme il vient du futur, le héros sait que les
dinosaures sont appelés à disparaître s'il ne fait rien. Du coup, notre héros doit échapper à de hideuses
araignées qui lui font perdre des points de vie dès qu'elles le touchent. En fait, tout cela est plus compliqué
car des souris viennent mettre leur zone. Bon plan, les rongeurs ont tout de même intérêt à faire fuir les dinosaures,
aussi le joueur doit en récupérer pour les relâcher au bon moment.
En outre, il faut passer une épreuve tous les dix tableaux : récupérer des oeufs lancés par un dinosaure géant,
flinguer des bidules et autres joyeusetés. Heureusement qu'il est possible de jouer à deux simultanément parce
que tout cela est très compliqué.
Thalion nous avait habitué sur Amiga à des logiciels un peu mieux réalisés que ce conte préhistorique.
Peut-être est-ce dû à The Lost Boys, la nouvelle équipe de concepteurs à qui l'on doit ce jeu.
Le graphisme, moyen, n'est pas rattrapé par une animation hors pair qui eût fait passer la pilule.
Ce n'est pas que l'ensemble soit absolument nul, mais le jeu ralentit singulièrement dès que les sprites
deviennent trop nombreux à l'écran.
Le thème musical de l'introduction est assez sympathique. Par contre, de la musique du jeu, on n'a pas grand-chose
à dire. Elle est là et on l'entend. Cependant, il est possible de changer la configuration et de se mettre les
bruitages à la place, nettement plus agréables. A noter que tous les dix tableaux, une voix numérisée rehausse
l'ensemble qui en a bien besoin.
Nom : A Prehistoric Tale.
Développeurs : The Lost Boys.
Éditeur : Thalion.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 5,5/10.
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