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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Matériel : Panasonic NV DX100
(Article écrit par Olivier Debats et extrait d'Amiga News - mars 1998)
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Les ingénieurs n'ont visiblement pas chômé en repoussant encore les limites de la miniaturisation dans un concentré technologique
au format DV de 690 grammes réunissant la bagatelle de trois capteurs CCD ! Voyons voir en pratique si ce joli caméscope tient
toutes ses promesses...
Un ratio poids/ergonomie paradoxal...
Dès la première prise en main, on s'aperçoit vite que l'articulation sera mise à rude contribution, à partir du moment où
l'on ne voudra pas filmer uniquement le coude relevé, caméscope à l'oeil, ceci étant dû à la sangle de maintien fixée trop bas
sur le côté du corps de l'appareil afin de ne pas gêner l'ouverture de la trappe à cassette, il en résulte un déséquilibre
latéral gauche, et la préhension qui du coup doit être plus ferme pour redresser le corps de l'appareil manque un peu de
confort, les doigts étant refermés sur la protubérance en rectangle de la partie magnétoscope.
Alors, afin de diversifier les cadrages, et très vite parce que c'est plus reposant ;-), on a souvent tendance à tenir le
caméscope à plat sur la paume de la main ouverte, et il eut été judicieux de placer une touche d'enregistrement déportée à
l'extrémité avant de l'appareil, celle-ci tombant naturellement sous l'index.
La commande de zoom est la plus agréable testée à ce jour, celui-ci variant entre 2 et 15 secondes pour balayer la totalité
du rapport de focale (4,0 à 48 mm). On peut même doubler ce rapport en numérique sans une trop grande dégradation de l'image.
Attention, en théorie, car en pratique le fait même de rester raisonnablement en rapport optique, vu la légèreté de l'appareil,
vous donnera l'envie d'enclencher aussitôt le stabilisateur... Celui-ci démontrera l'étendue de ses faiblesses dès qu'un
mouvement s'opère, en cas de panoramique par exemple, un à-coup se fait sentir au départ de l'action, et plus vous êtes
en zoom avant, plus les saccades vont s'accentuer...
Une solution ? La mienne a été de fileter au caméscope la base d'accueil vidéo qui a rééquilibré la prise en main, et l'a
bien calé à la base du poignet. J'ai également essayé autant que faire se peut, de filmer plutôt en position "wide" afin de garder
un cadre naturel et une qualité d'image optimale. Le viseur couleur possède six inclinaisons crantées, dont la dureté ne permet
en aucun cas d'y toucher en période d'enregistrement sans faire bouger l'appareil, il manque ainsi un oeilleton
pouvant se relever afin de permettre une prise de vue à hauteur de poitrine. Cette lacune est à présent compensée par la
possibilité de se servir de l'écran LCD pas très grand, mais à l'image bien définie avec ses 180 000 pixels.
Il y a un mais, celui-ci ouvert a tendance à occulter les commandes de débrayage et de menu placées juste derrière et il faut
y aller à tâtons...
Des débrayages pour les exigeants !
En condition de tournage normal, le néophyte pourra s'en remettre à l'autofocus qui "assure", mais rien ne vous empêche de
vous commuter en manuel et de faire le point via une bague dont la seule vue m'a rappelé celle tant décriée sur le
VX 9000 Sony... car celle-ci est sans butée aucune et
tourne "à vide", d'où une perte de temps qui peut être bien précieuse en vidéo.
Plus sérieux, on peut débrayer le diaphragme, la vitesse d'obturation, la balance des blancs, et pratique, la fonction zébra
actionnée permet via des zones hachurées de voir à priori les portions du cadre susceptibles d'être surexposées.
Sinon rien ne vous empêche de vous reposer sur un des programmes d'exposition automatique, de faire des photos, ou si vous
êtes à court d'idées - et de transitions - employer la palette des effets numériques habituels.
Une touche de contre jour possède un effet progressif moins violent que sur les autres caméscopes, mais on lui préférera bien
évidemment la possibilité de bloquer l'exposition, très pratique. D'autre part, une molette de sélection permet de se balader
dans le menu affiché sur l'écran LCD ou dans le viseur rappelant le système employé par Sony mais qui se révèle être un peu
moins intuitif.
Colorimétrie parfaite
Le caméscope doit être posé sur le "support d'accueil vidéo" et sa connectique permettant d'être raccordé sur un moniteur,
un ordinateur, voire une imprimante. Les images même lues sur un écran sans prise Ushiden ont une définition sans pareil,
les couleurs sont nettes, franches et éclatantes.
Quant aux gros plans en macro, ils ne sont pas en reste et génèrent une définition exemplaire. Le mode ralenti avant ou
arrière au 1/5e renvoie celui des Hi8 aux oubliettes ! La pause est plus que parfaite. Attention tout de même, car son
relâchement provoque un à-coup sur une séquence filmée en mouvement.
La télécommande au format carte de crédit est indispensable si vous voulez effectuer, entre autres, une avance image par image,
celles-ci étant automatiquement codées pour une précision accrue en vue d'un montage ultérieur. Enfin, notons la possibilité
de coupler, via la prise RS 232, l'appareil à un kit de raccordement optionnel avec un PC (non testé).
Pour conclure
Il faut indéniablement mettre en avant la formidable qualité d'image et de colorimétrie de ce caméscope tri CCD à l'encombrement
restreint doublé d'un grand nombre de débrayages pointus, ce sans oublier sa prise DV.
Mais à sa (trop grande ?) légèreté n'a pas été associé un stabilisateur digne de ce nom. Celui-ci, souvent sollicité à juste
titre par ce poids plume, montre vite ses lacunes et n'épaule pas sérieusement l'important rapport de focale (x12), ce qui peut
peser dans la balance et faire réfléchir l'utilisateur plutôt averti en prise vidéo dont les bougés, qu'on se le dise,
sont les pires ennemis !
Un Steadyshot (stabilisateur optique) qui se respecte aurait fait de cet appareil un véritable bijou ! Pour une future version ?
Remerciements à Sophie Ripeau (Panasonic France) pour le prêt de l'appareil.
Nom : NV DX100.
Constructeur : Panasonic.
Genre : caméscope.
Date : 1997.
Prix : environ 20 000 FF.
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